13 research outputs found
Etude des facteurs associés à l'observation des événements iatrogènes médicamenteux dans la structure d'urgence du CHU [centre hospitalier universitaire] de Nantes
POITIERS-BU MĂ©decine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF
OpioĂŻdes monoaminergiques : lequel choisir ?
Tapentadol shares with tramadol a mixed mechanism of action. It has no identified analgesically active metabolite and is not significantly metabolised by CYP450, thus overcoming some limitations of tramadol, including potential for pharmacokinetic drug-drug interactions and inter-individual variability due to genetic polymorphisms of CYP450. It is likely to expose less to serotoninergic adverse effects (nausea, vomiting, hypoglycaemia) and more to opioid adverse effects (constipation, respiratory depression, abuse) than tramadol. The level of evidence on the efficacy of both tramadol and tapentadol for the treatment of chronic pain is globally low. As a conclusion, tapentadol represents an additional analgesic which some patients may benefit from after careful examination of their clinical situation, comorbidities and comedications.Le tapentadol partage avec le tramadol un mode d’action mixte. Il n’a pas de métabolite actif identifié et n’est pas significativement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP450), ce qui lui permet de contourner certaines limites du tramadol (interactions pharmacocinétiques, variabilité due aux polymorphismes génétiques du CYP450). Il expose potentiellement moins aux effets indésirables sérotoninergiques (nausées, vomissements, hypoglycémie) et davantage aux effets opioïdergiques (constipation, dépression respiratoire, abus) que le tramadol. Le niveau de preuve des données disponibles sur l’efficacité du tramadol et du tapentadol dans les douleurs chroniques est globalement faible. Le tapentadol représente un antalgique supplémentaire dont certains patients peuvent bénéficier après un examen attentif de leurs comorbidités, de leurs comédications et de la situation clinique
Tapentadol Versus Tramadol: A Narrative and Comparative Review of Their Pharmacological, Efficacy and Safety Profiles in Adult Patients
We conducted a narrative review of the literature to compare the pharmacological, efficacy and safety profiles of tapentadol and tramadol, and to assess the clinical interest of tapentadol in adult patients. Tapentadol and tramadol share a mixed mechanism of action, including both mu-agonist and monoaminergic properties. Tapentadol is approximately two to three times more potent than tramadol and two to three times less potent than morphine. It has no identified analgesically active metabolite and is not significantly metabolised by cytochrome P450 enzymes, thus overcoming some limitations of tramadol, including the potential for pharmacokinetic drug-drug interactions and interindividual variability due to genetic polymorphisms of cytochrome P450 enzymes. The toxicity profiles of tramadol and tapentadol are similar; however tapentadol is likely to result in less exposure to serotoninergic adverse effects (nausea, vomiting, hypoglycaemia) but cause more opioid adverse effects (constipation, respiratory depression, abuse) than tramadol. The safety of tapentadol in real-world conditions remains poorly documented, particularly in at-risk patient subgroups and also in the ability to assess the risk associated with its residual serotonergic activity (serotonin syndrome, seizures). Because of an earlier market introduction, more real-world safety data are available for tramadol, including data from at-risk patient subgroups. The level of evidence on the efficacy of both tramadol and tapentadol for the treatment of chronic pain is globally low. The trials published to date show overall that tapentadol does not provide a clinically significant analgesic improvement compared to existing treatments, for which the safety profile is much better known. In conclusion, tapentadol is not a first-line opioid but represents an additional analgesic in the therapeutic choices, which some patients may benefit from after careful examination of their clinical situation, co-morbidities and co-medications
Iatrogénie médicamenteuse : contribution à l’uniformisation de la terminologie en langue française pour la pratique de soins et la recherche clinique
Si de nombreuses initiatives ont déjà précisé la terminologie relative à la iatrogénie
médicamenteuse en langue anglaise, des définitions consensuelles n’ont pas encore été
formalisées en langue française. A partir d’un groupe de réflexion multidisciplinaire,
nous proposons une terminologie se démarquant de celle utilisée pour la pharmacovigilance
ou la gestion des risques. Nous recommandons d’éviter l’utilisation du terme « événement
indésirable », trop imprécis, et de préférer le terme « d’événement iatrogène
médicamenteux » (EIM) à celui « d’effet indésirable ». Nous proposons de classer les EIM
en « effet indésirable stricto sensu » versus
« participation iatrogène à une situation pathologique multifactorielle » pour prendre en
compte l’intrication fréquente des causes médicamenteuses et non médicamenteuses.
L’association systématique entre les notions d’erreur et d’évitabilité est également
discutable, et nous suggérons d’évaluer « l’atténuabilité » des EIM plutôt que leur
« évitabilité ». Le « non-respect de l’information sur le médicament par le patient »
devrait être distingué de la « prescription hors autorisation de mise sur le marché » et
de « l’usage détourné »
Effets indésirables des inhibiteurs de la pompe à proton: faut-il craindre de les prescrire au long cours ?
Long-term treatment with proton pump inhibitors (PPI) is becoming more prevalent. Although they are well tolerated in the short term, serious concerns about long-term use have arisen. Recent data suggest that the latter is associated with an increased risk for osteoporotic fracture (especially vertebral), Clostridium difficile infection and rebound acid hypersecretion after treatment discontinuation. Acute interstitial nephritis is rare but may progress to chronic renal failure. An increased risk of community-acquired pneumonia has not been established in the general population and seems limited to the most vulnerable patients. Consistent data are still missing to correctly assess the risk of iron deficiency, vitamin B12 deficiency or hypomagnesaemia and the risk of digestive malignant diseases, despite the pathophysiological basis that exists concerning gastric malignancy. Many drug interactions can occur on long-term treatment, including some that imply the cytochrome P450 enzymes. Finally, the risk-benefit balance for a chronic PPI use in children seems unfavorable in most cases
Étude des comportements d’automédication chez les patients admis dans un service d’urgences médicales
Objectifs. Décrire les comportements d’automédication
(CAM) chez les patients admis dans un service d’urgences médicales
; étudier les facteurs associés aux CAM. Méthodes. Étude
observationnelle transversale réalisée en 2009. Les patients inclus
étaient interrogés sur leurs CAM à l’aide d’un questionnaire structuré.
La recherche des facteurs associés aux CAM a utilisé une régression
logistique multivariée. Résultats. Parmi les 315 patients
interrogés, 239 (75,9 %) ont déclaré au moins un CAM au cours de
leur vie, dont 43,9 % dans les 7 jours précédant l’admission aux
urgences. Certains des médicaments recensés représentaient un risque
en termes de iatrogénie médicamenteuse. Après ajustement, un âge
≥ 80 ans, un nombre de médicaments prescrits ≥ 4 et une situation
de vulnérabilité sociale étaient associés à l’absence de CAM. Conclusion. La
description des CAM et l’analyse de leurs déterminants sont nécessaires
pour améliorer le repérage des situations iatrogènes liées à l’automédication
chez les patients des urgences