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Hydronéphrose géante révélant un cystadénome mucineux de la voie excrétrice urinaire supérieure
Les tumeurs mucineuses du rein sont très rares et peu rapportées dans la littérature. La forme de présentation est souvent une tumeur kystique du rein. Nous rapportons une forme de révélation singulière à travers l’observation d’un homme de 63 ans qui consulte pour une masse lombo abdominale isolée d’évolution progressive. L’échographie et la tomodensitométrie objectivent l’aspect d’une hydronéphrose majeure laminant le cortex du rein gauche. Une néphro-urétérectomie totale a été réalisée. L’examen anatomopathologique a conclu à un cystadénome mucineux borderline rénal et urétéral gauche. Le cystadénome mucineux des VES dans cette présentation n’a pas été rapporté auparavant
Choriocarcinome gestationnel révélé par une métastase rénale
Le choriocarcinome gestationnel (CG) fait parti des tumeurs trophoblastiques gestationnelles. C’est une tumeur rare à fort potentiel métastatique qui nécessite un traitement précoce et adapté. Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 35 ans présentant un CG révélé par une métastase rénale hématurique. Une amélioration clinique a été rapportée après néphrectomie et chimiothérapie. Cette observation souligne l’importance du dosage du βHCG et la présentation clinique polymorphe du CG
Intérêt de l’index de sévérité de la gangrène de Fournier dans la prédiction des facteurs pronostiques de la mortalité
Introduction: L’index de sévérité de la gangrène de Fournier (ISGF) est un score numérique calculé à partir de paramètres physiologiques. Il est un outil pour prédire la sévérité de cette pathologie. Le but de notre étude est d’identifier les facteurs pronostiques du risque de mortalité et de valider l’ISGF.
Patients et méthodes: nous avons revus rétrospectivement les dossiers médicaux des patients admis pour gangrène de Fournier (GF) entre 2002 et 2012. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS 10 pour Windows et le seuil de significativité était retenu pour un p<0,05.
Résultats: Soixante cas de GF ont été colligés, sept cas de décès ont été observés soit une mortalité de 11,66%. La moyenne d’âge de nos patients est 57,7 ans. Tout les cas observés sont de sexe masculin. Nous avons établi l’ISGF pour chaque patient, avec une différence significative entre la moyenne de l’ISGF dans la série de survie (6,23±3,47) comparée à celle de mortalité (10,14±2,41) (P=0.006). En utilisant la valeur seuil de l’ISGF déterminée à 9 (sensibilité 71.4%, spécificité 84.9%), on note que le taux de mortalité est significativement élevé dans le groupe des patients ayant un ISGF> à 9 (38,4%), comparé à celui du groupe des patients ayant ISGF≤ à 9 (4,3%), avec une différence statistiquement significative (P=0.004). D’autres éléments peuvent être considérés comme des facteurs de mauvais pronostic d’après notre étude tels le diabète, les troubles hydro-électrolytiques, l’insuffisance rénale et l’extension locale avancée de l’infection.
Conclusion: L’ISGF calculé à partir des aberrations physiques et métaboliques constitue un outil simple, fiable et valide dans l’évaluation de la gravité initiale de la maladie, et avec une valeur seuil de 9, il permet de prédire la mortalité avec une sensibilité et spécificité élevées
Cure du syndrome de Jonction Pyelo-Ureterale par voie laparoscopique : Résultats et clés du succès au cours de la courbe d'apprentissage
Introduction: Nous rapportons notre expérience de la pyéloplasties laparoscopiques en décrivant les différents points techniques et nous analysons de façon rétrospective l'impact de notre technique sur le temps opératoire et sur les résultats à long terme.
Patients et méthodes: De Janvier 2005 à Janvier 2009, 27 patients (12 femmes, 15 hommes), d’âge moyen de 32 ans (13-66 ans), ayant un syndrome de jonction pyélourétérale (SJPU) ont été traités par pyéloplastie laparoscopique. Chez tous les patients notre technique opératoire a consisté en la mise en place de la sonde jj par voie antegrade et l'anastomose pyélo-urétérale par 2 hémi-surjets.
Résultats: la durée moyenne d'intervention a été de 175.1 minutes et les pertes sanguines minimes. Le taux de décroisement d'un vaisseau polaire a été de 50% et 5 patients avaient un calcul associé au SJPU. Les suites opératoires étaient simples. La durée moyenne d'hospitalisation a été de 3.46 jours (2-17 jours). Avec un recul de 15 mois en moyenne (6 à 50 mois), notre taux de succès a été de 100%.
Conclusion: La pyéloplastie laparoscopique a été une technique efficace avec de très bons résultats à court et à moyen terme. La mise en place de la sonde jj par voie antégrade et l'anastomose pyélo-urétérale par 2 hémi-surjets ont été pour nous la clé du succès pour diminuer le temps opératoire. La plyéloplastie laparoscopique est devenue la référence pour le traitement du SJPU dans notre centre