106 research outputs found

    Multivariate restricted maximum likelihood estimation of genetic parameters for production traits in three selected turkey strains

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    Genetic parameters related to growth, carcass composition and egg production were estimated on three (two female and one male) commercial strains of turkey using the method of restricted maximum likelihood (REML). In order to account for the sexual dimorphism in turkeys, body weight (BW, measured at 12 and 16 weeks of age) was considered as a sex-limited trait. As many as seven traits were analyzed simultaneously in one strain. Egg numbers were normalized using a Box-Cox transformation. Three different genetic models were used. The first one was a linear mixed model with a direct genetic effect. Model 2 accounted in addition for a dam’s environmental effect, while model 3 introduced a maternal genetic effect. The heritability estimates of BW were very high, especially for female traits (0.77 for female BW16 and 0.68 for male BW16 in strain B). Sexual dimorphism was less heritable (0.23, 0.16, and 0.14 for the 16 weeks body weight sex difference in the three strains considered). One of the female strains exhibited a strongly negative genetic correlation (-0.5) between female BW and egg number. The elevated values of the estimates probably originated from the method used, which accounted for the bias due to the sequential selection that had been carried out, and from the choice of the base population. Use of models 2 and 3 resulted in slightly lower heritability estimates than model 1, due to low maternal effects. The latter, however, offered a reasonable compromise between quality and computational cost of the evaluations.Les paramètres génétiques de caractères relatifs à la croissance (poids corporels à 12 et 16 semaines), la teneur en gras (mesure ultrasonique) et la ponte ont été estimés à l’aide de la méthode du maximum de la vraisemblance restreinte (REML) dans trois souches de dindes sélectionnées. Les caractères de poids ont été séparés selon les sexes, afin de rendre compte du dimorphisme sexuel important dans l’espèce et jusqu’à sept caractères ont ainsi été analysés simultanément dans une des souches. Les données de ponte ont été normalisées à l’aide d’une transformation de Box-Cox. Trois modèles génétiques différents ont été utilisés. Le premier est un modèle linéaire mixte incluant la valeur génétique additive individuelle comme effet aléatoire. Dans les autres on ajoute un effet maternel d’abord considéré comme un effet essentiellement de milieu (modèle 2) puis uniquement génétique (modèle 3). Les héritabilités sont très fortes pour les poids corporels, plus élevées pour les poids femelles que pour les poids mâles (0,77 pour les femelles à 16 semaines dans la lignée B contre 0,68 pour les mâles). Le dimorphisme sexuel est un caractère plus faiblement héritable (0,23; 0,16; et 0,14 pour la différence de poids entre mâles et femelles à 16 semaines dans les trois lignées). Dans une des lignées femelles, la corrélation génétique est fortement négative (-0,5) entre le poids des femelles et le nombre d’oeufs pondus. Les valeurs élevées des paramètres génétiques s’expliquent probablement par la méthode employée qui permet de prendre en compte le biais important lié à la sélection de type séquentiel. Le choix de la population de base permet également d’expliquer ces valeurs inhabituelles. Les modèles 2 et 3 donnent des estimées légèrement moins élevées pour les héritabilités que le modèle 1, à cause de la faiblesse des effets maternels. Le modèle 1 permet néanmoins un bon compromis entre simplicité des calculs et qualité de la description

    Multivariate restricted maximum likelihood estimation of genetic parameters for production traits in three selected turkey strains

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    Genetic parameters related to growth, carcass composition and egg production were estimated on three (two female and one male) commercial strains of turkey using the method of restricted maximum likelihood (REML). In order to account for the sexual dimorphism in turkeys, body weight (BW, measured at 12 and 16 weeks of age) was considered as a sex-limited trait. As many as seven traits were analyzed simultaneously in one strain. Egg numbers were normalized using a Box-Cox transformation. Three different genetic models were used. The first one was a linear mixed model with a direct genetic effect. Model 2 accounted in addition for a dam’s environmental effect, while model 3 introduced a maternal genetic effect. The heritability estimates of BW were very high, especially for female traits (0.77 for female BW16 and 0.68 for male BW16 in strain B). Sexual dimorphism was less heritable (0.23, 0.16, and 0.14 for the 16 weeks body weight sex difference in the three strains considered). One of the female strains exhibited a strongly negative genetic correlation (-0.5) between female BW and egg number. The elevated values of the estimates probably originated from the method used, which accounted for the bias due to the sequential selection that had been carried out, and from the choice of the base population. Use of models 2 and 3 resulted in slightly lower heritability estimates than model 1, due to low maternal effects. The latter, however, offered a reasonable compromise between quality and computational cost of the evaluations.Les paramètres génétiques de caractères relatifs à la croissance (poids corporels à 12 et 16 semaines), la teneur en gras (mesure ultrasonique) et la ponte ont été estimés à l’aide de la méthode du maximum de la vraisemblance restreinte (REML) dans trois souches de dindes sélectionnées. Les caractères de poids ont été séparés selon les sexes, afin de rendre compte du dimorphisme sexuel important dans l’espèce et jusqu’à sept caractères ont ainsi été analysés simultanément dans une des souches. Les données de ponte ont été normalisées à l’aide d’une transformation de Box-Cox. Trois modèles génétiques différents ont été utilisés. Le premier est un modèle linéaire mixte incluant la valeur génétique additive individuelle comme effet aléatoire. Dans les autres on ajoute un effet maternel d’abord considéré comme un effet essentiellement de milieu (modèle 2) puis uniquement génétique (modèle 3). Les héritabilités sont très fortes pour les poids corporels, plus élevées pour les poids femelles que pour les poids mâles (0,77 pour les femelles à 16 semaines dans la lignée B contre 0,68 pour les mâles). Le dimorphisme sexuel est un caractère plus faiblement héritable (0,23; 0,16; et 0,14 pour la différence de poids entre mâles et femelles à 16 semaines dans les trois lignées). Dans une des lignées femelles, la corrélation génétique est fortement négative (-0,5) entre le poids des femelles et le nombre d’oeufs pondus. Les valeurs élevées des paramètres génétiques s’expliquent probablement par la méthode employée qui permet de prendre en compte le biais important lié à la sélection de type séquentiel. Le choix de la population de base permet également d’expliquer ces valeurs inhabituelles. Les modèles 2 et 3 donnent des estimées légèrement moins élevées pour les héritabilités que le modèle 1, à cause de la faiblesse des effets maternels. Le modèle 1 permet néanmoins un bon compromis entre simplicité des calculs et qualité de la description

    Contribution de la cytogénétique à l'étude de la fertilité de 2 lignées de poules pondeuses sélectionnées sur la consommation alimentaire résiduelle

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    Deux lignées de poules pondeuses ont été sélectionnées sur la consommation alimentaire résiduelle (+ R à consommation élevée, R- à faible consommation). Une détérioration des taux de fertilité et d’éclosion est observée dans la lignée R+. De nombreuses études réalisées sur les mammifères et les oiseaux ont montré l’association entre la mortalité embryonnaire et la présence d’anomalies chromosomiques. Dans le présent travail, des observations phénotypiques et des analyses cytogénétiques - limitées aux 10 premières paires de chromosomes observées et aux chromosomes sexuels, pour un total de 2n = 78 - ont été effectuées sur des embryons âgés de 48 ou de 16-18 h issus des 2 lignées R- et R+ aux générations 14 et 15. Des prélèvements de pulpes de plumes ont aussi permis de déterminer le caryotype de quelques adultes reproducteurs issus des 2 lignées. Le pourcentage d’oeufs clairs (non fécondés) est toujours significativement plus élevé en lignée R+. Les quelques cas d’anomalies chromosomiques mises en évidence dans les 2 lignées ne semblent pas être à l’origine de la baisse de fertilité de la lignée R+. Les reproducteurs adultes étudiés avaient tous des caryotypes normaux. L’explication de la baisse de fertilité en lignée R+ s’orienterait plutôt vers un problème de qualité des spermatozoïdes ou de leur conservation dans les voies génitales femelles dans la mesure ou l’étude cytogénétique n’a montré aucune anomalie de la méiose femelle ou de la multiplication des cellules embryonnaires. De plus les difficultés de reproduction ne sont pas concentrées dans certaines familles mais retrouvées dans toute la lignée.Two lines of brown egg layers have been divergently selected on residual food consumption (RFC). They differ markedly in their reproductive performance which deteriorates in the line selected on high values of RFC (R+ line). Several studies carried out in mammals and birds have shown a clear association between embryonic mortality and chromosomal abnormalities. In this study, fertile eggs were sampled from both lines at generations 14 and 15 after 48 or 16-18 h of incubation in order to observe the embryo development and determine the karyotype, on the first 10 pairs of chromosomes observed and sexual chromosomes, out of a total 2n = 78. Karyotypes were also prepared from feather pulps of adult breeders. The percentage of unfertilized eggs was always significantly higher in the R+ line. The few chromosomal abnormalities observed in both lines could not be responsible for the reduction in fertility in the R+ line. The adult karyotypes were normal. The lower fertility in the R+ line probably involves the quality of sperm cells or their conservation in the female genital tract, since cytogenetic analysis did not show any specific abnormality in female meiosis or in embryo cell multiplication. Furthermore, fertility problems were not clustered in some families but distributed over the entire line

    A century of poultry genetics

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    The 20th Century saw an astonishing advance in our understanding of genetics and the scientific basis of the genetic improvement of farm animals. The application of genetic principles to chickens in the 1950s and 1960s led to a rapid change in the productivity and efficiency of laying hens and broiler chickens, turkeys and ducks. Subsequently, the application of increasingly powerful computers and sophisticated mathematical algorithms has increased the range of traits that could be successfully incorporated into breeding programs. Random sample tests of the performance of laying hens enjoyed a period of popularity and more recently the few remaining tests included husbandry systems in addition to strain evaluation. Characterisation of avian blood groups has led to the identification of the B21 haplotype that confers resistance to Marek's disease and to selection for this locus in commercial lines. The decade following the millennium saw the publication of the genome sequence of the chicken and the identification of millions of single nucleotide polymorphisms that, coupled with technological advances, made the application of whole genome selection practical in poultry. In parallel, the molecular basis for some Mendelian traits described a century ago is now being deciphered. Similar technologies have been applied to study genetic diversity in chickens and have provided insights into the evolution and domestication of chicken breeds. Finally, in this review, the recent development of the European Poultry Genetics Symposia coordinated by Working Group 3 ‘Genetics and Breeding’ that was based on combining the British Poultry Breeders Round Table and AVIAGEN from West and Eastern Europe, is discusse
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