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Effet néfaste du lévamisole sur la trypanosomose expérimentale de la souris
La souche de souris NMRI et 4 souches consanguines, BALB/c, A/J, CBA et C57B1/6, présentant divers degrés de sensibilité à l'infection par la souche Dinderesso/80/CRTA/3 de Trypanosama (Nannomanas) congolense, ont été traitées par le lévamisole. Cette substance immunomodulatrice, dans les conditions utilisées, rétablit les fonctions immunes déprimées. Contre toute attente, le lévamisole n'a pas eu une influence bénéfique sur le cours de l'infection mais plutôt un effet aggravant. Le traitement au lévamisole augmente la mortalité chez toutes les souches, sauf les BALB/c, et accroît la parasitémie chez trois des cinq souches de souris utilisées. Les auteurs discutent les causes possibles des phénomènes observés qui confirment que les mécanismes protecteurs mis en ouvre par le système immun dans les trypanosomoses africaines sont encore mal définis. Ils recommandent une certaine prudence et une évaluation approfondie de l'emploi du lévamisole dans les aires de trypanosomose bovine endémiqu
Des moyens de lutte efficaces contre la peste des ruminants. Vaccin adapté et mobilisation nationale
Caractérisation d'anticorps monoclonaux dirigés contre les virus de la peste bovine et de la peste des petits ruminants : identification d'épitopes conservés ou de spécificité stricte sur la nucléoprotéine
Vingt-neuf anticorps monoclonaux (ACM) dirigés contre les souches virales vaccinales RPV-RBOK et RPVL de peste bovine (RPV) et la souche PPRV NIG 75/3 de la peste des petits ruminants (PPRV) ont été caractérisés par radioimmunoprécipitation (RIPA), immunofluorescence ((FI) et immunoenzymologie (ELISA). Vingt-sept d'entre eux étaient dirigés contre la nucléoprotéine (N); deux ACM étaient spécifiques de la protéine de fusion (F) et de la protéine de matrice (M) du virus homologue. Pour ceux qui n'étaient pas précipitants, la réactivité au regard de la protéine de structure était confirmée par (FI et ELISA. La réactivité en (FI de ces ACM a permis de classer des souches RPV et PPRV d'origine géographique différente et de les comparer à deux autres morbillivirus, la rougeole (MV) et la maladie de Carré (CDV). L'ACM dirigé contre la M n'a pas indiqué de variations épitopiques au sein des souches PPRV et l'AcM anti-Fl a délimité un site unique sur l'ensemble des souches RPV et PPRV tout en les distinguant de MV et de CDV. Les ACM anti-N ont été purifiés, biotinylés et analysés par compétition réciproque au regard des souches RPV-RBOK et PPRV-NIG 75/1 utilisées comme antigène de l'ELISA. Ils ont défini sur la nucléoprotéine de ces virus respectivement 6 et 7 sites antigéniques. Sur l'ensemble des sites délimités, certains étaient uniques à RPV (2 sites) et d'autres à PPRV (3 sites). Les ACM qui les reconnaissaient ont permis de distinguer les deux virus sans ambiguïté. Quatre sites se chevauchant sur les virus RPV et PPRV étaient conservés sur l'ensemble des morbillivirus et les sites restants étaient communs à 2 morbillivirus au moins. Trois ACM caractérisés dans cette étude sont de bons candidats pour des tests de diagnostic différentiel. (Résumé d'auteur
Etude de la spécificité d'anticorps monoclonaux obtenus avec la souche de virus de rage Pasteur PV
Des anticorps monoclonaux obtenus avec la souche de virus de rage fixe PV ont été caractérisés au regard de leur réactivité avec les structures de la nucléocapside ou de la glycoprotéine membranaire de différentes souches rabiques ou de souches apparentées à la rage. Les auteurs insistent sur l'importance pratique de tels anticorps monoclonaux dans le diagnostic de routine (Résumé d'auteur
Distribution and genetic diversity of Peste des Petits Ruminants virus in Mali
Peste de Petits Ruminants (PPR) is a highly contagious infectious disease of sheep and goats. The disease is endemic in Africa, Middle East and Asia (Libeau, Diallo et al. 2014). PPR has been classified among diseases that must be notified to the World Organization for Animal Health (OIE). The causal agent of the disease is a virus, peste-des-petitsruminants virus (PPRV). The genome of the PPRV encodes for two non-structural proteins C and V and six structural proteins: nucleoprotein (N), phosphoprotein (P), matrix protein (M) fusion protein (F) hemagglutinin protein (H) and viral RNA-dependant polymerase (L) (Bailey, Banyard et al. 2005). Based on the partial sequences of the N gene, PPRV has been classified into four genetically distinct lineages (I, II, III, and IV) (Banyard et al., 2010). The PPRV circulating in Asian and the Middle East belong to the lineage III and IV. But in Africa, all the four lineages are present. Until now, the PPRV present in West Africa belong to the lineage I and II (Banyard et al., 2010). The lineage II is thought to have replace lineage I in its historical distribution in West Africa (Banyard et al. 2010). In this study, we characterized the PPR virus from five different regions of Mali (Bamako, Ségou, Kayes, Sikasso and Mopti). The samples have been collected in 1999, 2014, 2015, 2016 and 2017. We analyzed the partial N-gene sequence in comparison with other viruses from Africa. The phylogenetic tree that we obtain shows that the samples recently collected in 2017 in Mopti belong to the lineage IV and are very closely related to the lineage IV of Nigeria (Woma et al. 2015). All the other samples belong to the lineage I and II. Our results represent the first confirmations of the persistence of lineage I and of the presence of lineage IV in a region dominated by lineage II. We also sequenced the full genome of the PPR virus of those samples. The phylogeographic and phylogenetic analysis were performed to assess the persistence of the lineage I and II in Mali and the spread of PPRV circulating from Eastern Africa in Mali. (Résumé d'auteur
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