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    Sécurité d’État et insécurité nationale au Mali: les logiques illogiques des régimes sécuritaires

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    De 1963 à janvier 2012, la République du Mali – État et communautés – est confrontée à une série de crises multidimensionnelles. Malgré la signature d’un accord de paix issu du Processus d’Alger en juin 2015, le monopole et l’initiative de la violence illégitime reviennent aux mouvements rebelles du Nord Mali et à leurs alliés maghrébins. Le conflit fait référence aux revendications séparatistes ou religieuses des communautés touareg, arabe et peulh. Assisté par la communauté internationale, l’État-nation, assimilé à sa composante Bambara, peine à faire face à la diversité des défis sécuritaires. Encore faut-il que les Maliens puissent se donner sincèrement la volonté politique de dialoguer et de partager une vision commune du pays et de la sous-région sahélienne en lieu et place des incantations magiques à usage spectaculaire en cours.English AbstractFrom 1963 to January 2012, the Republic of Mali was confronted with a series of multidimensional crises. Despite the signing of a Peace Agreement resulting from the Algiers process in June 2015, the monopoly and the initiative of illegitimate violence belonged to the rebel movements of North Mali and their Maghreb allies. The conflict invoked separatist or religious claims of the Tuareg, Arab and Peulh communities. Assisted by the international community, the nation-state, immersed in a Bambara identity, struggled to cope with its diverse security challenges. The article argues that Malians must embrace the political will to engage with each other and share a common vision of the country and the Sahelian sub-region instead of resorting to the spectacle of magical incantations that we see today

    Gestion intégrée des ressources naturelles en zones inondables tropicales

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    De par leur richesse en ressources naturelles renouvelables, les zones inondables tropicales revêtent un intérêt social et économique majeur pour les pays en développement. Cependant, les fleuves tropicaux sont aujourd'hui de plus en plus aménagés pour satisfaire les besoins liés à de nouvelles activités. Les zones jusque-là régulièrement inondées par la crue annuelle se réduisent ou alors les rythmes de leur inondation sont profondément modifiés. Les impacts de tels changements sont nombreux et portent atteinte à la biodiversité et à la durabilité des systèmes d'exploitation. Il s'avère alors nécessaire de définir de nouvelles approches de la gestion de l'eau, des espaces et des ressources vivantes, qui tout à la fois préservent les écosystèmes et prennent en considération les besoins des différents usagers. Tel est l'objectif de cet ouvrage qui pose, dans un premier temps, la problématique sociétale autour de laquelle cette gestion doit être repensée, en faisant apparaître la diversité d'acteurs et d'institutions concernés. Il présente ensuite les acquis les plus récents de la recherche sur le fonctionnement de ces écosystèmes ainsi que sur les pratiques et stratégies déployées par les populations qui les exploitent. Enfin est abordée la question des instruments à mettre en place pour assurer l'effectivité d'une gestion durable des zones inondables tropicales : après avoir fait le point sur les apports de la recherche concernant les outils de traitement et de partage de l'information environnementale, l'ouvrage se termine par un débat sur les conditions de création et de fonctionnement des institutions de suivi, de concertation et de décision
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