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    Les ministres en RĂ©volution (1789-1795). Du gouvernement Ă  l'administration

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    La crainte du « despotisme ministĂ©riel » est un point de ralliement des idĂ©ologies anti-absolutistes du XVIIIe siĂšcle. Chacune dĂ©fend, en effet, une nouvelle organisation du gouvernement dont les ministres ne seraient plus les organes. Si les parlementaires et les aristocrates Ă©chouent Ă  renverser le rĂ©gime absolutiste et ses puissants ministres, les États gĂ©nĂ©raux de 1789 surmontent la rĂ©sistance opposĂ©e par le Conseil du roi et se transforment en AssemblĂ©e nationale constituante. La rĂ©daction d’une constitution doit alors permettre de sĂ©parer les pouvoirs et de limiter le gouvernement du roi et de ses ministres. La loi des 27 avril-25 mai 1791, relative au ministĂšre, et la Constitution du 3 septembre 1791 dĂ©terminent ainsi l’organisation des dĂ©partements ministĂ©riels, les fonctions de chaque ministre et celles collectivement exercĂ©es par le Conseil. Les agents du pouvoir exĂ©cutif jouent dĂ©sormais un rĂŽle secondaire dans le gouvernement de la nation, d’autant plus que l’AssemblĂ©e lĂ©gislative et ses comitĂ©s, prenant l’ascendant sur eux, posent les fondements d’un rĂ©gime d’assemblĂ©e. La chute de la monarchie le 10 aoĂ»t 1792 accentue cette domination du pouvoir lĂ©gislatif. HabilitĂ©e Ă  Ă©lire les ministres, la Convention nationale accapare toutes leurs anciennes attributions gouvernementales, qu’elle exerce par l’intermĂ©diaire de ses comitĂ©s de gouvernement, dont les membres, bien qu’ils demeurent irresponsables, s’apparentent Ă  de nouveaux ministres-gouvernants. Les membres du Conseil exĂ©cutif provisoire instituĂ© le 10 aoĂ»t 1792 sont, par opposition, des ministres-exĂ©cutants dĂ©pendants du corps lĂ©gislatif et cantonnĂ©s dans l’exercice d’activitĂ©s subalternes. Leurs fonctions se trouvant rĂ©duites Ă  celles de chefs d’une administration, ils sont remplacĂ©s par de nouvelles institutions, les commissions exĂ©cutives, en avril 1794.Le rĂ©sumĂ© en anglais n'a pas Ă©tĂ© communiquĂ© par l'auteur

    Advances in pulmonary hypertension diagnosis and risk stratification.

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    editorial reviewedPulmonary hypertension (PH) is a common clinical condition linked to chronic cardiopulmonary illnesses. It must be distinguished from pulmonary arterial hypertension (PAH), a rare disease characterized by a specific involvement of the pulmonary arterial bed. An early diagnosis and accurate classification by a multidisciplinary team are necessary for a multimodal and individualized therapy approach. This article aims to provide a summary of the most recent ESC/ERS recommendations published in 2022.L’hypertension pulmonaire (HTP) est une entitĂ© clinique frĂ©quemment retrouvĂ©e chez les patients atteints d’affections cardio-pulmonaires chroniques. Elle est Ă  diffĂ©rentier de l’hypertension artĂ©rielle pulmonaire (HTAP) qui est, quant Ă  elle, une maladie rare caractĂ©risĂ©e par une atteinte spĂ©cifique du lit artĂ©riel pulmonaire. Une identification prĂ©coce et une classification correcte, en Ă©quipe pluridisciplinaire, sont primordiales pour une prise en charge thĂ©rapeutique multimodale et personnalisĂ©e. Cet article a pour but de rĂ©sumer, de façon pratique, les derniĂšres recommandations des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes de cardiologie (ESC) et de pneumologie (ERS) publiĂ©es en 2022

    Les ministres en RĂ©volution (1789-1795). Du gouvernement Ă  l'administration

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    La crainte du « despotisme ministĂ©riel » est un point de ralliement des idĂ©ologies anti-absolutistes du XVIIIe siĂšcle. Chacune dĂ©fend, en effet, une nouvelle organisation du gouvernement dont les ministres ne seraient plus les organes. Si les parlementaires et les aristocrates Ă©chouent Ă  renverser le rĂ©gime absolutiste et ses puissants ministres, les États gĂ©nĂ©raux de 1789 surmontent la rĂ©sistance opposĂ©e par le Conseil du roi et se transforment en AssemblĂ©e nationale constituante. La rĂ©daction d’une constitution doit alors permettre de sĂ©parer les pouvoirs et de limiter le gouvernement du roi et de ses ministres. La loi des 27 avril-25 mai 1791, relative au ministĂšre, et la Constitution du 3 septembre 1791 dĂ©terminent ainsi l’organisation des dĂ©partements ministĂ©riels, les fonctions de chaque ministre et celles collectivement exercĂ©es par le Conseil. Les agents du pouvoir exĂ©cutif jouent dĂ©sormais un rĂŽle secondaire dans le gouvernement de la nation, d’autant plus que l’AssemblĂ©e lĂ©gislative et ses comitĂ©s, prenant l’ascendant sur eux, posent les fondements d’un rĂ©gime d’assemblĂ©e. La chute de la monarchie le 10 aoĂ»t 1792 accentue cette domination du pouvoir lĂ©gislatif. HabilitĂ©e Ă  Ă©lire les ministres, la Convention nationale accapare toutes leurs anciennes attributions gouvernementales, qu’elle exerce par l’intermĂ©diaire de ses comitĂ©s de gouvernement, dont les membres, bien qu’ils demeurent irresponsables, s’apparentent Ă  de nouveaux ministres-gouvernants. Les membres du Conseil exĂ©cutif provisoire instituĂ© le 10 aoĂ»t 1792 sont, par opposition, des ministres-exĂ©cutants dĂ©pendants du corps lĂ©gislatif et cantonnĂ©s dans l’exercice d’activitĂ©s subalternes. Leurs fonctions se trouvant rĂ©duites Ă  celles de chefs d’une administration, ils sont remplacĂ©s par de nouvelles institutions, les commissions exĂ©cutives, en avril 1794.Le rĂ©sumĂ© en anglais n'a pas Ă©tĂ© communiquĂ© par l'auteur

    Ministers in Revolution (1789-1795) : From government to administration

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    La crainte du « despotisme ministĂ©riel » est un point de ralliement des idĂ©ologies anti-absolutistes du XVIIIe siĂšcle. Chacune dĂ©fend, en effet, une nouvelle organisation du gouvernement dont les ministres ne seraient plus les organes. Si les parlementaires et les aristocrates Ă©chouent Ă  renverser le rĂ©gime absolutiste et ses puissants ministres, les États gĂ©nĂ©raux de 1789 surmontent la rĂ©sistance opposĂ©e par le Conseil du roi et se transforment en AssemblĂ©e nationale constituante. La rĂ©daction d’une constitution doit alors permettre de sĂ©parer les pouvoirs et de limiter le gouvernement du roi et de ses ministres. La loi des 27 avril-25 mai 1791, relative au ministĂšre, et la Constitution du 3 septembre 1791 dĂ©terminent ainsi l’organisation des dĂ©partements ministĂ©riels, les fonctions de chaque ministre et celles collectivement exercĂ©es par le Conseil. Les agents du pouvoir exĂ©cutif jouent dĂ©sormais un rĂŽle secondaire dans le gouvernement de la nation, d’autant plus que l’AssemblĂ©e lĂ©gislative et ses comitĂ©s, prenant l’ascendant sur eux, posent les fondements d’un rĂ©gime d’assemblĂ©e. La chute de la monarchie le 10 aoĂ»t 1792 accentue cette domination du pouvoir lĂ©gislatif. HabilitĂ©e Ă  Ă©lire les ministres, la Convention nationale accapare toutes leurs anciennes attributions gouvernementales, qu’elle exerce par l’intermĂ©diaire de ses comitĂ©s de gouvernement, dont les membres, bien qu’ils demeurent irresponsables, s’apparentent Ă  de nouveaux ministres-gouvernants. Les membres du Conseil exĂ©cutif provisoire instituĂ© le 10 aoĂ»t 1792 sont, par opposition, des ministres-exĂ©cutants dĂ©pendants du corps lĂ©gislatif et cantonnĂ©s dans l’exercice d’activitĂ©s subalternes. Leurs fonctions se trouvant rĂ©duites Ă  celles de chefs d’une administration, ils sont remplacĂ©s par de nouvelles institutions, les commissions exĂ©cutives, en avril 1794.Le rĂ©sumĂ© en anglais n'a pas Ă©tĂ© communiquĂ© par l'auteur

    Simple négligence ou malveillance contre-révolutionnaire ?

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    Depuis le commencement de la RĂ©volution française, les ministres sont rĂ©duits Ă  un rĂŽle de simples exĂ©cutants de la loi, ne disposant d’aucune volontĂ© propre. Lorsque cette obligation n’est pas respectĂ©e, l’AssemblĂ©e nationale essaie constamment de mettre en jeu leur responsabilitĂ©. Si cette responsabilitĂ© ministĂ©rielle a Ă©tĂ© trĂšs Ă©tudiĂ©e dans les ouvrages d’histoire constitutionnelle, son Ă©ventuel usage politique pour sanctionner la nonchalance d’un agent du pouvoir exĂ©cutif (sa responsabil..
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