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    Fair Value Accounting and the Financial Crisis: Messenger or Contributor? / Comptabilisation à la juste valeur et crise financière : rôle indicatif ou contributif?

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    Did fair value accounting play a role in the current financial crisis? This appendix explores the issue. Fair value accounting implies that assets and liabilities get measured and reflected on a firm`s financial statements at their market value, or close substitutes. Extensive academic research done over the past 20 years shows that financial statements that reflect the market values of assets or liabilities provide information that is relevant to investors. In other context, fair value accounting is just a messenger carrying bad news. In contrast, there is also another research stream which is quite critical of the perceived merits of fair value accounting, and which worries about how it undermines what constitutes the core of financial reporting. More specifically, it is argued that fair value accounting is difficult to verify, may be based on unreliable assumptions or hypotheses and provides management with too much discretion into the preparation of financial statements. Hence, according to this view, fair value accounting is not necessarily a neutral or unbiased messenger. Moreover, fair value accounting creates a circular dynamic in financial reporting, with markets providing the input for the measurement of many assets, thus affecting reported earnings which are then used by analysts and investors to assess a firm’s market value. If markets become volatile, as has been the case in recent months, reported earnings also become more volatile, thus feeding investors apprehensions. Therefore, since fair value accounting is associated with more volatile and less conservative financial statements and, it may have allowed managers to delay the day of recognition as well as distorted investors and regulators’ perceptions of financial performance and stability at the end of the financial bubble. However, once the economic pendulum swung back, fair value accounting may have magnified their views as to the severity of the current financial crisis, hence accelerating some negative trends. La comptabilisation à la juste valeur a-t-elle joué un rôle dans la crise financière actuelle ? Cette question fait l’objet de la présente annexe. La comptabilisation à la juste valeur implique que les actifs et les passifs sont mesurés et constatés aux états financiers d’une firme selon leur valeur marchande ou selon de proches substituts. Les recherches universitaires exhaustives qui ont été effectuées au cours des 20 dernières années démontrent que les états financiers reflétant la valeur marchande des actifs ou des passifs fournissent une information pertinente pour les investisseurs. Dans ce contexte, la comptabilisation à la juste valeur n’est que l’indication de mauvaises nouvelles. À l’opposé, il existe un autre axe de recherche qui est très critique à l’égard des avantages attribués à la comptabilisation à la juste valeur et qui s’inquiète du fait que ce modèle fragilise l’essence même de l’établissement des états financiers. Plus particulièrement, certaines études font valoir que la comptabilisation à la juste valeur est difficile à vérifier, qu’elle peut être fondée sur des postulats ou des hypothèses peu fiables et qu’elle accorde trop de pouvoirs discrétionnaires aux gestionnaires en ce qui a trait à l’établissement des états financiers. Ce point de vue laisse donc à penser que la comptabilisation à la juste valeur ne transmet pas nécessairement un message neutre et objectif. Qui plus est, la comptabilisation à la juste valeur crée une dynamique circulaire sur le plan de la présentation de la situation financière puisque les marchés fournissent les données utilisées pour mesurer de nombreux actifs, influençant ainsi les bénéfices constatés qui sont ensuite consultés par les analystes et les investisseurs en vue d’établir la valeur marchande d’une firme. Si les marchés deviennent volatils, comme ce fut le cas au cours des derniers mois, les bénéfices constatés deviennent aussi plus volatils, alimentant ainsi l’appréhension des investisseurs. Par conséquent, la comptabilisation à la juste valeur étant associée à des états financiers plus volatils et moins conservateurs, cela peut avoir permis aux gestionnaires de retarder la constatation et de fausser les perceptions des investisseurs et des organismes de réglementation concernant le rendement et la stabilité financière à la fin de la bulle financière. Toutefois, au retour du balancier, la comptabilisation à la juste valeur peut avoir amplifié leur interprétation de la gravité de la crise financière actuelle, augmentant ainsi certaines tendances négatives.fair-value Accounting, governance, risk management, comptabilité à la juste valeur, gouvernance, gestion du risque

    Fair Value Accounting and the Financial Crisis: Messenger or Contributor?

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    Did fair value accounting play a role in the current financial crisis? This appendix explores the issue. Fair value accounting implies that assets and liabilities get measured and reflected on a firm`s financial statements at their market value, or close substitutes. Extensive academic research done over the past 20 years shows that financial statements that reflect the market values of assets or liabilities provide information that is relevant to investors. In other context, fair value accounting is just a messenger carrying bad news. In contrast, there is also another research stream which is quite critical of the perceived merits of fair value accounting, and which worries about how it undermines what constitutes the core of financial reporting. More specifically, it is argued that fair value accounting is difficult to verify, may be based on unreliable assumptions or hypotheses and provides management with too much discretion into the preparation of financial statements. Hence, according to this view, fair value accounting is not necessarily a neutral or unbiased messenger. Moreover, fair value accounting creates a circular dynamic in financial reporting, with markets providing the input for the measurement of many assets, thus affecting reported earnings which are then used by analysts and investors to assess a firm’s market value. If markets become volatile, as has been the case in recent months, reported earnings also become more volatile, thus feeding investors apprehensions. Therefore, since fair value accounting is associated with more volatile and less conservative financial statements and, it may have allowed managers to delay the day of recognition as well as distorted investors and regulators’ perceptions of financial performance and stability at the end of the financial bubble. However, once the economic pendulum swung back, fair value accounting may have magnified their views as to the severity of the current financial crisis, hence accelerating some negative trends. La comptabilisation à la juste valeur a-t-elle joué un rôle dans la crise financière actuelle ? Cette question fait l’objet de la présente annexe. La comptabilisation à la juste valeur implique que les actifs et les passifs sont mesurés et constatés aux états financiers d’une firme selon leur valeur marchande ou selon de proches substituts. Les recherches universitaires exhaustives qui ont été effectuées au cours des 20 dernières années démontrent que les états financiers reflétant la valeur marchande des actifs ou des passifs fournissent une information pertinente pour les investisseurs. Dans ce contexte, la comptabilisation à la juste valeur n’est que l’indication de mauvaises nouvelles. À l’opposé, il existe un autre axe de recherche qui est très critique à l’égard des avantages attribués à la comptabilisation à la juste valeur et qui s’inquiète du fait que ce modèle fragilise l’essence même de l’établissement des états financiers. Plus particulièrement, certaines études font valoir que la comptabilisation à la juste valeur est difficile à vérifier, qu’elle peut être fondée sur des postulats ou des hypothèses peu fiables et qu’elle accorde trop de pouvoirs discrétionnaires aux gestionnaires en ce qui a trait à l’établissement des états financiers. Ce point de vue laisse donc à penser que la comptabilisation à la juste valeur ne transmet pas nécessairement un message neutre et objectif. Qui plus est, la comptabilisation à la juste valeur crée une dynamique circulaire sur le plan de la présentation de la situation financière puisque les marchés fournissent les données utilisées pour mesurer de nombreux actifs, influençant ainsi les bénéfices constatés qui sont ensuite consultés par les analystes et les investisseurs en vue d’établir la valeur marchande d’une firme. Si les marchés deviennent volatils, comme ce fut le cas au cours des derniers mois, les bénéfices constatés deviennent aussi plus volatils, alimentant ainsi l’appréhension des investisseurs. Par conséquent, la comptabilisation à la juste valeur étant associée à des états financiers plus volatils et moins conservateurs, cela peut avoir permis aux gestionnaires de retarder la constatation et de fausser les perceptions des investisseurs et des organismes de réglementation concernant le rendement et la stabilité financière à la fin de la bulle financière. Toutefois, au retour du balancier, la comptabilisation à la juste valeur peut avoir amplifié leur interprétation de la gravité de la crise financière actuelle, augmentant ainsi certaines tendances négatives.fair-value Accounting, governance, risk management, comptabilité à la juste valeur, gouvernance, gestion du risque

    Fair Value Accounting

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    The paper provides a genesis of fair value accounting (FVA) and reviews some research and empirical evidence that are relevant to the debate surrounding its use. We also comment on FVA’s role in the financial crisis: was it just the messenger of bad news or was it “procyclical,” contributing to the sad state of the economy in addition to reporting on it? We briefly characterize FVA as comprising three levels of valuation: level 1 for assets/liabilities for which market values are directly observable, level 2 for assets/liabilities for which market-derived inputs, but not prices, are observable and level 3 for assets/liabilities which value is derived from models. We conclude that the use of FVA by regulators was probably procyclical for level 1 FVA assets, i.e., those assets which accounting values were based upon directly observable market prices. In contrast, accounting values for FVA assets that were not actively traded (levels 2 and 3) probably lagged market developments and were likely biased in their valuation. Our analysis also suggests that the appropriateness of FVA-derived valuation is conditional upon market conditions (efficiency and liquidity), and that fundamental valuation drivers such as an asset/ liability underlying cash flows are still relevant valuation inputs despite the existence of concurrent market prices. The paper concludes with some observations regarding the role of auditors, regulators, standard-setters and investors regarding FVA-derived information. Le document présente une genèse de la comptabilisation à la juste valeur et revoit certains travaux de recherche et certaines preuves empiriques qui sont pertinents dans le cadre du débat entourant le recours à cette méthode. Nous commentons aussi le rôle de la comptabilisation à la juste valeur dans le contexte de la crise financière : a-t-elle simplement été un indicateur de mauvaises nouvelles ou a-t-elle été « procyclique », c’est-à-dire a-t-elle contribué à la triste situation économique en plus d’informer sur celle-ci ? Nous décrivons brièvement la comptabilisation à la juste valeur comme étant constituée de trois niveaux d’évaluation : le niveau 1 pour les actifs/passifs dont la valeur de marché est directement observable ; le niveau 2 pour les actifs/passifs dont les données issues du marché, mais non les prix, sont observables ; et le niveau 3 pour les actifs/passifs dont la valeur est obtenue à partir de modèles. Nous concluons que le recours à la méthode de comptabilisation à la juste valeur par les organismes de réglementation a probablement été procyclique dans le cas des éléments d’actif du niveau 1 évalués selon cette méthode, c’est-à-dire les actifs dont les valeurs comptables était fondées sur les prix du marché directement observables. En comparaison, les valeurs comptables établies selon la comptabilisation à la juste valeur dans le cas des éléments d’actif qui n’étaient pas fortement négociés (niveaux 2 et 3) ont probablement pris du recul par rapport à l’évolution du marché et ont vraisemblablement fait l’objet d’opinions biaisées quant à leur estimation. Notre analyse permet aussi de penser que la pertinence de l’évaluation selon la comptabilisation à la juste valeur est tributaire des conditions du marché (efficience et fluidité) et que les facteurs d’évaluation fondamentaux, dont les flux de trésorerie sous-jacents aux actifs/passifs, sont toujours pertinents malgré l’existence de prix du marché parallèles. En terminant, le document offre des observations au sujet du rôle des vérificateurs, des organismes de réglementation et de normalisation, ainsi que des investisseurs en ce qui a trait à l’information qui se dégage de la comptabilisation à la juste valeur.Fair value accounting, procyclicality, liquidity crisis, fair market value, market efficiency, bubble, comptabilisation à la juste valeur, procyclicalité, crise de liquidité, juste valeur marchande, efficience du marché, bulle

    LES MODES DE DIVULGATION D'INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES : UNE ANALYSE INTERSECTORIELLES

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    Le présent article s'intéresse à la divulgation d'informations environnementales et s'appuie sur la théorie des coûts d'information et la théorie de la légitimité. Le but de l'étude est double : évaluer l'ampleur de la divulgation environnementale par Internet et; analyser les déterminants de la divulgation environnementale par médium traditionnel et sur le Web. En ce qui concerne les déterminants de la divulgation environnementale, il ressort des résultats que le degré d'asymétrie d'information, la capacité de l'entreprise de supporter des coûts exclusifs affectent la stratégie de divulgation environnementale, que ce soit dans les rapports annuels ou sur le Web. Le seul élément qui se dégage de la stratégie de communication sur le Web par rapport au rapport annuel est le niveau d'exposition de l'entreprise aux médias par rapport à sa performance environnementale. On constate une relation plus directe entre la communication environnementale par le Web en réponse aux pressions des médias que la communication dans le rapport annuel. Le même phénomène est observé en ce qui concerne l'information divulguée à la fois sur le Web et dans le rapport annuel. Autant pour le rapport annuel que pour le Web, la divulgation environnementale est tributaire du secteur d'activité et des caractéristiques propres aux entreprises : l'âge des immobilisations et la taille. Enfin, nous constatons un grand chevauchement entre la divulgation par médium traditionnel et la divulgation sur le Web. Bref, le potentiel du Web en tant que plate-forme de communication ne semble pas être pleinement exploité.Information environnementale; coûts exclusifs; coûts d'information; théorie de la légitimité

    Le coût implicite de la pollution industrielle imputé aux entreprises : une étude de valorisation

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    L’objet de la présente recherche est de quantifier l’incidence sur la valeur d’une entreprise de la prise en compte, par les investisseurs, de son bilan environnemental. Il est présumé qu’un coût implicite est imposé à chaque entreprise par les marchés boursiers selon la qualité de son bilan environnemental. Ce coût implicite n’apparaît pas aux états financiers de l’entreprise, mais son existence peut avoir des conséquences explicites sur sa performance financière future.La relation statistique entre le bilan environnemental d’une firme, mesuré par son niveau de pollution, et sa valeur boursière est quantifiée au moyen de deux modèles de valorisation : un premier modèle est basé sur l’équation comptable fondamentale (bilan) et un second, sur le bénéfice comptable, alors considéré comme indice de valeur. L’échantillon comprend des entreprises canadiennes cotées à la Bourse en provenance de trois secteurs d’activité différents.Pour les secteurs des pâtes et papiers, des produits chimiques et des raffineries, il apparaît que le marché attribue un coût implicite important à une mauvaise performance environnementale. Toutefois, pour le secteur de l’acier, des métaux et des mines, les résultats sont plus mitigés. En outre, il semble que le multiple de valorisation du bénéfice est plus élevé (plus faible) pour les entreprises (ne) se conformant (pas) aux normes environnementales.The purpose of this study is to evaluate how investors take a firm's industrial pollution into account when determining its stock market value. In fact, it is assumed that an implicit cost is attributed to a firm's stock market valuation as a result of its industrial pollution performance. Such a cost is deemed to be implicit since it does not appear in a firm's financial statements. However, its existence could well have an explicit impact of a firm's future financial performance.The relation between a firm's industrial pollution performance, as proxied by its water pollution level, and its stock market value is inferred from two valuation models: the first model relies on the accounting identity and focuses on the balance sheet while the second model relies on the income statement and focuses on reported net earnings. The sample is comprised of Canadian fîrms from three different industries that are listed on a major stock exchange.Results show that pulp and paper firms, as well as chemical and oil refining firms, appear to bear a significant implicit cost as a result of their industrial pollution. However, the magnitude of the implicit cost assigned to steel, metal and mining firms appears to be relatively weak. Moreover, it appears that firms' earnings multiples are higher (lower) if they (do not) conform to environmental regulations

    La crise financière vue par un banquier

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    Au cours des dernières années, Robert Amzallag, Fellow invité du CIRANO, s’est beaucoup intéressé à la recherche et aux activités de transfert menées par le Groupe Finance. Il a proposé des initiatives sur des sujets d’actualité touchant le marché financier de Montréal. Notamment à titre de Président et chef de la direction de BNP Paribas (Canada), Monsieur Amzallag est bien placé pour faire des observations éclairées sur la crise financière. La présentation de monsieur Amzallag consiste en une analyse rétrospective des causes fondamentales de la crise, suivie d’une réflexion sur les événements à prévoir. Pour ce qui est des causes, il isole trois tendances qui ont pris de l’ampleur au cours des dernières décennies. Ces tendances comprennent l’érosion de certains facteurs de stabilisation, particulièrement dans le marché du crédit, qui contribuent à des concentrations excessives du risque. Dans une perspective d’avenir, monsieur Amzallag explore les implications de trois scénarios ou réponses liés à la crise. Les deux premiers scénarios représentent l’application de règles de conduite reflétant les sensibilités politiques établies. Le troisième scénario consiste en une réévaluation sérieuse des différentes fonctions que les partenaires clés, gouvernements, banques centrales, organismes de réglementation et institutions financières, devraient assumer et devraient avoir la latitude nécessaire pour l’assumer. Nous avons aussi invité monsieur Michel Magnan, Fellow CIRANO et professeur à l’École de gestion John Molson, Université Concordia à présenter un survol de la controverse entourant l’évaluation des prix du marché, une question qui constitue, d’après monsieur Amzallag, un aspect important de la crise. Il examine les fondements théoriques et empiriques de la comptabilisation de la juste valeur [fair value accounting (FVA)]. D’après le professeur Magnan, il existe des preuves appuyant la théorie selon laquelle la FVA ne constitue pas seulement un messager, mais qu’elle peut avoir contribué à l’accélération de la crise. Dans les annexes qui suivent les interventions des invités, le Groupe Finance a préparé un graphique permettant de présenter des séries chronologiques des principaux indicateurs financiers par rapport au contexte historique de la crise. Nous avons également préparé une introduction aux produits structurés, incluant les obligations synthétiques adossées à des prêts (synthetic collateralized debt obligations - cdos), lesquels ont joué un rôle de premier plan dans la crise actuelle. Cette présentation nous amène naturellement à un module logiciel élaboré au CIRANO et qui explore les dimensions que prennent ces produits dans le cadre de la gestion du risque.

    Fair Value Accounting: Information or Confusion for Financial Markets?

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    The recent financial crisis has led to a critical evaluation of the role that fair value accounting may have played in undermining the stability of the financial system. Reacting to the pressures of banking regulators and governments, standard-setters have brought forward additional guidance on the application of fair value accounting. This paper examines if and how fair value reporting by U.S. commercial banks during the 1996-2009 period influences the quality of information used by financial analysts. Our results show that, overall, the greater the extent of a bank’s assets and liabilities reported at fair value, the more dispersed are analysts’ earnings forecasts. Moreover, as the proportion of assets measured at fair value increases, properties of analysts’ forecasts become less desirable, showing a decrease in the precision of public or private information. The informational properties of fair value disclosure decrease as we move from level 2 to mark-to-model data (level 3). Nevertheless, additional analyses suggest that the disclosure of levels has been beneficial to investors as it enhanced private information precision resulting in more accurate and less dispersed analysts’ forecasts. Finally, the disclosure about the valuation of assets that are measured at fair value on a non-recurring basis reduces accuracy and public information precision while enhancing dispersion. La récente crise financière a amené une réévaluation du rôle que l’utilisation de la comptabilité à la juste valeur peut avoir sur la stabilité du système bancaire. Suite à l’intervention des organismes de réglementation des banques et de certains gouvernements, les normalisateurs comptables ont élaboré davantage les paramètres de mise en œuvre de la comptabilité à la juste valeur. Cette recherche examine si et comment l’utilisation de la comptabilité à la juste valeur par les banques américaines entre 1996 et 2009 a influencé la qualité de l’information accessible aux analystes financiers pour la préparation de leurs prévisions. Nos résultats montrent, qu’en général, plus grande est la proportion de l’actif et du passif d’une banque qui repose sur la comptabilité à la juste valeur, plus grande est la dispersion des prévisions de bénéfices effectuées par les analystes. En outre, une augmentation de la proportion de l’actif mesuré à la juste valeur est associée avec un environnement informationnel moins favorable pour les analystes (diminution dans la précision de l’information privée et de l’information publique). Cet effet est accentué pour l’actif ou le passif mesuré de niveau 3 (mesure selon modèle). Cependant, la décision récente de divulguer les niveaux d’évaluation à la juste valeur (niveaux 1, 2 et 3) a amélioré la précision et le consensus des prévisions de bénéfice des analystes. Finalement, la divulgation de l’évaluation d’actifs qui sont mesurés à la juste valeur mais sur une base ponctuelle et non-récurrente semble réduire la précision des prévisions de bénéfice.Fair value accounting, governance, risk management, earnings forecasts analysts, valuation of assets disclosure, Comptabilité à la juste valeur, gouvernance, prévisions de bénéfices des analystes, divulgation de l’évaluation d’actifs

    LA RELATION ENTRE L'OCTROI D'OPTIONS SUR ACTIONS ET LES INDICATEURS COMPTABLES ET FINANCIERS : UNE ÉTUDE CANADIENNE

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    Notre étude s'intéresse à la relation entre les octrois d'options sur actions et la performance organisationnelle de l'entreprise. Notre premier objectif est d'évaluer dans quelle mesure l'ampleur des octrois d'options d'achat d'actions est influencée par la performance organisationnelle . Dans un deuxième temps, il s'agit d'évaluer l'incidence que peut avoir l'ampleur de l'octroi sur la performance organisationnelle future. Nos résultats indiquent que l'ampleur de l'octroi d'options d'achat d'actions est positivement reliée à la performance boursière des entreprises, Quant au deuxième objectif, nos résultats montrent une relation significative entre l'ampleur des options octroyées et la performance subséquente des entreprises, mais seulement dans le cas d'un contrôle d'actionnariat restreint et pour une courte période, c'est-à-dire pour l'année qui suit l'octroi.Octrois d'options d'achat d'actions; performance organisationnelle; rémunération incitative
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