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    Pre-existing immunity to SARS-CoV-2 before the COVID-19 pandemic era in Cameroon: A comparative analysis according to HIV-status

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    BackgroundThe lower burden of COVID-19 in tropical settings may be due to preexisting cross-immunity, which might vary according to geographical locations and potential exposure to other pathogens. We sought to assess the overall prevalence of SARS-CoV-2 antibodies and determine SARS-CoV-2 seropositivity according to HIV-status before the COVID-19 pandemic era. MethodsA cross-sectional and comparative study was conducted at the Chantal BIYA International Reference Centre (CIRCB) on 288 stored plasma samples (163 HIV-positive versus 125 HIV-negative); all collected in 2017-2018, before the COVID-19 pandemic era. Abbott Panbio (TM) COVID-19 IgG/IgM assay was used for detecting SARS-CoV-2 immunoglobulin G (IgG) and M (IgM). Among people living with HIV (PLHIV), HIV-1 viral load and TCD4 cell count (LTCD4) were measured using Abbott Real Time PCR and BD FACSCalibur respectively. Statistical analyses were performed, with pResultsThe median [IQR] age was 25 [15-38] years. Overall seropositivity to SARS-CoV-2 antibodies was 13.5% (39/288) of which 7.3% (21) was IgG, 7.3% (21) IgM and 1.0% (3) IgG/IgM. According to HIV-status in the study population, SARS-CoV-2 seropositivity was 11.0% (18/163) among HIV-positive versus 16.8% (21/125) among HIV-negative respectively, p=0.21. Specifically, IgG was 6.1% (10/163) versus 8.8% (11/125), p=0.26; IgM was 5.5% (9/163) versus 9.6%, (12/125), p=0.13 and IgG/IgM was 0.6% (1/163) versus 1.6% (2/125) respectively. Among PLHIV, SARS-CoV-2 seropositivity according to CD4 count was 9.2% (>= 500 cells/mu L) versus 1.8% (200-499 cells/mu L), (OR=3.5; p=0.04) and 0.6% (<200 cells/mu L), (OR=17.7; p<0.01). According to viral load, SARS-CoV-2 seropositivity was 6.7% (>= 40 copies/mL) versus 4.9% (<40 copies/mL), (OR= 3.8; p<0.01). ConclusionBefore COVID-19 in Cameroon, cross-reactive antibodies to SARS-CoV-2 were in circulation, indicating COVID-19 preexisting immunity. This preexisting immunity may contribute in attenuating disease severity in tropical settings like Cameroon. Of relevance, COVID-19 preexisting immunity is lower with HIV-infection, specifically with viral replication and poor CD4-cell count. As poor CD4-count leads to lower cross-reactive antibodies (regardless of viral load), people living with HIV appear more vulnerable to COVID-19 and should be prioritized for vaccination

    Neuromodulation: treatment of fecal incontinence

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    La stimulation des racines sacrées est une thérapeutique innovante, efficace pour le traitement de l'incontinence fécale résistante aux traitements médicaux traditionnels (traitement médicamenteux et biofeedback) et/ou dans les suites d'une chirurgie ano-rectale (sphinctérorraphie, cure de prolapsus) qui n'a pas résolu les troubles de la continence. La stimulation des racines sacrées consiste à stimuler, à l'aide d'une électrode placée dans un trou sacré, la troisième ou quatrième racine sacrée droite ou gauche innervant l'appareil anorectal. Elle s'effectue en 3 phases : 1) le test de stimulation aiguë permet de tester l'implication fonctionnelle de chaque racine sacrée dans l'innervation périnéale; 2) le test temporaire de stimulation permet de juger de l'efficacité du traitement sur une période de 1 à 3 semaines avant de proposer une implantation définitive du stimulateur; 3) si le test est positif, l'implantation de l'électrode et du boîtier de stimulation. Les complications de la stimulation des racines sacrées sont peu fréquentes et conduisent rarement à l'explantation du système. Bien que ce traitement soit efficace, son mode d'action reste méconnu. Il est peu probable qu'il agisse par un simple effet placebo, compte tenu de sa longue durée d'action, mais d'autres études sont nécessaires pour améliorer la compréhension de son mécanisme d'action

    La neuromodulation des racines sacrées dans le traitement de la double incontinence (étude rétrospective multicentrique à propos de 37 cas)

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    Contexte : l'association d'une IU et d'une IF, définissant la DI est fréquente. L'efficacité de la NMS dans le traitement respectif de l' IUI et de l'IF après échec des traitements conservateurs a été démontrée. En revanche, très peu d'études rapportent les résultats de la NMS dans le traitement de la DI. Objectifs : évaluer les résultats de la NMS chez les patients présentant une DI. Les critères principaux de jugement étaient : la continence urinaire, la continence fécale et la qualité de vie. Matériels et méthodes : étude rétrospective, multicentrique par auto-questionnaire chez 305 patients implantés initialement pour une IUI et/ou une IF entre le 1er janvier 2005 et le 1er mai 2010. Les patients sélectionnés devaient présenter une DI avant le début du test de NMS et avoir un stimulateur fonctionnel et activé. Résultats : Les questionnaires de 37 patients (moyenne d'âge 59,8 +/-14 ans avec un sex ratio de 36 femmes pour 1 homme) ont été analysés. Le recul moyen par rapport à l'implantation était de 29,9 mois. L'indication initiale de la NMS était l'IF pour 22 patients et l'IUI pour 15 patients. Dix huit patients sur 37 (49%) ont été améliorés pour l'IU et l'IF. Cinq patients (13%) et 6 patients sur 37 (16%) ont été améliorés respectivement uniquement pour l'IU ou l'IF. Pour 3 patients (8%), il n'y avait pas de changement ni sur l'IU ni sur l'IF. Quatre patients (11%) étaient aggravés sur l'IU et un seul (3%) sur l'IF. La satisfaction globale de la NMS était élevée (76%). Vingt-neuf patients (78%) jugeaient la NMS responsable de l'amélioration de leur QdV et 13 patients (35%) attribuaient cette amélioration aux bénéfices de la NMS sur leur DI. Conclusion : Notre étude constitue la plus grande série de la littérature rapportant les résultats de la NMS sur le traitement de la DI avec un recul moyen de 29,9 mois. Elle confirme son efficacité dans le traitement respectif de l'IU et de l'IF dans cette indication. Des études prospectives, multicentriques, contrôlées sont nécessaires pour définir des facteurs prédictifs de succès chez ces patients présentant une DI.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Rôle du médecin généraliste dans la prise en charge de l'incontinence anale de l'adulte en Haute Normandie

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    Introduction : Lorsqu'un traitement médical de l'incontinence anale (IA) est indiqué, il n'est pas nécessaire que les patients consultent dans mi centre hospitalier universitaire (CHU) spécialisé. Objectif : Evaluer le nombre de patients incontinents anaux consultant dans un CHU spécialisé et pouvant bénéficier d'un traitement médical, afin d'apprécier la place potentielle des médecins généralistes et gastro-entérologues dans la prise en charge de l IA. Méthode : 286 patients vus consécutivement (209 femmes et 77 hommes, âge moyen = 56 ans) pour l IA entre 1995 et 1999 ont été étudiés. L'IA a été explorée et traitée de façon standardisée en utilisant un algorithme décisionnel (1). La diarrhée ou la constipation étaient traitées et l IA ré-évaluée avant d'effectuer des explorations spécifiques de l IA, afin de poser l'indication d'un traitement médical ou chirurgical. Résultats : Un traitement médicamenteux a été proposé à 126 patients sur 286. 56 pour diarrhée et 70 pour constipation. Une rééducation périnéale était indiquée chez 49 patients. Un traitement chirurgical spécifique de l'IA était indiqué chez 100 patients (46 rectopexies, 54 chirurgies "sphinctériennes" et stomies). Quinze patients ont eu un traitement non spécifique de l'IA. Quatre vingt pour cent Lies patients traités médicalement étaient adressés par leur médecin généraliste on gastro-entérologue. Conclusion : Un traitement médical était indiqué en première intention chez plus de la moitié des patients incontinents anaux. Ce résultat suggère qu'il serait utile de modifier le réseau de soins de l'IA et d'augmenter la place du médecin traitant et du gastro-entérologue dans la prise en charge de l IA.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Artificial anal sphincter in severe fecal incontinence

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    Objectif: Evaluer le résultat de l'implantation d'un sphincter anal artificiel pour incontinence fécale sévère chez 56 patients opérés dans le même hôpital. L'implantation d'un sphincter anal artificiel est proposé dans le cadre de l'incontinence anale sévère lorsque le traitement local n'est pas adapté ou a échoué. Méthodes : Un sphincter anal artificiel a été implanté chez 56 patients de 1993 à 2003. Tous les patients souffraient d'une incontinence fécale totale avec échec du traitement médical. L'évaluation reposait sur un examen physique (continence anale, vidange rectale) et manométrie anorectale. Résultats : Chez les 12 premiers patients, 6 dispositifs ont dû être retirés (50 %); la cause de l'échec a été retrouvée dans tous les cas, ce qui a permis de définir les contre-indications. Parmi les 44 patients suivants, 39 n'ont eu aucune complications dans les suites opératoires, et 8 ont développé 11 complications : changement du contrôle de la pompe (3), migration du ballon (2), et difficultés de vidange rectale majeures chez des patients porteurs d'une procidence rectale interne obstructive (3). Le sphincter anal artificiel a dû être retiré définitivement dans 9 cas; 3 autres dispositifs ont dû être retirés temporairement, et les patients sont en attente de réimplantation. Dans ce dernier groupe de 44 patients, 70% ont un sphincter activé : la continence aux selles liquides est normal dans 80.6 %, et la continence aux gaz dans 59.1 %. 11 patients ont des difficultés de vidange fécale. Les études manométriques ont montré des pressions moyennes d'H2O de 103 et 36cm avec respectivement, sphincter fermé et sphincter ouvert, pour une durée moyenne d'ouverture du sphincter artificiel de 178 secondes. Conclusions : Le résultat fonctionnel à long terme de l'implantation d'un sphincter anal artificiel pour incontinence fécale sévère est satisfaisant. La bonne qualité des résultats est directement liée à une sélection soigneuse des patients et à une prise en charge chirurgicale et per opératoire appropriée après courbe d'apprentissage de l'équipe médico-chirurgicale

    Modulation peptidergique au cours de la stimulation Ă©lectrique gastrique

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    La stimulation électrique gastrique est une nouvelle thérapie améliorant les symptômes des patients gastroparétiques sans modifier la vidange gastrique. Dans ce travail, nous avons d abord démontré que l efficacité clinique de cette technique est indépendante de la vidange gastrique. Puis nous avons mis en évidence chez le rat que cette thérapie pouvait moduler l activité des neurones à corticotropin-releasing factor hypothalamiques, et ce de manière indépendante de la voie vagale. La modulation du système nerveux central par la stimulation électrique gastrique peut recruter soit les afférences spinales, soit être secondaire à la libération des peptides gastriques dans la circulation. Parmi ceux-ci, la ghréline ainsi que les urocortines sont potentiellement impliquées, compte-tenu de leurs effets sur la motricité digestive et la prise alimentaire. A l inverse, l obestatine, codée par le gène de la ghréline, n est probablement pas mise en jeu compte tenu de son absence d effets sur ces paramètres.Gastric electrical stimulation is a new therapy to relief symptoms of gastroparetic patients without affecting gastric emptying. In the present work, we first evidence that clinical improvement during this therapy was unrelated to gastric emptying. We next demonstrated in rats that gastric electrical stimulation could modulate hypothalamic corticotropin-releasing factor producing neurons, the later being vagal-independent. Then, this technique is likely to modulate central nervous system either by recruiting spinal afferent or though the release of gastric peptides in the bloodstream. Among them, ghrelin and urocortins are susceptible to explain such effect since they display significant effects on gastric motility and food intake. On the other hand, obestatin, encoded by the ghrelin gene, ihas no effect on feeding and digestive and does not represent a good candidate.ROUEN-BU Sciences (764512102) / SudocROUEN-BU Sciences Madrillet (765752101) / SudocSudocFranceF

    Effets périphériques et centraux de la neuromodulation du tube digestif (approche clinique et expérimentale)

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    La stimulation électrique gastrique et la stimulation des racines sacrées sont deux thérapeutiques récentes proposées dans le traitement de la dyspepsie fonctionnelle et de l'incontinence anale. Toutefois leurs mécanismes d'action demeurent méconnus. L'hypothèse d'un effet moteur a été rejetée devant l'absence de modification de la vidange gastrique dans la stimulation électrique gastrique et de la contraction volontaire du sphincter anal externe dans la stimulation des racines sacrées. L'objectif de nos travaux était de mieux comprendre les mécanismes d'action de ces deux traitements. Dans notre travail chez le rat, nous avons montré que la stimulation électrique gastrique agit à deux niveaux : au niveau du tube digestif en augmentant l'expression de la ghréline gastrique et en activant les plexus myentériques ; au niveau du système nerveux central et particulièrement dans des structures contrôlant la prise alimentaire et les fonctions digestives avec une inhibition dans le noyau du tractus solitaire et dans le noyau paraventriculaire, et une activation dans le noyau arqué de l'hypothalamus associée à l'augmentation de la sécrétion de ghréline. Nos travaux chez le volontaire sain ont montré que la stimulation magnétique lombo-sacrée exerce un effet inhibiteur sur la motricité recto-sigmoïdienne. Dans notre deuxième travail réalisé chez les patients incontinents, nous avons montré que l origine neurologique de l'incontinence anale pourrait être un facteur prédictif de l'efficacité de la stimulation des racines sacrées.Gastric electrical stimulation and sacral nerve stimulation are two recent treatments for functional dyspepsia and faecal incontinence. However the mechanisms of these treatments action are unclear. In particular, the hypothesis of a motor effect of these treatments was not validated since the gastric emptying and the contraction of the anal sphincter were not consistently improved. Thus, the aim of our studies was to investigate the mechanisms of action of gastric electrical stimulation and sacral nerve stimulation. In the first project in rats, we demonstrated that gastric electrical stimulation acts at two levels : in the digestive tract by increasing the expression of gastric ghrelin and activating the myenteric plexus ; in the central nervous system including the structures controlling food intake and digestion such as neuronal inhibition in the nucleus of the solitary tract and in the paraventricular nucleus, as well as activation in the arcuate nucleus of the hypothalamus associated with an increased ghrelin production. Our studies in healthy volunteers showed that lumbosacral magnetic stimulation exerts an inhibitory effect on rectosigmoid motility. In our second work in incontinent patients, we observed that the neurological origin of faecal incontinence could be a predictive factor for the success of sacral nerve stimulation.ROUEN-BU Sciences (764512102) / SudocROUEN-BU Sciences Madrillet (765752101) / SudocSudocFranceF
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