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Connaissances, attitudes et pratiques de la population de l’aire de santé SAMBWA en rapport avec le traitement de l’onchocercose à l’ivermectine sous directives communautaires
Introduction: l'onchocercose constitue un problème majeur de santé publique et l'on a noté environ 13 millions de personnes affectées et 26 millions exposées au cours de l'année 2012 en RDC. L'objectif de notre étude est fournir les données sur le niveau de connaissance, d'attitudes et des pratiques de la communauté huit ans après le lancement de la distribution de l'ivermectine sous directives communautaires.
Méthodes: il s'agit d'une étude descriptive transversale dans la communauté de l'aire de santé SAMBWA de la zone de santé de KAFUBU. La population cible de l'étude est toute personne de la communauté âgée de 15 à 65 ans. Les paramètres étudiés sont: âge, niveau d'instruction, connaissance de la maladie en langue locale et des signes, attitudes devant les personnes atteintes, perception de la maladie, utilisation des pratiques traditionnelles, association entre le niveau d'instruction et la connaissance de savoir si l'on peut suivre un traitement.
Résultats: la moyenne d'âge des répondants était de 38±14 ans et 67,54% des enquêtés étaient de niveau primaire. L'étude a montré que 99,53 % des répondants connaissaient le terme onchocercose en langue locale (UBUMFUKU) et un niveau moyen de connaissance en ce qui concerne les lésions de la peau (66,9%) était noté. 1,9% des répondants craignaient les personnes atteintes et 42,2% des répondants percevaient l'onchocercose comme une maladie. Une proportion de 55% qui prenaient les plantes comme médicament. Il y avait association significative entre le niveau d'instruction et la connaissance de suivre un traitement contre l'onchocercose (p: 0,008).
Conclusion: ces résultats interpellent en ce qui concerne la sensibilisation de la communauté sur l'onchocercose. Les stratégies de lutte contre l'onchocercose devraient prendre en compte ces différentes insuffisances de la communauté pour améliorer le traitement des masses par l'ivermectine tant au niveau du ménage que des coordinations de programme de lutte
ETAT DE LIEU SUR LA PRATIQUE DE LA PHYTOTHÉRAPIE UTÉROTONIQUE ET MYORELAXANTE SUR LE COL UTÉRIN AU COURS DU TRAVAIL CHEZ LES GESTANTES À TERME (LA VILLE DE LUBUMBASHI RD CONGO 2014 – 2020)
CONTEXTE :  Le fort engouement pour la médecine par les plantes et les besoins en médicaments des pays en voie de développement, pays présentement confrontés au dilemme de la volonté manifeste d’améliorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources précaires, ouvre des perspectives nouvelles à la médecine traditionnelle. Le présent travail expose les résultats d’une étude ayant porté sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothérapie utérotonique et myorelaxante du col utérin chez les gestantes à terme sur la santé de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.
MÉTHODES : Etude descriptive transversale a été menée au « Centre de Santé International Uchungu Wa Mwana » Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchées, avec un échantillonnage exhaustif aléatoire simple, sur une période allant de 2014 à 2020 ou 7 ans, collecte des données réalisée grâce à un questionnaire et interview avec la technique documentaire. Données gérés sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; Considérations éthiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santé en santé publique :
RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchées avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majorité de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. Près d’un accouchement sur 10 était dystocique ; La majorité des enfants (92,69 %) étaient nés vivants et 7,31 % étaient des mort-nés pour une période de 7 ans. Parmi les accouchées, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santé (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santé de la Zone de santé de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santé (AS) où se situe le CSIU. Le séjour moyen des accouchées tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le séjour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le même jour de l’arrivé.  Sur les 2083 cas enregistrés, le plus faible coût est élevé à 15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payés relèvent à 39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payé est de 74.331.500
CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothérapie utérotonique et myorelaxante du col utérin chez les gestantes à terme nous révèle que la Médecine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-être de leurs enfants, notamment en RDC.CONTEXTE : Le fort engouement pour la médecine par les plantes et les besoins en médicaments des pays en voie de développement, pays présentement confrontés au dilemme de la volonté manifeste d’améliorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources précaires, ouvre des perspectives nouvelles à la médecine traditionnelle. Le présent travail expose les résultats d’une étude ayant porté sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothérapie utérotonique et myorelaxante du col utérin chez les gestantes à terme sur la santé de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.
MÉTHODES : Etude descriptive transversale a été menée au « Centre de Santé International Uchungu Wa Mwana » Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchées, avec un échantillonnage exhaustif aléatoire simple, sur une période allant de 2014 à 2020 ou 7 ans, collecte des données réalisée grâce à un questionnaire et interview avec la technique documentaire. Données gérés sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; Considérations éthiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santé en santé publique :
RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchées avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majorité de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. Près d’un accouchement sur 10 était dystocique ; La majorité des enfants (92,69 %) étaient nés vivants et 7,31 % étaient des mort-nés pour une période de 7 ans. Parmi les accouchées, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santé (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santé de la Zone de santé de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santé (AS) où se situe le CSIU. Le séjour moyen des accouchées tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le séjour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le même jour de l’arrivé. Sur les 2083 cas enregistrés, le plus faible coût est élevé à 15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payés relèvent à 39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payé est de 74.331.500
CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothérapie utérotonique et myorelaxante du col utérin chez les gestantes à terme nous révèle que la Médecine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-être de leurs enfants, notamment en RDC
PERCEPTION DES AGENTS DE SANTE SUR LES SOINS PHYTOTHERAPIE ADMINISTRE AUX GESTENTES DANS LA ZONE DE SANTE DE LUBUMBASHI
Introduction : A Lubumbashi, le fort engouement pour la médecine par les plantes et les besoins en médicaments des pays en voie de développement, pays présentement confrontés au dilemme de la volonté manifeste d’améliorer les conditions socio-sanitaires des populations avec des ressources précaires, ouvre des perspectives nouvelles à la médecine traditionnelle. On constate actuellement un retour vers la nature, un goût prononcé pour tout ce qui est « d’origine naturelle ». Notre étude a été réalisée dans la zone de santé de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, Province du Haut – Katanga, RDC avec l’objectif de Contribuer à la santé de la reproduction par les connaissances de la Médecine traditionnelle des agents de santé sur les soins phytothérapeutique administrés aux gestantes.
Méthodes : L’étude a été menée pendant 7 mois sur une population des agents de santé, avec un échantillonnage des 94 sujets. La collecte des données réalisée grâce à un questionnaire et interview. Données gères sur base d’un logiciel Excel pour le stockage et le traitement en zotero, considérations éthiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santé publique. Durant 7 mois, nous avons visitée 13 structures se trouvant dans les 5 aires de santé dans la ZS de Lubumbashi, dont nous avons pu partager avec 94 personnels de santé, parmi lesquels 10 accoucheuses, 4 AG, 6 filles de chambre, 40 infirmiers, 12 laborantins, 18 médecins et 4 sage femmes.
Résultats : sur 94 agents de santé 64 agents ou 68,09% trouvent que la médecine traditionnelle (MT) c’est une bonne médecine mais qui est moins utilisée et 30 personnel de santé ou 31,91% trouvent que la médecine traditionnelle (MT) n’a pas de précision des doses et cela peuvent avoir de conséquences à la longue.
Conclusion : La phytothérapie est l’utilisation des plantes médicinales et cette pratique est bien répandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santé au niveau local en République Démocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-là intéressées pour saisir la portée et les perceptions des personnes impliquées dans cette pratique.Introduction : A Lubumbashi, le fort engouement pour la médecine par les plantes et les besoins en médicaments des pays en voie de développement, pays présentement confrontés au dilemme de la volonté manifeste d’améliorer les conditions socio-sanitaires des populations avec des ressources précaires, ouvre des perspectives nouvelles à la médecine traditionnelle. On constate actuellement un retour vers la nature, un goût prononcé pour tout ce qui est « d’origine naturelle ». Notre étude a été réalisée dans la zone de santé de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, Province du Haut – Katanga, RDC avec l’objectif de Contribuer à la santé de la reproduction par les connaissances de la Médecine traditionnelle des agents de santé sur les soins phytothérapeutique administrés aux gestantes.
Méthodes : L’étude a été menée pendant 7 mois sur une population des agents de santé, avec un échantillonnage des 94 sujets. La collecte des données réalisée grâce à un questionnaire et interview. Données gères sur base d’un logiciel Excel pour le stockage et le traitement en zotero, considérations éthiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santé publique. Durant 7 mois, nous avons visitée 13 structures se trouvant dans les 5 aires de santé dans la ZS de Lubumbashi, dont nous avons pu partager avec 94 personnels de santé, parmi lesquels 10 accoucheuses, 4 AG, 6 filles de chambre, 40 infirmiers, 12 laborantins, 18 médecins et 4 sage femmes.
Résultats : sur 94 agents de santé 64 agents ou 68,09% trouvent que la médecine traditionnelle (MT) c’est une bonne médecine mais qui est moins utilisée et 30 personnel de santé ou 31,91% trouvent que la médecine traditionnelle (MT) n’a pas de précision des doses et cela peuvent avoir de conséquences à la longue.
Conclusion : La phytothérapie est l’utilisation des plantes médicinales et cette pratique est bien répandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santé au niveau local en République Démocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-là intéressées pour saisir la portée et les perceptions des personnes impliquées dans cette pratique
ATTITUDES, CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES FEMMES EN AGE DE PROCREER SUR LA PHYTOTHERAPIE DANS LA ZONE DE SANTE DE MUMBUNDA
Introduction : La phytothérapie demeure une préoccupation mondiale car faire de la phytothérapie une opération médicale, n’est pas forcément l’idéal de toutes les femmes. Certaines souhaitent se soigner dans les environnements particuliers. Malgré les efforts d’interdiction, ils sont fréquents et continuent à être utilisé. C’est pourquoi nous avons menés de cette étude pour contribuer à l’amélioration de la santé des femmes en âge de procréer au travers la médecine traditionnelle pour étudier l’attitudes, connaissance et pratique chez les femmes en âge de procréer dans la ZS de Mumbunda.
Méthode : Une étude qualitative d’approche phénoménologique a été menée dans la ZS de Mumbunda chez des femmes en âge de procréer sur la phytothérapie. La collecte des données fait des entretiens libres structurés et non structurés à partir d’un guide d’entretien ouvert, les données saisie, encodées et pour l’analyse les données de l’entretien ont fait l’objet d’une audition et transcription sur la machine. Il s’est agi ensuite de procéder à un regroupement des unités de signification.
Résultat : Etude menée sur un échantillon de 15 femmes, et a montré que l’âge des femmes interviewées étaient de 15 ans variant jusqu’à 49 ans. 6 femmes sur 15 avaient pratiqué la phytothérapie 3 fois dans leur vie ; 4 sur 15 avaient pratiqué la phytothérapie 2 fois dans leur vie et 5 sur 15 avaient pratiqué la phytothérapie dans leur vie ; Le profil sociodémographique des interviewées montre que 4 femmes étaient élevées, 5 étaient étudiantes et 6 mariées. Les facteurs majeurs favorisant la phytothérapie restent pour la majorité le désir du mariage pour l’utilisation de la phytothérapie.
Conclusion : Les résultats de l’étude qualitative d’approche phénoménologique sur la phytothérapie des femmes en âge de procréer montre que les femmes perçoivent la connaissance sur la phytothérapie comme une réalité indéniable et réelle dans la vie d’une femme complète. Les autorités dans le domaine pour la santé de la reproduction devaient accompagner les filles et les mères dans cette utilisation de la phytothérapie.Introduction : La phytothérapie demeure une préoccupation mondiale car faire de la phytothérapie une opération médicale, n’est pas forcément l’idéal de toutes les femmes. Certaines souhaitent se soigner dans les environnements particuliers. Malgré les efforts d’interdiction, ils sont fréquents et continuent à être utilisé. C’est pourquoi nous avons menés de cette étude pour contribuer à l’amélioration de la santé des femmes en âge de procréer au travers la médecine traditionnelle pour étudier l’attitudes, connaissance et pratique chez les femmes en âge de procréer dans la ZS de Mumbunda.
Méthode : Une étude qualitative d’approche phénoménologique a été menée dans la ZS de Mumbunda chez des femmes en âge de procréer sur la phytothérapie. La collecte des données fait des entretiens libres structurés et non structurés à partir d’un guide d’entretien ouvert, les données saisie, encodées et pour l’analyse les données de l’entretien ont fait l’objet d’une audition et transcription sur la machine. Il s’est agi ensuite de procéder à un regroupement des unités de signification.
Résultat : Etude menée sur un échantillon de 15 femmes, et a montré que l’âge des femmes interviewées étaient de 15 ans variant jusqu’à 49 ans. 6 femmes sur 15 avaient pratiqué la phytothérapie 3 fois dans leur vie ; 4 sur 15 avaient pratiqué la phytothérapie 2 fois dans leur vie et 5 sur 15 avaient pratiqué la phytothérapie dans leur vie ; Le profil sociodémographique des interviewées montre que 4 femmes étaient élevées, 5 étaient étudiantes et 6 mariées. Les facteurs majeurs favorisant la phytothérapie restent pour la majorité le désir du mariage pour l’utilisation de la phytothérapie.
Conclusion : Les résultats de l’étude qualitative d’approche phénoménologique sur la phytothérapie des femmes en âge de procréer montre que les femmes perçoivent la connaissance sur la phytothérapie comme une réalité indéniable et réelle dans la vie d’une femme complète. Les autorités dans le domaine pour la santé de la reproduction devaient accompagner les filles et les mères dans cette utilisation de la phytothérapie
PRATIQUE DE LA PHYTOTHERAPIE UTEROTONIQUE AU 3ème TRIMESTRE DE LA GROSSESSE PAR LES GESTANTES DE MUKABE KASARI
Contexte : L’utilisation des plantes médicinales (phytothérapie) est une pratique bien répandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santé au niveau local en République Démocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-là intéressées pour saisir la portée et les perceptions des personnes impliquées dans cette pratique. L’objectif de ce travail est d’analyser les pratiques de la phytothérapie utérotonique par l’utilisation des plantes traditionnelles, par les gestantes au 3ème trimestre de la grossesse et évaluer le niveau des connaissances sur ces pratiques pour les parties prenantes.
Méthodes : Nous avons mené une étude de cas mixte, ayant compris une phase quantitative (QUAN) suivie d’une phase-2 qualitative (QUAL) dans le village de Mukabe Kasari, territoire de Lubudi dans la Province du Lualaba sur une période de trois mois allant du 18/09 au 12/12/2018.
La phase qualitative a porté sur les données de 35 entretiens individuels, approfondis et semi-structurés et neuf focus group, conduits auprès des gestantes, des époux des gestantes, des matrones et des tradipraticiens qui ont été sélectionnés de façon raisonnée, et 19 observations directes des plantes médicinales photographiées. Les données qualitatives ont été analysées en contenu par thématique liées aux perceptions et pratiques de la phytothérapie utérotonique chez les gestantes.
Résultats : Sur le plan qualitatif, les gestantes considèrent que la pratique de la phytothérapie assurait trois fonctions essentielles, à savoir : faciliter l’accouchement, éviter les complications, et conserver le patrimoine ancestral. Les conséquences étaient perçues de manière marginale concernant la phytothérapie, notamment : l’épuisement, les vertiges, l’hémorragie et l’induction de la césarienne.
Conclusion : Notre étude a atteint les objectifs spécifiques ceux de : Déterminer la fréquence des gestantes de la phytothérapie qui est majoritaire 90,6%, Identifier les pratiques et leurs finalités qui sont les feuilles, écorces, poudre (lufumpa), décrire les plantes utérotonique : Mumono, Kivungwila, Kajima mbale, Mutula, explorer la perception : Faciliter l’accouchement, ouvrir le col, et s’accoucher rapidement, relever les risques effets secondaires : épuisement, vertige, hémorragie. Cette pratique suit une logique incitée par la connaissance des indications, des usages et de la facilité des formes, des posologies, des voies d’administration, etc.Contexte : L’utilisation des plantes médicinales (phytothérapie) est une pratique bien répandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santé au niveau local en République Démocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-là intéressées pour saisir la portée et les perceptions des personnes impliquées dans cette pratique. L’objectif de ce travail est d’analyser les pratiques de la phytothérapie utérotonique par l’utilisation des plantes traditionnelles, par les gestantes au 3ème trimestre de la grossesse et évaluer le niveau des connaissances sur ces pratiques pour les parties prenantes.
Méthodes : Nous avons mené une étude de cas mixte, ayant compris une phase quantitative (QUAN) suivie d’une phase-2 qualitative (QUAL) dans le village de Mukabe Kasari, territoire de Lubudi dans la Province du Lualaba sur une période de trois mois allant du 18/09 au 12/12/2018.
La phase qualitative a porté sur les données de 35 entretiens individuels, approfondis et semi-structurés et neuf focus group, conduits auprès des gestantes, des époux des gestantes, des matrones et des tradipraticiens qui ont été sélectionnés de façon raisonnée, et 19 observations directes des plantes médicinales photographiées. Les données qualitatives ont été analysées en contenu par thématique liées aux perceptions et pratiques de la phytothérapie utérotonique chez les gestantes.
Résultats : Sur le plan qualitatif, les gestantes considèrent que la pratique de la phytothérapie assurait trois fonctions essentielles, à savoir : faciliter l’accouchement, éviter les complications, et conserver le patrimoine ancestral. Les conséquences étaient perçues de manière marginale concernant la phytothérapie, notamment : l’épuisement, les vertiges, l’hémorragie et l’induction de la césarienne.
Conclusion : Notre étude a atteint les objectifs spécifiques ceux de : Déterminer la fréquence des gestantes de la phytothérapie qui est majoritaire 90,6%, Identifier les pratiques et leurs finalités qui sont les feuilles, écorces, poudre (lufumpa), décrire les plantes utérotonique : Mumono, Kivungwila, Kajima mbale, Mutula, explorer la perception : Faciliter l’accouchement, ouvrir le col, et s’accoucher rapidement, relever les risques effets secondaires : épuisement, vertige, hémorragie. Cette pratique suit une logique incitée par la connaissance des indications, des usages et de la facilité des formes, des posologies, des voies d’administration, etc
Prévalence du surpoids et de l’obésité chez l’adolescent en milieu scolaire à Lubumbashi, République Démocratique du Congo
Introduction: le surpoids et l’obésité au cours de l’adolescence constituent un problème préoccupant de santé publique à l’échelle mondiale en raison de leur retentissement potentiel sur la santé et de leur fréquence croissante. La présente étude avait pour objectif de déterminer la prévalence du surpoids et de l’obésité chez les adolescents scolarisés dans les établissements publics et privés à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo.
Méthodes: il s’agissait d’une étude transversale menée auprès de 5.341 adolescents âgés de 10 à 19 ans, dont 2.858 (53,5%) filles et 2.483 (46,5%) garçons ont constitué notre échantillon. Pour chacun d’eux, nous avons mesuré le poids et la taille puis calculé l’indice de masse corporelle (IMC).
Résultats: la moyenne du poids était de 43,78 ± 11,62 kg (soit 42,39 ± 12,11 kg pour les garçons et 44,95 ± 11,04 kg pour les filles), celle de la taille était de 151,30 ± 13,09 cm (soit 151,20 ± 14,64 cm pour les garçons et 151,38 ± 11,58 cm pour les filles) et celle de l’IMC était de 18,82 ± 3,15 kg/m2 (soit 19,39 ± 3,39 kg/m2 pour les garçons et 18,17 ± 2,71 kg/m2 pour les filles). La prévalence du surpoids était de 8% et celle de l’obésité était de 1%. Les filles étaient significativement plus touchées par le surpoids (10,7% filles contre 5% garçons) et l’obésité (1,5 % filles contre 0,4% garçons) que les garçons.
Conclusion: le surpoids et l’obésité chez les adolescents en milieu scolaire s’avèrent une réalité à Lubumbashi. La détermination de la prévalence du surpoids et de l’obésité pour cette catégorie d’âge au plan national est recommandable pour leurs préventions et prises en charges
Incidence and Predictors of Hand–Arm Musculoskeletal Complaints among Vibration-exposed African Cassava and Corn Millers
AbstractBackgroundCassava and corn milling is a growing small-scale enterprise in Africa. We aimed to determine the incidence of hand–arm musculoskeletal complaints among vibration-exposed Congolese cassava and corn millers in the previous 12 months.MethodsA cross-sectional study was conducted, prior to a follow-up study, from March to May 2013 among cassava/corn millers in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo, in which 365 millers age-matched to 365 civil workers anonymously answered a questionnaire.ResultsOverall incidence of hand–arm musculoskeletal complaints was 25.8% in millers (vs. 5.2% in civil workers; p < 0.001). The risk of experiencing musculoskeletal symptoms was seven times higher in millers [vs. civil workers; odds ratio (OR) = 7.10; 95% confidence interval (CI): 4.03–12.50; p < 0.0001]; 2.4 times higher in smoking millers (vs. smoking civil office workers; OR = 2.36; 95% CI: 1.42–3.88; p < 0.001); 3.6 times higher in millers with longer daily exposure (> 8 hours; vs. those working ≤ 8 hours; OR = 3.56; 95% CI: 1.93–3.61; p = 0.026); and 7.4 times higher in young millers (vs. older millers, OR = 7.39; 95% CI: 1.29–75.52; p < 0.001). Smoking, number of cigarettes, and daily exposure duration were positively correlated with musculoskeletal complaints.ConclusionThis study revealed a relatively high incidence of musculoskeletal complaints among African cassava and corn millers. The use of anti-vibration protective equipment and the regulation of this hazardous occupation may reduce the burden of musculoskeletal disorders in millers