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    Les attentes des éleveurs bovins vis-à-vis du vétérinaire : étude à partir d’une enquête menée dans une clientèle des Deux-Sèvres

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    Le monde rural est en pleine évolution socio-économique, et les exploitations agricoles françaises sont en mutation. L’agrandissement et l’intensification de l’élevage engendrent des requêtes plus complexes de la part des éleveurs et les intervenants techniques autour de l’élevage se multiplient. Ainsi, le vétérinaire rural doit s’adapter et trouver sa place pour continuer à accompagner les éleveurs dans la gestion de la santé de leurs troupeaux. Dans le but de recueillir les attentes de ces derniers, soixante entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès d’éleveurs bovins laitiers et allaitants des Deux-Sèvres. Les clientèles vétérinaires ayant participé sont de deux types : un type « moderne » axé sur la prévention et le suivi d’élevage et regroupant plusieurs vétérinaires, et un type « ancien » composé d’un seul vétérinaire réalisant principalement des actes d’urgence. L’étude commence par une description rapide de l’éleveur et de son exploitation. Ensuite la perception et la place du vétérinaire en élevage sont exposées à travers : l’entente entre l’éleveur et le vétérinaire, la place du vétérinaire parmi tous les intervenants de l’élevage, le type d’activité vétérinaire principale de l’élevage entre curatif et préventif, la place du conseil par le vétérinaire en élevage et la perception du Bilan Sanitaire Elevage (BSE) et des dépenses. Enfin, les attentes vis-à-vis du vétérinaire sont détaillées en fonction du type de prestations (soin individuel, conseil, relationnel…), des améliorations possibles, de la place à occuper allant du vétérinaire référent au partenaire privilégier, de la contractualisation envisageable, des formations et de la transmission de l’information. Pour finir, les thèmes ou préoccupations fréquemment évoqués dans les entretiens sont présentés, tels que l’importance de l’oeil extérieur apporté par le vétérinaire, la crainte de la réduction des antibiotiques et la volonté d’utilisation des thérapies complémentaires
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