68 research outputs found
What Drives Online Transparency Practices at the Local Level? Evidence from 2222 Municipalities in Switzerland
info:eu-repo/semantics/publishe
Transparency and trust in government (2007–2014): a comparative study
This article exposes contemporary approaches to transparency and trust. It explores the links between the two concepts in 10 countries between 2007 and 2014, using open data indexes and access to information requests as proxies for transparency. So far, most studies have focused on conceptual models, specific aspects of transparency in particular case studies or have compared legal frameworks from different countries. Here, data about citizens’ requests to get access to administrative documents have been gathered. This dataset, combined with existing indexes on open data and government, has enabled us to establish a national ranking, particularly useful in a comparative perspective. Data about trust have been collected from reports published by international organisations. Key findings prove that there is no sharp decline of trust in government in all countries considered in this article. They also tend to show that transparency and trust in government are not systematically positively associated. Therefore, this article challenges the common assumption, mostly found in the normative literature, about a positive interrelation between the two, where trust in government is conceived as a beneficial effect of administrative transparency. Finally, it suggests that mis(trust) may be considered a key driver of transparency and would as such call for more transparency from public bodies
Les effets de la transparence sur la confiance des citoyens - Clarification conceptuelle et étude de cas empirique au niveau local
Principe central de bonne gouvernance, la transparence puise ses racines philosophiques à l’époque des Lumières. Elle fait écho aux idéaux démocratiques, puisque seul un public « éclairé » – à même de comprendre les enjeux – est en mesure de participer pleinement à la vie politique. Dans le même temps, cette acquisition d’information permet aux gouvernés d’opérer une surveillance de l’exercice du pouvoir, tout en favorisant une conduite intègre des gouvernants, désormais soumis au « tribunal de l’opinion publique ». Dans cette perspective, la transparence est synonyme d’équilibre dans l’échange d’informations entre les citoyens et l’État.
Toutefois, le rapport asymétrique entre l’information détenue par les administrations et la population tend à se creuser, ravivant l’idée qu’un rééquilibrage devient nécessaire. De ce point de vue, un nombre croissant de pays ont adopté des lois d’accès aux documents officiels, sous réserve d’exceptions. Le niveau plus élevé d’information disponible doit mener les citoyens à une évaluation plus forte des organisations publiques, dans une logique émancipatoire. Ceci augmente la valeur instrumentale de la transparence, louée pour ses effets positifs sur la participation et la confiance citoyenne, la réduction de la corruption et le fonctionnement plus efficient des administrations.
Bien que les bénéfices attendus de la transparence soient défendus par de nombreux acteurs, peu d’études empiriques ont évalué la portée des réformes en cours, notamment sur la confiance. Cette thèse de doctorat s’est penchée sur une étude de cas au niveau local en Suisse, visant précisément à tester si une exposition plus forte à l’information permettait effectivement de renforcer la confiance dans les autorités en charge du développement de l’aéroport civil de Sion. Les résultats montrent que si la composante quantitative de la transparence n’exerce pas d’influence significative, les perceptions des sondés en matière d’accessibilité et de qualité du contenu comptent énormément. Ainsi, la transparence telle qu’elle est perçue prévaut sur le volume d’information disponible et consultée.
Sur le plan théorique, les conclusions de cette thèse invitent les recherches futures à repenser le lien unidirectionnel entre transparence et confiance, et à se distancier d’une vision purement quantitative de l’information disponible. De plus, la prise en compte du niveau de confiance générale dans le système politique s’avère indispensable, cette variable jouant un grand rôle dans notre analyse. Les implications pratiques se concentrent autour de la nécessité de privilégier une information accessible et de qualité de la part des autorités publiques, au détriment d’une diffusion massive, risque inhérent par exemple aux portails de données ouvertes. Par ailleurs, la méconnaissance de la loi cantonale d’accès à l’information ne doit pas freiner le développement de la transparence, et les administrations doivent continuer à s’y préparer en conséquence
Access to Information Rights in Benin: Opportunities and Challenges in an International Perspective = Le droit d’accès à l’information au Bénin : opportunités et défis dans une perspective internationale
Transparency is now among almost all governments’ priorities, with a growing number of countries that have recently adopted a law on access to administrative documents. In 2014, Paraguay even became the 100th state to pass a legislation on access to information (ATI). These laws do not provide a substitute for transparency; however, they may signal the willingness of public authorities to increase openness. So far, most studies have focused on states where laws on access to administrative documents already exist (mainly in Europe and North America), while very few research has been conducted in other parts of the world. Based on previous research, this contribution presents the case of Benin in Western Africa: conditions of emergence, structures and obstacles in several states will be presented and then compared with the current situation in Benin. Research questions concentrate on the development of ATI, challenges to the introduction of a stronger law, and the administration’s main expectations towards transparency. Data were collected through interviews conducted with WANEP‐Benin (a coalition of civil society organisations), an official in charge of access to documents and several employees of the Beninese administration. Secondary data from past and current research are also used here. Findings show the influence of contextual and institutional differences on current transparency reforms, the importance of the issue of access and global awareness, and how the current approach towards access to administrative documents in Benin is influenced by the practices regarding transparency
FOI Laws Around the World : Where Are We Now = Lois d’accès à l’information dans le monde : point de situation
Cet article présente une liste de tous les pays ayant adopté une loi d’accès à l’information (mars 2018). Plusieurs contributions se sont penchées sur le sujet, mais la plupart n’ont pas été mises à jour. De plus, des données précises sur la méthodologie mobilisée sont souvent absentes de ces travaux, à l’image du référencement utilisé, souvent lacunaire. L’indicateur 16.10.2 relatif aux objectifs de développement durable des Nations Unies cherche à mesurer le nombre d’États ayant mis en oeuvre une politique garantissant le droit du public à accéder à l’information gouvernementale (“a constitutional, statutory and/or policy guarantees for public access to information”)1. Cela s’inscrit dans la continuité de la Déclaration de Brisbane de 2010 sur le droit à l’information, qui appelait à édicter une législation spécifique, à accroître
la connaissance du public sur le sujet, et plus généralement à promouvoir « l’éducation aux médias »2. Les données demeurent cependant inexistantes à notre connaissance. Ainsi, il n’existe à ce jour aucune base de données complète et mise à jour concernant les lois d’accès à l’information, qui inclut de surcroît des liens actualisés vers le cadre légal de chaque
pays, systématiquement accompagnés de ressources bibliographiques. A l’exception de quelques États pour lesquels il demeure difficile de trouver des références, notre contribution propose une vue d’ensemble et un décompte du nombre de pays s’étant dotés d’une législation sur le droit d’accès à l’information gouvernementale. Les données sont discutées à
la lumière de plusieurs sources importantes. Des statistiques sont également présentées, ainsi que des cartes détaillées pour chaque continent. Ce papier représente donc une base utile pour tout chercheur ou praticien intéressé à approfondir le sujet. Nos sources se réfèrent à des articles de presse ou académiques dans les cas les plus documentés (principalement les pays occidentaux, l’Inde et le Mexique). Il reste quelques cas sous‐commentés et qui méritent une plus grande attention, ce qui peut inspirer certains lecteurs. Il convient de rappeler que ce papier n’évalue pas le caractère fort ou faible du cadre légal de chaque pays, et ne se concentre pas sur les mécanismes de mise en œuvre. Des liens vers des articles et ouvrages de référence sont en revanche suggérés dans la bibliographie. Ils concernent évidemment le classement RTI, mais aussi d’autres contributions importantes dans le domaine du droit d’accès à l’information. Divers points de vue (journalistes,
chercheurs, lobbies, société civile) sont par ailleurs pris en compte afin d’enrichir le contenu de notre base de données
Local governments' communication on social media platforms: refining and assessing patterns of adoption in Belgium
This article relies on the literature on technology adoption and empirical studies on social media adoption in the public sector to analyze the case of Belgian municipalities. Our objective is threefold as we aim to: (a) provide a new approach to assess the adoption of social media platforms by governments, (b) describe the current situation in Belgium through the concept of “active adoption” and (c) determine the main factors that relate to the uptake of Facebook in Belgian municipalities over 10,000 inhabitants. To achieve these objectives, we used software to retrieve quantitative data regarding Facebook adoption and institutionalization. Our results reveal that municipality size, median age and longevity on the platform are positively associated with the adoption of Facebook. In contrast, median income is, surprisingly, negatively associated with several dimensions of active adoption. These findings contribute to the literature on the factors related to social media use. In addition, the new ways of uncovering social media adoption and institutionalization patterns provide a solid conceptual approach for future research. For practitioners, our study provides municipalities with a better assessment framework and offers them a new model to evaluate social media adoption, underlining the fundamental difference between registration and “active adoption
Social Media Use in Central and Eastern European Cities: Defining Local Government-Citizen Relationships through Phases
Research has shown the potential of social media to disseminate important information as well as transform citizen engagement with government. However, implementation proves difficult, especially in public sector organizations. The success, impact and performance of these new forms of networked interactions are yet to be fully explored, especially at the local level. Many municipalities are experimenting with social media use, but few actively measure their performance on these platforms and their interactions with users. Different frameworks have been proposed to describe government communication types and activity on social media. They are addressed here through three phases that refer to forms of government-citizen communication on social media. The original assessment method developed here contributes to the existing literature and provides guidance to practitioners. Empirically, our research relies on a database of cities that have between 100,000 and 500,000 inhabitants in European Union member states located in Central and Eastern Europe. It provides social media metrics for these cities (N=82 and compares various indicators on Facebook, Twitter and Instagram. This contributes to a better assessment ofhow social media platforms are used by local governments in the region.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe
The use of social media in the Swiss towns and cities
Adoption of social media platforms by Swiss towns and cities remains timid for the moment. Facebook has by far the greatest success, doubtless because it was the first platform available and because its format lends itself well to public communication. Surprisingly, Twitter is used far less, although its format also is well-suited to certain communication needs of cities. Even in cases where a platform is adopted, the low number of followers and/or an absence of activity by the city point to limited enthusiasm for this new communication standard. However, a constant increase can be observed in the number of users of the main platforms, as in the average number of platforms used by towns and cities. This rather slow rate of adoption raises as many questions about the way in which cities communicate as about the usefulness of exploiting these new platforms
Open Data and Transparency: Opportunities and Challenges in the Swiss Context
Transparency is today considered as a key feature of good governance. Almost undisputed, the concept has gained importance in both academic and practitioners’ circles due to its strong intrinsic and/or instrumental value. Recent years have seen the emergence of the open-data movement and its growing impact on government policies. Nevertheless, evidence related to impacts on transparency remains fragmented. This study aims to contribute to the field of research on transparency and open data by providing a conceptual clarification and by showing how both concepts are related and perceived in the Swiss public administration. This allows avoiding further confusion and better understanding the relation between the two notions. Moreover, this contribution also explores the implementation of the open-data logic in Switzerland. Although it does not participate in the Open Government Partnership, an international platform of 75 governments committed to making their activities more transparent, the country launched the federal Open Government Data project in 2015 with the aim of establishing an open-data culture within the administration. However, implementation of the open-data logic has been rather halting so far. Based on in-depth interviews conducted with civil servants in Switzerland, this contribution identifies four main types of barriers that impact on the uptake of open data in Switzerland: cultural, institutional, individual and economic
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