32 research outputs found

    Etude de la fertilisation et de la régénération des sols dans le cas d'une replantation de cocotiers

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    Cet article fait le bilan de deux expériences de replantation en hybrides PB-121 d'une vieille cocoteraie située sur sable quaternaire côtier naturellement très pauvre et dont la fertilité a encore baissé du fait d'une longue monoculture. Les carences azotées, extrêmement sévères, constituent le premier facteur limitant. On peut les corriger par un apport d'engrais tout au long de la vie de l'arbre ou par l'implantation, assez difficile à réaliser, d'une légumineuse de couverture fixatrice d'azote. La fertilisation et les techniques culturales rééquilibrent la nutrition minérale et rendent possibles les opérations de renouvellement de la cocoteraie. Les rendements obtenus les premières années de production sont toutefois inférieurs à ceux obtenus sur défrichement. Le potentiel réel ne sera connu qu'après quelques années d'observations supplémentaire

    Tolérance à la sécheresse de quelques hybrides de cocotiers

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    L'extension des programmes de développement du cocotier aux zones marginales pour cette culture est devenue une nécessité pour de nombreux pays. C'est dans le cadre de cette politique qu'une recherche d'accompagnement a été mise en place en Moyenne Côte-d'Ivoire où sévit une longue saison sèche. Plusieurs types d'hybrides ont été testés dans cette région et comparés à la variété locale, le Grand Ouest Africain. Les résultats actuels montrent que l'hybride PB 121 (Nain Jaune Malaisie x Grand Ouest Africain) est le plus tolérant à la sécheresse, tant pour la réduction du nombre de feuilles que pour la perte de noix : deux caractères particulièrement représentatifs. Le Grand Ouest Africain est, quant à lui, nettement sensible, comme d'ailleurs son hybride avec le Grand Rennell. Les autres hybrides Nain x Grand se comportent différemment selon le caractère observé. Actuellement, on conseillera donc pour des régions à pluviométrie marginale, l'hybride PB 121. (Résumé d'auteur

    Maintien de la fertilité d'un sol sableux planté en cocotiers

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    Le cocotier a la réputation, justifiée, de pousser sur des sols chimiquement très pauvres, pourvu que leurs propriétés physiques soient convenables. La fertilité de ces sols ne doit cependant pas être négligée, surtout si elle est faible. Elle doit être maintenue et si possible améliorée. Il en va de la productivité de la plantation, mais aussi de celle de la replantation qui suivra. En effet, la vie économique d'une cocoteraie est très longue et cinquante à soixante ans de mauvaises pratiques culturales peuvent véritablement " stériliser " le sol dans les horizons de surface, rendant très problématique une replantation. Cette page de pratique agricole montre comment éviter une situation aussi désastreuse. (Résumé d'auteur

    Le cocotier et l'aménagement des bas-fonds en Moyenne Côte d'Ivoire

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    Dix années de recherches sur quatre points d'essais situés à l'intérieur de la Côte-d'Ivoire et sept années de vulgarisation auprès des planteurs villageois de cette même région pour la réalisation d'un programme de plantation de 2 500 ha, ont permis de mettre en évidence des zones très favorables à la culture du cocotier. Celles-ci sont situées sur les bas de pente en bordure de bas-fonds hydromorphes. Le sol est sableux et pourvu d'une nappe phréatique peu profonde qui assure aux cocotiers une alimentation hydrique complémentaire pendant la saison sèche. Cette bande favorable à la culture du cocotier a environ 50 m de large. Le cocotier peut donc avoir sa place dans une ferme à côté du riz cultivé dans le bas-fond, qui a l'avantage de stabiliser le niveau de la nappe phréatique. Le café et le cacao sont cultivés sur le plateau aux sols plus argileux. Des cultures vivrières peuvent être associées au cocotier au jeune âge, auxquelles succédera ultérieurement une couverture de Pueraria utilisable pour le pâturage des moutons. Dans de telles situations, le cocotier hybride PB-121 produit 3 t de coprah/ha; la journée de travail est valorisée à 1 800 F. CFA. Une prospection, faite en Moyenne Côte-d'Ivoire, a montré l'existence d'environ 800 000 ha de terres cultivables en cocotiers dans les conditions décrites ci-dessu

    Premiers résultats d'une expérience d'association cocotiers-cultures vivrières en Moyenne Côte d'Ivoire

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    Une expérience multilocale d'association cocotiers-cultures vivrières a été mise en place en 1982, chez quatre planteurs de Moyenne Côte d'Ivoire. Malgré quelques difficultés d'ordre pratique, cette expérience a montré qu'une association pendant deux ans peut favoriser la croissance et le développement de la cocoteraie, lorsque l'entretien des cultures vivrières est assuré convenablement et que les jeunes cocotiers sont protégés contre les agoutis. Les cultures recommandables pour l'association sont l'igname, le manioc, la patate douce, l'arachide et le maïs. Le riz, malgré les bons rendements obtenus, ne peut être retenu car il favorise les attaques d'agoutis et les maladies du jeune âge. En deuxième année, on procède au semis de la légumineuse de couverture (Pueraria javanica) en dérobé sous culture de maïs qui termine l'association. L'association, bien conduite, sera financièrement intéressante pour le planteur. Un effort particulier de vulgarisation est néanmoins nécessaire au niveau des paysans. L'expérience est poursuivie et l'arrière-effet des cultures vivrières sur la production de noix sera observ

    Densité de plantation et nutrition minérale des cocoteraies

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    Une expérience sur cocotier, mise en place en 1975 en Côte d'Ivoire, teste 5 densités de plantation entre 115 et 180 arbres/ha. Elle montre des différences significatives entre densités pour le coprah/arbre mais pas pour le coprah/ha. Il existe une relation inverse entre densité et teneur en N de la feuille 14 avec des différences significatives entre traitements. La baisse de la nutrition azotée sur les parcelles à plus forte densité s'explique par l'effet dépressif de l'ombrage des cocotiers sur la légumineuse de couverture. Les auteurs en tirent des conclusions pour les cocoteraies à établir sur sols très pauvres en azot

    Cocotier local ou cocotier hybride en milieu villageois?

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    L'utilisation des cocotiers hybrides en milieu villageois fait l'objet de controverses dans certains pays. Les critiques formulées à l'encontre des hybrides concernent leur vulnérabilité c'est-à-dire leur manque d'adaptation présumée aux variations du milieu extérieur et aux conditions de culture en milieu paysan. Les auteurs montrent que les cocotiers hybrides retenus pour les programmes de développement ont une possibilité d'adaptation à une gamme de milieux plus vaste que les Grands locaux et tirent un meilleur parti des éléments disponibles dans le sol. La politique de l'IRHO en matière de recherche et de développement est exposée: diversification génétique basée sur l'utilisation, dans une écologie donnée, de plusieurs types d'hybrides adaptés aux conditions locales (réduction des risques d'épidémies), diminution des intrants (ou inputs) par la plantation d'hybrides à développement végétatif réduit produisant des noix à faible proportion de bourre; techniques culturales appropriées (restitution des bourres). Les auteurs concluent que les hybrides convenablement choisis, en fonction de leur adaptation au milieu, surclassent très largement les cocotiers locaux et sont plus aptes à valoriser une fertilisation aussi modeste soit-elle. Dissuader les paysans de planter des hybrides c'est les condamner à une sous-production et au sous-développemen

    Restauration de la fertilité des sols lors de la replantation d'une cocoteraie

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    La prolongation de deux expériences, déjà décrites dans un article précédent, a prouvé que dans le cas de vieilles cocoteraies établies sur sables quaternaires dans le Sud-Est de la Côte d'Ivoire, et mal gérées, une régénération de sol par une légumineuse améliorante était indispensable en replantation. Sur ces sols très pauvres, parmi 7 légumineuses rampantes testées, aucune n'a pu être adaptée. De bons résultats ont par contre été obtenus avec 3 légumineuses arborescentes, Albizia falcata, Acacia mangium et Acacia auriculiformis. Une véritable association cocotier-légumineuse arborescente est maintenant envisagée, permettant de restaurer la fertilité du sol et de produire à la fois des noix de coco et du bois de feu. En Afrique de l'Ouest, ce type d'association intéresse les cocoteraies de toute la bande côtière de la Côte d'Ivoire au Nigeri

    Action du chlore sur le cocotier hybride PB-121 en Côte d'Ivoire et en Indonésie. Développement, tolérance à la sécheresse, production

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    Cet article décrit les résultats obtenus en Côte d'Ivoire sur 4 expériences de nutrition minérale situées à différentes distances de l'océan (5, 25, 180 et 210 km) et 3 expériences situées à Sumatra, toutes réalisées sur hybride PB-121 (Mawa). En Côte d'Ivoire, les deux expériences éloignées de la côte montrent l'action prépondérante du chlore sur le développement des cocotiers mais surtout sur la résistance à la sécheresse et aux maladies cryptogamiques. Sur l'expérience située à 25 km de la mer, le chlore et le potassium ont un rôle équivalent. Par contre, à proximité de la mer, le rôle du chlore apporté en quantité suffisante sous forme d'aérosols par les vents est négligeable; celui du potassium est prépondérant. En Indonésie, comme en Côte d'Ivoire, la carence en chlore réduit fortement le nombre de noix et le poids d'albumen de la noix. Les auteurs proposent pour le chlore le niveau critique de 0,250 p. 100 en Côte d'Ivoire pour la feuille de rang 14, mais considèrent que le niveau optimal de 0,500, proposé antérieurement, n'est pas à modifier si l'on tient compte du rôle joué par le chlore dans la résistance aux maladies et à la sécheresse ainsi que de sa forte action sur le coprah/noi

    Le jaunissement mortel du cocotier au Ghana. Premiers résultats sur le comportement au champ du matériel végétal

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    La maladie à mycoplasme du cocotier du type jaunissement mortel s'est manifestée dans de nombreux pays d'Afrique occidentale, centrale et orientale. Description succinte des symptômes. Mise en place au Ghana de champs de comportement comprenant 5 variétés de Nains, 6 de Grands et 16 hybrides. Les tous premiers résultats laissent apparaître une bonne tolérance de diverses variétés de Nains et Grands. Le Grand Ouest Africain s'avère par contre très sensible de même que ses hybrides avec un Nain ou un Gran
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