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    Philosophie du langage et linguistique : binôme ou antinomie ?

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    Le terme philosophie du langage a comme objet les langues naturelles et les pratiques linguistiques qui ont pour base les langues naturelles : une philosophie de la linguistique, donc, ou philosophie des langues. Le terrain de cette analyse sera l'histoire de la philologie comparée du XIXe siècle, une science largement institutionnalisée, en train d'élaborer une réflexion théorique et épistémologique institutionnalisée de même niveau. Parmi les textes qu'on peut considérer exemplaires de cette élaboration, on va examiner une conférence de Rasmus Christian Rask (1820?), l'Abriss der Sprachwissenschaft de Haymann Steinthal, les Prinzipien der Sprachgeschichte de Hermann Paul (18862, 19205, 18983, 19094), et les Antinomies linguistiques de Victor Henry (1896). Ces textes expriment les diverses instances de la recherche théorique de l'époque : une première formulation d'une théorie générale des langues et familles de langues qui font l'objet de la recherche comparée (Rask), une première définition des rapports entre histoire et épistémologie (Steinthal), l'identification de la théorie générale avec une "science des principes" (Paul), la prise en compte de la naissance de la psycholinguistique et la répartition du travail entre une "linguistique du langage" et une "linguistique des langues" (Henry)

    Hans-Dieter Dräxler, Die Idéologie in Deutschland. Versuch der Rekonstruktion der Rezeption einer französichen wissenschaftlichen Théorie im Deutschland des frühen 19. Jahrhunderts

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    Formigari Lia. Hans-Dieter Dräxler, Die Idéologie in Deutschland. Versuch der Rekonstruktion der Rezeption einer französichen wissenschaftlichen Théorie im Deutschland des frühen 19. Jahrhunderts. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 19, fascicule 2, 1997. Construction des théories du son [Deuxième partie] p. 193

    Philosophies de la nature et philosophies du langage au début du XIXe siècle

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    O. On peut distinguer deux courants dans les théories du langage formulées entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, l’un envisageant le langage comme pratique, l’autre comme formation autonome et conditionnante par rapport à la pensée. Le premier courant, minoritaire, se développe à partir du Herder « matérialiste », auteur de l’essai Vom Erkennen und Erfinden (1774-1778) et de la Métacritique (1799) ; Herbart en sera le dernier représentant. Il s’agit d’une approche du langage qui ..

    Sentence and its Parts. A Psycholinguistic Theory of Syntactic Value

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    Focusing on the works of Georg von der Gabelentz, Hermann Paul and Christoph Sigwart, the paper analyses the different ways in which logically or psychologically based categories are related to the structure of sentences. In particular, it aims at establishing the extent to which the new model of syntactic analysis is connected with a new appraisal of the role of the speaker and/or the context, in determining the final functions of the various sentence members. The method of genetic psychology is examined here from the vantage point of the debate on subjectlose Sätze

    Banfi, Emanuele, ed., Sull’origine del linguaggio e delle lingue storiconaturali. Un confronto fra linguisti e non linguisti. Convegno interannuale 2012, coll. : Società di linguistica italiana (1), 2013

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    Formigari Lia. Banfi, Emanuele, ed., Sull’origine del linguaggio e delle lingue storiconaturali. Un confronto fra linguisti e non linguisti. Convegno interannuale 2012, coll. : Società di linguistica italiana (1), 2013. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 36, fascicule 2, 2014. Hommage à Djamel Eddine Kouloughli. pp. 181-183

    Roland Bernecker, Die Rezeption der « idéologie » in Italien. Sprachtheorie und literarische Aestetik in der europäischen Aufklärung

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    Formigari Lia. Roland Bernecker, Die Rezeption der « idéologie » in Italien. Sprachtheorie und literarische Aestetik in der europäischen Aufklärung. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 19, fascicule 1, 1997. Construction des théories du son [Première partie] pp. 187-188

    De l'idéalisme dans les théories du langage. Histoire d'une transition

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    ABSTRACT: An analysis of texts such as Fichte's Von der Sprachfahigkeit und dem Ursprung der Sprache (1795), A.W. Schlegel's Briefs iiber Poésie, Silbenmass und Sprache (1795), or Schelling's Einleitung in der Philosophie der Mythologie (1826), discloses the peculiar device through which a break is brought about between H'-and lS^-century philosophical tradition and the theory of language of early ^""-century German philosophy. What makes the difference, in spite of the material continuity, is the introduction of a notion of transcendental subjectivity into the theory of language. One of the consequences of this change in perspective is that the linguistic mediation, which lS^-century empirical philosophy used to repute essential to the mind's activity, is now conceived as the work of a mind that is in itself active or «spontaneous». Indeed, postualting an apriori structure of subjectivity (namely, a representation-device independent from experience) is tantamount to affirming the autonomy of this device towards the contingency of linguistic practice. The peculiarity of Humboldt's philosophy is the attempt to conciliate the spontaneity of the subject whith the conditioning role of language. Such a role, however, is conceived by him as not in itself otherwise conditioned (not conditioned by pre-verbal experience, for instance, as was the case with 18"1 -century philosophy): language as form (Sprachform) in fact precedes all outward forms of the intellectual life and is their ideal essence. In other words, thought is still conditioned by language, but only because language itself embodies the formal, apriori, or transcendental structures of subjectivity. This dual nature of Humboldt's philosophy of language, always prompting him to approach language from a double viewpoint - an empirical one and a transcendental one or, otherwise stated, a «historische Ansicht» and a «philosophische Ansicht» - was denounced by one of his first disciples, Heymann S te in thai, whose essay Uber den Idealismus in der Sprachwissenchaft (1860) is examined in this article as an attempt to dismiss the notion of a transcendental subjectivity as conditioning speech, and so tracing the theory of language from idealism back to mere phenomenism. Such a passage from 18fc-century phenomenism to idealism and back to phenomenism in the theory of language suggests some reflections not only on the transition from 18*- to 19*- century linguistic philosophy, but also on the role of transcendental arguments in the theory of language.RÉSUMÉ: Une analyse de textes tels que l'essais de Fichte Von der Sprachfahigkeit und dem Ursprung der Sprache (1795), les Briefe iiber Poésie, Silbenmass und Sprache de A.W. Schlegel (1795), ou VEinleitung in der Philosophie der Mythologie de Schelling (1826), nous montrent la nature du dispositif par lequel une coupure se produit entre la linguistique des Lumières et la philosophie du langage de \&Romantïk. Ce qui fait la différence entre les deux perspectives, malgré leur continuité matérielle, est l'introduction de la notion de subjectivité transcendentale dans la théorie du langage. Une des conséquences de ce changement de point de vue est que la médiation linguistique, que la tradition empiriste avait considérée comme la condition essentielle de toute activité du sujet, est envisagée maintenant comme l'œuvre d'un esprit qui est en lui-même actif ou«spontané». Le postulat d'une structure apriori de la subjectivité (c'est-à-dire d'un dispositif de représentation indépendant de l'expérience) équivaut en effet à l'affirmation de l'autonomie de ce dispositif vis-à-vis de la contingence des pratiques linguistiques. Le propre de la philosophie humboldtienne est la tentative de réconcilier la spontanéité du sujet avec le rôle conditionnant du langage. Il s 'agit cependant d'un rôle qui n'est pas à son tour conditionné (comme il l 'était, par exemple par l 'expérience préverbale, dans la philosophie des Lumières): le langage comme forme, ou Sprachform, en effet, précède toute manifestation externe de la vie intellectuelle et en représente l'essence idéelle. La pensée est donc encore une fois conditionnée par le langage, mais seulement parce que le langage lui- même est le porteur des structures formelles, a priori, ou transcendentales, de la subjectivité. Cette dualité de la philosophie du langage de Humboldt, qui le pousse à aborder toujours le langage d'une double perspective - une perspective empirique et une perspective transcendentale, ou autrement, dit, une «historische Ansicht» et une «philosophische Ansicht» - fut dénoncée par un des ses premiers disciples, Heymann Steinthal, dont l'essai Uber den Idealismus in der Sprackwissenchaft ( 1 860) est examiné ici comme une tentative d'exclure la notion de subjectivité transcendentale comme condition du discours, en ramenant ainsi la théorie du langage dans une perspective phénoméniste. Ce passage du phénoménisme des Lumières à 1 ' idéalisme et ce retour au phénoménisme dans la théorie du langage nous suggère des réflexions non seulement sur la transition de la philosophie des Lumières à l'idéalisme, mais aussi à propos du rôle de l'argumentation transcendentale telle qui recourt dans la théorie du langage.Formigari Lia. De l'idéalisme dans les théories du langage. Histoire d'une transition. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 10, fascicule 1, 1988. Stratégies théoriques. pp. 59-80

    Pour une philosophie de la linguistique

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    ABSTRACT: Philosophy of linguistics is the sum of research programs concerned both with the methodology of the language sciences and the study of the conditions of verbal performances. Its area is defined by contiguity with the study of the abstract prerequisites of speech and the description of natural languages. The aim of this paper is the demarcation of the epistemological ground of the discipline against the two main trends of language philosophy at the turn of 20th century, Chomsky’s rationalism and hermeneutics. In spite of their differences, they share a common idealistic presupposition: the idea of historicoempirical realizations of language as spontaneous actualizations of transcendental structures. Such a premise rejects the consideration of the technologies through which structures adjust to the complexities of symbolic interaction and anthropogenesis, thus hindering all philosophical investigations of the ways functions develop from structures and competences.RÉSUMÉ: Une philosophie de la linguistique, ou philosophie des langues, est l’ensemble des programmes de recherche qui opèrent soit au niveau de la méthodologie des science du langage à travers l’analyse conceptuelle des leurs procédures, soit par l’étude des dispositifs qui rendent possibles les pratiques linguistiques. Elle se définit par sa contiguïté avec l’étude des conditions psychiques de la parole et la description des langues naturelles. Dans cet article, on cherche à définir l'espace épistémologique de la discipline par rapport aux deux courants qui ont dominé la philosophie du langage au tournant du 20e s.: l'école chomskyenne et l'école herméneutique. La thèse qu’on propose est que les deux écoles, malgré leur diversité, partagent une même présupposition idéaliste selon laquelle les réalisations empiriques et historiques des structures seraient déjà contenues dans les structures mêmes et en seraient l'actualisation spontanée. On interdit par là à la philosophie du langage l’étude de ce terrain épistémologique intermédiaire où, à partir des structures et des compétences, se produisent les fonctions; l’étude des techniques à travers lesquelles ces fonctions sont élaborées, adaptées et modifiées par l’interaction communicative et les aléas de l’anthropogenèse.Formigari Lia. Pour une philosophie de la linguistique. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 28, fascicule 1, 2006. Histoire des idées linguistiques et horizons de rétrospection. pp. 117-125

    Banfi, Emanuele, ed., Sull’origine del linguaggio e delle lingue storiconaturali. Un confronto fra linguisti e non linguisti. Convegno interannuale 2012, coll. : Società di linguistica italiana (1), 2013

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    Formigari Lia. Banfi, Emanuele, ed., Sull’origine del linguaggio e delle lingue storiconaturali. Un confronto fra linguisti e non linguisti. Convegno interannuale 2012, coll. : Società di linguistica italiana (1), 2013. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 36, fascicule 2, 2014. pp. 181-183

    Réponse

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    Formigari Lia. Réponse. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 19, fascicule 1, 1997. Construction des théories du son [Première partie] pp. 149-150
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