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    Connaissances, attitudes et pratiques de la population de l’aire de santé SAMBWA en rapport avec le traitement de l’onchocercose à l’ivermectine sous directives communautaires

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    Introduction: l'onchocercose constitue un problème majeur de santĂ© publique et l'on a notĂ© environ 13 millions de personnes affectĂ©es et 26 millions exposĂ©es au cours de l'annĂ©e 2012 en RDC. L'objectif de notre Ă©tude est fournir les donnĂ©es sur le niveau de connaissance, d'attitudes et des pratiques de la communautĂ© huit ans après le lancement de la distribution de l'ivermectine sous directives communautaires. MĂ©thodes: il s'agit d'une Ă©tude descriptive transversale dans la communautĂ© de l'aire de santĂ© SAMBWA de la zone de santĂ© de KAFUBU. La population cible de l'Ă©tude est toute personne de la communautĂ© âgĂ©e de 15 Ă  65 ans. Les paramètres Ă©tudiĂ©s sont: âge, niveau d'instruction, connaissance de la maladie en langue locale et des signes, attitudes devant les personnes atteintes, perception de la maladie, utilisation des pratiques traditionnelles, association entre le niveau d'instruction et la connaissance de savoir si l'on peut suivre un traitement. RĂ©sultats: la moyenne d'âge des rĂ©pondants Ă©tait de 38±14 ans et 67,54% des enquĂŞtĂ©s Ă©taient de niveau primaire. L'Ă©tude a montrĂ© que 99,53 % des rĂ©pondants connaissaient le terme onchocercose en langue locale (UBUMFUKU) et un niveau moyen de connaissance en ce qui concerne les lĂ©sions de la peau (66,9%) Ă©tait notĂ©. 1,9% des rĂ©pondants craignaient les personnes atteintes et 42,2% des rĂ©pondants percevaient l'onchocercose comme une maladie. Une proportion de 55% qui prenaient les plantes comme mĂ©dicament. Il y avait association significative entre le niveau d'instruction et la connaissance de suivre un traitement contre l'onchocercose (p: 0,008). Conclusion: ces rĂ©sultats interpellent en ce qui concerne la sensibilisation de la communautĂ© sur l'onchocercose. Les stratĂ©gies de lutte contre l'onchocercose devraient prendre en compte ces diffĂ©rentes insuffisances de la communautĂ© pour amĂ©liorer le traitement des masses par l'ivermectine tant au niveau du mĂ©nage que des coordinations de programme de lutte

    ETAT DE LIEU SUR LA PRATIQUE DE LA PHYTOTHÉRAPIE UTÉROTONIQUE ET MYORELAXANTE SUR LE COL UTÉRIN AU COURS DU TRAVAIL CHEZ LES GESTANTES À TERME (LA VILLE DE LUBUMBASHI RD CONGO 2014 – 2020)

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    CONTEXTE :  Le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Le prĂ©sent travail expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme sur la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC. MÉTHODES : Etude descriptive transversale a Ă©tĂ© menĂ©e au « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana » Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchĂ©es, avec un Ă©chantillonnage exhaustif alĂ©atoire simple, sur une pĂ©riode allant de 2014 Ă  2020 ou 7 ans, collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grâce Ă  un questionnaire et interview avec la technique documentaire. DonnĂ©es gĂ©rĂ©s sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; ConsidĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© en santĂ© publique : RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchĂ©es avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majoritĂ© de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. Près d’un accouchement sur 10 Ă©tait dystocique ; La majoritĂ© des enfants (92,69 %) Ă©taient nĂ©s vivants et 7,31 % Ă©taient des mort-nĂ©s pour une pĂ©riode de 7 ans. Parmi les accouchĂ©es, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santĂ© (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santĂ© de la Zone de santĂ© de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santĂ© (AS) oĂą se situe le CSIU. Le sĂ©jour moyen des accouchĂ©es tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le sĂ©jour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le mĂŞme jour de l’arrivĂ©.  Sur les 2083 cas enregistrĂ©s, le plus faible coĂ»t est Ă©levĂ© Ă  15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payĂ©s relèvent Ă  39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payĂ© est de 74.331.500 CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme nous rĂ©vèle que la MĂ©decine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-ĂŞtre de leurs enfants, notamment en RDC.CONTEXTE :  Le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Le prĂ©sent travail expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme sur la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC. MÉTHODES : Etude descriptive transversale a Ă©tĂ© menĂ©e au « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana Â» Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchĂ©es, avec un Ă©chantillonnage exhaustif alĂ©atoire simple, sur une pĂ©riode allant de 2014 Ă  2020 ou 7 ans, collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grâce Ă  un questionnaire et interview avec la technique documentaire. DonnĂ©es gĂ©rĂ©s sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; ConsidĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© en santĂ© publique : RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchĂ©es avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majoritĂ© de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. Près d’un accouchement sur 10 Ă©tait dystocique ; La majoritĂ© des enfants (92,69 %) Ă©taient nĂ©s vivants et 7,31 % Ă©taient des mort-nĂ©s pour une pĂ©riode de 7 ans. Parmi les accouchĂ©es, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santĂ© (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santĂ© de la Zone de santĂ© de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santĂ© (AS) oĂą se situe le CSIU. Le sĂ©jour moyen des accouchĂ©es tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le sĂ©jour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le mĂŞme jour de l’arrivĂ©.  Sur les 2083 cas enregistrĂ©s, le plus faible coĂ»t est Ă©levĂ© Ă  15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payĂ©s relèvent Ă  39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payĂ© est de 74.331.500 CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme nous rĂ©vèle que la MĂ©decine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-ĂŞtre de leurs enfants, notamment en RDC

    PERCEPTION DES AGENTS DE SANTE SUR LES SOINS PHYTOTHERAPIE ADMINISTRE AUX GESTENTES DANS LA ZONE DE SANTE DE LUBUMBASHI

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    Introduction : A Lubumbashi, le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio-sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. On constate actuellement un retour vers la nature, un goĂ»t prononcĂ© pour tout ce qui est « d’origine naturelle ». Notre Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la zone de santĂ© de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, Province du Haut – Katanga, RDC avec l’objectif de Contribuer Ă  la santĂ© de la reproduction par les connaissances de la MĂ©decine traditionnelle des agents de santĂ© sur les soins phytothĂ©rapeutique administrĂ©s aux gestantes. MĂ©thodes : L’étude a Ă©tĂ© menĂ©e pendant 7 mois sur une population des agents de santĂ©, avec un Ă©chantillonnage des 94 sujets. La collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grâce Ă  un questionnaire et interview. DonnĂ©es gères sur base d’un logiciel Excel pour le stockage et le traitement en zotero, considĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© publique. Durant 7 mois, nous avons visitĂ©e 13 structures se trouvant dans les 5 aires de santĂ© dans la ZS de Lubumbashi, dont nous avons pu partager avec 94 personnels de santĂ©, parmi lesquels 10 accoucheuses, 4 AG, 6 filles de chambre, 40 infirmiers, 12 laborantins, 18 mĂ©decins et 4 sage femmes. RĂ©sultats : sur 94 agents de santĂ© 64 agents ou 68,09% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) c’est une bonne mĂ©decine mais qui est moins utilisĂ©e et 30 personnel de santĂ© ou 31,91% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) n’a pas de prĂ©cision des doses et cela peuvent avoir de consĂ©quences Ă  la longue. Conclusion : La phytothĂ©rapie est l’utilisation des plantes mĂ©dicinales et cette pratique est bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique.Introduction : A Lubumbashi, le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio-sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. On constate actuellement un retour vers la nature, un goĂ»t prononcĂ© pour tout ce qui est « d’origine naturelle ». Notre Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la zone de santĂ© de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, Province du Haut – Katanga, RDC avec l’objectif de Contribuer Ă  la santĂ© de la reproduction par les connaissances de la MĂ©decine traditionnelle des agents de santĂ© sur les soins phytothĂ©rapeutique administrĂ©s aux gestantes. MĂ©thodes : L’étude a Ă©tĂ© menĂ©e pendant 7 mois sur une population des agents de santĂ©, avec un Ă©chantillonnage des 94 sujets. La collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grâce Ă  un questionnaire et interview. DonnĂ©es gères sur base d’un logiciel Excel pour le stockage et le traitement en zotero, considĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© publique. Durant 7 mois, nous avons visitĂ©e 13 structures se trouvant dans les 5 aires de santĂ© dans la ZS de Lubumbashi, dont nous avons pu partager avec 94 personnels de santĂ©, parmi lesquels 10 accoucheuses, 4 AG, 6 filles de chambre, 40 infirmiers, 12 laborantins, 18 mĂ©decins et 4 sage femmes. RĂ©sultats : sur 94 agents de santĂ© 64 agents ou 68,09% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) c’est une bonne mĂ©decine mais qui est moins utilisĂ©e et 30 personnel de santĂ© ou 31,91% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) n’a pas de prĂ©cision des doses et cela peuvent avoir de consĂ©quences Ă  la longue. Conclusion : La phytothĂ©rapie est l’utilisation des plantes mĂ©dicinales et cette pratique est bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique

    ATTITUDES, CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES FEMMES EN AGE DE PROCREER SUR LA PHYTOTHERAPIE DANS LA ZONE DE SANTE DE MUMBUNDA

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    Introduction : La phytothĂ©rapie demeure une prĂ©occupation mondiale car faire de la phytothĂ©rapie une opĂ©ration mĂ©dicale, n’est pas forcĂ©ment l’idĂ©al de toutes les femmes. Certaines souhaitent se soigner dans les environnements particuliers. MalgrĂ© les efforts d’interdiction, ils sont frĂ©quents et continuent Ă  ĂŞtre utilisĂ©. C’est pourquoi nous avons menĂ©s de cette Ă©tude pour contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la santĂ© des femmes en âge de procrĂ©er au travers la mĂ©decine traditionnelle pour Ă©tudier l’attitudes, connaissance et pratique chez les femmes en âge de procrĂ©er dans la ZS de Mumbunda. MĂ©thode : Une Ă©tude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique a Ă©tĂ© menĂ©e dans la ZS de Mumbunda chez des femmes en âge de procrĂ©er sur la phytothĂ©rapie. La collecte des donnĂ©es fait des entretiens libres structurĂ©s et non structurĂ©s Ă  partir d’un guide d’entretien ouvert, les donnĂ©es saisie, encodĂ©es et pour l’analyse les donnĂ©es de l’entretien ont fait l’objet d’une audition et transcription sur la machine. Il s’est agi ensuite de procĂ©der Ă  un regroupement des unitĂ©s de signification. RĂ©sultat : Etude menĂ©e sur un Ă©chantillon de 15 femmes, et a montrĂ© que l’âge des femmes interviewĂ©es Ă©taient de 15 ans variant jusqu’à 49 ans. 6 femmes sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 3 fois dans leur vie ; 4 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 2 fois dans leur vie et 5 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie dans leur vie ; Le profil sociodĂ©mographique des interviewĂ©es montre que 4 femmes Ă©taient Ă©levĂ©es, 5 Ă©taient Ă©tudiantes et 6 mariĂ©es. Les facteurs majeurs favorisant la phytothĂ©rapie restent pour la majoritĂ© le dĂ©sir du mariage pour l’utilisation de la phytothĂ©rapie. Conclusion : Les rĂ©sultats de l’étude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique sur la phytothĂ©rapie des femmes en âge de procrĂ©er montre que les femmes perçoivent la connaissance sur la phytothĂ©rapie comme une rĂ©alitĂ© indĂ©niable et rĂ©elle dans la vie d’une femme complète. Les autoritĂ©s dans le domaine pour la santĂ© de la reproduction devaient accompagner les filles et les mères dans cette utilisation de la phytothĂ©rapie.Introduction : La phytothĂ©rapie demeure une prĂ©occupation mondiale car faire de la phytothĂ©rapie une opĂ©ration mĂ©dicale, n’est pas forcĂ©ment l’idĂ©al de toutes les femmes. Certaines souhaitent se soigner dans les environnements particuliers. MalgrĂ© les efforts d’interdiction, ils sont frĂ©quents et continuent Ă  ĂŞtre utilisĂ©. C’est pourquoi nous avons menĂ©s de cette Ă©tude pour contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la santĂ© des femmes en âge de procrĂ©er au travers la mĂ©decine traditionnelle pour Ă©tudier l’attitudes, connaissance et pratique chez les femmes en âge de procrĂ©er dans la ZS de Mumbunda. MĂ©thode : Une Ă©tude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique a Ă©tĂ© menĂ©e dans la ZS de Mumbunda chez des femmes en âge de procrĂ©er sur la phytothĂ©rapie. La collecte des donnĂ©es fait des entretiens libres structurĂ©s et non structurĂ©s Ă  partir d’un guide d’entretien ouvert, les donnĂ©es saisie, encodĂ©es et pour l’analyse les donnĂ©es de l’entretien ont fait l’objet d’une audition et transcription sur la machine. Il s’est agi ensuite de procĂ©der Ă  un regroupement des unitĂ©s de signification. RĂ©sultat : Etude menĂ©e sur un Ă©chantillon de 15 femmes, et a montrĂ© que l’âge des femmes interviewĂ©es Ă©taient de 15 ans variant jusqu’à 49 ans. 6 femmes sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 3 fois dans leur vie ; 4 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 2 fois dans leur vie et 5 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie dans leur vie ; Le profil sociodĂ©mographique des interviewĂ©es montre que 4 femmes Ă©taient Ă©levĂ©es, 5 Ă©taient Ă©tudiantes et 6 mariĂ©es. Les facteurs majeurs favorisant la phytothĂ©rapie restent pour la majoritĂ© le dĂ©sir du mariage pour l’utilisation de la phytothĂ©rapie. Conclusion : Les rĂ©sultats de l’étude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique sur la phytothĂ©rapie des femmes en âge de procrĂ©er montre que les femmes perçoivent la connaissance sur la phytothĂ©rapie comme une rĂ©alitĂ© indĂ©niable et rĂ©elle dans la vie d’une femme complète. Les autoritĂ©s dans le domaine pour la santĂ© de la reproduction devaient accompagner les filles et les mères dans cette utilisation de la phytothĂ©rapie

    PRATIQUE DE LA PHYTOTHERAPIE UTEROTONIQUE AU 3ème TRIMESTRE DE LA GROSSESSE PAR LES GESTANTES DE MUKABE KASARI

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    Contexte : L’utilisation des plantes mĂ©dicinales (phytothĂ©rapie) est une pratique bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique. L’objectif de ce travail est d’analyser les pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique par l’utilisation des plantes traditionnelles, par les gestantes au 3ème trimestre de la grossesse et Ă©valuer le niveau des connaissances sur ces pratiques pour les parties prenantes. MĂ©thodes : Nous avons menĂ© une Ă©tude de cas mixte, ayant compris une phase quantitative (QUAN) suivie d’une phase-2 qualitative (QUAL) dans le village de Mukabe Kasari, territoire de Lubudi dans la Province du Lualaba sur une pĂ©riode de trois mois allant du 18/09 au 12/12/2018. La phase qualitative a portĂ© sur les donnĂ©es de 35 entretiens individuels, approfondis et semi-structurĂ©s et neuf focus group, conduits auprès des gestantes, des Ă©poux des gestantes, des matrones et des tradipraticiens qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s de façon raisonnĂ©e, et 19 observations directes des plantes mĂ©dicinales photographiĂ©es. Les donnĂ©es qualitatives ont Ă©tĂ© analysĂ©es en contenu par thĂ©matique liĂ©es aux perceptions et pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique chez les gestantes. RĂ©sultats : Sur le plan qualitatif, les gestantes considèrent que la pratique de la phytothĂ©rapie assurait trois fonctions essentielles, Ă  savoir : faciliter l’accouchement, Ă©viter les complications, et conserver le patrimoine ancestral. Les consĂ©quences Ă©taient perçues de manière marginale concernant la phytothĂ©rapie, notamment : l’épuisement, les vertiges, l’hĂ©morragie et l’induction de la cĂ©sarienne. Conclusion : Notre Ă©tude a atteint les objectifs spĂ©cifiques ceux de : DĂ©terminer la frĂ©quence des gestantes de la phytothĂ©rapie qui est majoritaire 90,6%, Identifier les pratiques et leurs finalitĂ©s qui sont les feuilles, Ă©corces, poudre (lufumpa), dĂ©crire les plantes utĂ©rotonique : Mumono, Kivungwila, Kajima mbale, Mutula, explorer la perception : Faciliter l’accouchement, ouvrir le col, et s’accoucher rapidement, relever les risques effets secondaires : Ă©puisement, vertige, hĂ©morragie. Cette pratique suit une logique incitĂ©e par la connaissance des indications, des usages et de la facilitĂ© des formes, des posologies, des voies d’administration, etc.Contexte : L’utilisation des plantes mĂ©dicinales (phytothĂ©rapie) est une pratique bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systèmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique. L’objectif de ce travail est d’analyser les pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique par l’utilisation des plantes traditionnelles, par les gestantes au 3ème trimestre de la grossesse et Ă©valuer le niveau des connaissances sur ces pratiques pour les parties prenantes. MĂ©thodes : Nous avons menĂ© une Ă©tude de cas mixte, ayant compris une phase quantitative (QUAN) suivie d’une phase-2 qualitative (QUAL) dans le village de Mukabe Kasari, territoire de Lubudi dans la Province du Lualaba sur une pĂ©riode de trois mois allant du 18/09 au 12/12/2018. La phase qualitative a portĂ© sur les donnĂ©es de 35 entretiens individuels, approfondis et semi-structurĂ©s et neuf focus group, conduits auprès des gestantes, des Ă©poux des gestantes, des matrones et des tradipraticiens qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s de façon raisonnĂ©e, et 19 observations directes des plantes mĂ©dicinales photographiĂ©es. Les donnĂ©es qualitatives ont Ă©tĂ© analysĂ©es en contenu par thĂ©matique liĂ©es aux perceptions et pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique chez les gestantes. RĂ©sultats : Sur le plan qualitatif, les gestantes considèrent que la pratique de la phytothĂ©rapie assurait trois fonctions essentielles, Ă  savoir : faciliter l’accouchement, Ă©viter les complications, et conserver le patrimoine ancestral. Les consĂ©quences Ă©taient perçues de manière marginale concernant la phytothĂ©rapie, notamment : l’épuisement, les vertiges, l’hĂ©morragie et l’induction de la cĂ©sarienne. Conclusion : Notre Ă©tude a atteint les objectifs spĂ©cifiques ceux de : DĂ©terminer la frĂ©quence des gestantes de la phytothĂ©rapie qui est majoritaire 90,6%, Identifier les pratiques et leurs finalitĂ©s qui sont les feuilles, Ă©corces, poudre (lufumpa), dĂ©crire les plantes utĂ©rotonique : Mumono, Kivungwila, Kajima mbale, Mutula, explorer la perception : Faciliter l’accouchement, ouvrir le col, et s’accoucher rapidement, relever les risques effets secondaires : Ă©puisement, vertige, hĂ©morragie. Cette pratique suit une logique incitĂ©e par la connaissance des indications, des usages et de la facilitĂ© des formes, des posologies, des voies d’administration, etc

    Prévalence du surpoids et de l’obésité chez l’adolescent en milieu scolaire à Lubumbashi, République Démocratique du Congo

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    Introduction: le surpoids et l’obĂ©sitĂ© au cours de l’adolescence constituent un problème prĂ©occupant de santĂ© publique Ă  l’échelle mondiale en raison de leur retentissement potentiel sur la santĂ© et de leur frĂ©quence croissante. La prĂ©sente Ă©tude avait pour objectif de dĂ©terminer la prĂ©valence du surpoids et de l’obĂ©sitĂ© chez les adolescents scolarisĂ©s dans les Ă©tablissements publics et privĂ©s Ă  Lubumbashi, en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. MĂ©thodes: il s’agissait d’une Ă©tude transversale menĂ©e auprès de 5.341 adolescents âgĂ©s de 10 Ă  19 ans, dont 2.858 (53,5%) filles et 2.483 (46,5%) garçons ont constituĂ© notre Ă©chantillon. Pour chacun d’eux, nous avons mesurĂ© le poids et la taille puis calculĂ© l’indice de masse corporelle (IMC). RĂ©sultats: la moyenne du poids Ă©tait de 43,78 ± 11,62 kg (soit 42,39 ± 12,11 kg pour les garçons et 44,95 ± 11,04 kg pour les filles), celle de la taille Ă©tait de 151,30 ± 13,09 cm (soit 151,20 ± 14,64 cm pour les garçons et 151,38 ± 11,58 cm pour les filles) et celle de l’IMC Ă©tait de 18,82 ± 3,15 kg/m2 (soit 19,39 ± 3,39 kg/m2 pour les garçons et 18,17 ± 2,71 kg/m2 pour les filles). La prĂ©valence du surpoids Ă©tait de 8% et celle de l’obĂ©sitĂ© Ă©tait de 1%. Les filles Ă©taient significativement plus touchĂ©es par le surpoids (10,7% filles contre 5% garçons) et l’obĂ©sitĂ© (1,5 % filles contre 0,4% garçons) que les garçons. Conclusion: le surpoids et l’obĂ©sitĂ© chez les adolescents en milieu scolaire s’avèrent une rĂ©alitĂ© Ă  Lubumbashi. La dĂ©termination de la prĂ©valence du surpoids et de l’obĂ©sitĂ© pour cette catĂ©gorie d’âge au plan national est recommandable pour leurs prĂ©ventions et prises en charges

    Incidence and Predictors of Hand–Arm Musculoskeletal Complaints among Vibration-exposed African Cassava and Corn Millers

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    AbstractBackgroundCassava and corn milling is a growing small-scale enterprise in Africa. We aimed to determine the incidence of hand–arm musculoskeletal complaints among vibration-exposed Congolese cassava and corn millers in the previous 12 months.MethodsA cross-sectional study was conducted, prior to a follow-up study, from March to May 2013 among cassava/corn millers in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo, in which 365 millers age-matched to 365 civil workers anonymously answered a questionnaire.ResultsOverall incidence of hand–arm musculoskeletal complaints was 25.8% in millers (vs. 5.2% in civil workers; p < 0.001). The risk of experiencing musculoskeletal symptoms was seven times higher in millers [vs. civil workers; odds ratio (OR) = 7.10; 95% confidence interval (CI): 4.03–12.50; p < 0.0001]; 2.4 times higher in smoking millers (vs. smoking civil office workers; OR = 2.36; 95% CI: 1.42–3.88; p < 0.001); 3.6 times higher in millers with longer daily exposure (> 8 hours; vs. those working ≤ 8 hours; OR = 3.56; 95% CI: 1.93–3.61; p = 0.026); and 7.4 times higher in young millers (vs. older millers, OR = 7.39; 95% CI: 1.29–75.52; p < 0.001). Smoking, number of cigarettes, and daily exposure duration were positively correlated with musculoskeletal complaints.ConclusionThis study revealed a relatively high incidence of musculoskeletal complaints among African cassava and corn millers. The use of anti-vibration protective equipment and the regulation of this hazardous occupation may reduce the burden of musculoskeletal disorders in millers
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