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    Projet PROMETHIS. Optimisation de la méthanisation des lisiers porcins à basse température. Aspects microbiologiques. Rapport final

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    Le projet Promethis avait pour objectif dâ€˜Ă©valuer la faisabilitĂ© technique et Ă©conomique d’une technologie rustique de mĂ©thanisation Ă  la ferme basĂ©e sur la couverture des fosses de stockage des lisiers et la valorisation des Ă©missions gazeuses gĂ©nĂ©rĂ©es. Ce procĂ©dĂ© est assimilable Ă  une mĂ©thanisation psychrophile, i.e. Ă  tempĂ©rature ambiante, a contrario des procĂ©dĂ©s actuels qui opĂšrent Ă  35°C. Chapitre 1. L’évaluation de la mĂ©thanisation au stockage sur des fosses miniatures de 200L pour tester diffĂ©rents scĂ©narios Ă  partir d’effluents de lisier porcin, Ces travaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en simulation de fosse de stockage de 200L, avec ou sans inoculation par du lisier de fond de fosse ou de digestat. La premiĂšre expĂ©rimentation a montrĂ© qu’en pĂ©riode estivale les taux de dĂ©gradation de la matiĂšre organique du lisier sur environ 7 mois sont de l’ordre de 35-45% avec une production de CH4 reprĂ©sentant environ 60% du potentiel mĂ©thanogĂšne du lisier d’alimentation. La teneur en mĂ©thane du biogaz produit est de l’ordre de 60-65%. Ces taux sont assez proches des rendements obtenus en procĂ©dĂ© classique de digestion anaĂ©robie. Ils montrent que les conditions de tempĂ©rature/durĂ©e ont permis une digestion correcte du produit. Il faut souligner cependant que les tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă  15°C limitent significativement la production de biogaz. Les cinĂ©tiques de production observĂ©es au cours de ces expĂ©rimentations varient de 0,1 Ă  1,4 NLCH4/L.semaine pour des tempĂ©ratures entre 10 et 25°C. Ces cinĂ©tiques sont largement infĂ©rieures aux cinĂ©tiques observĂ©es en digesteurs mĂ©sophiles comprises entre 2 NLCH4/L.semaine pour les temps de sĂ©jour les plus longs et 20 NLCH4/L.semaine pour les temps de sĂ©jour les plus courts. Les rĂ©sultats montrent clairement, dans ces conditions, une absence d’impact de l’inoculation et du type d’inoculum sur la production de CH4 et la dĂ©gradation du lisier. La dilution du lisier n’a pas augmentĂ© trĂšs significativement la production de CH4 mais les rĂ©sultats semblent toutefois indiquer une augmentation qualitative et quantitative de l’hydrolyse dans ce cas. La deuxiĂšme expĂ©rimentation a confirmĂ© les difficultĂ©s du systĂšme en pĂ©riode hivernale conduisant Ă  une production trĂšs faible voire inexistante de mĂ©thane. MĂȘme si les conditions expĂ©rimentales ne sont pas reprĂ©sentatives de la rĂ©alitĂ©, ces rĂ©sultats confirment l’impact majeur de la tempĂ©rature. Cette expĂ©rimentation a tout de mĂȘme montrĂ© que, mĂȘme aprĂšs des conditions trĂšs difficiles allant jusqu’au gel du lisier et de l’inoculum dans les fosses, le systĂšme redĂ©marrait dĂšs qu’une Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature apparaissait. Dans ces conditions, c'est-Ă -dire aprĂšs des conditions hivernales difficiles, la prĂ©sence d’un inoculum semble favorable Ă  un redĂ©marrage rapide. La troisiĂšme expĂ©rimentation a utilisĂ© le digestat de l’expĂ©rimentation 2 pour tester ses capacitĂ©s Ă  mĂ©thaniser Ă  basse tempĂ©rature. Les rĂ©sultats ont montrĂ© que malgrĂ© plusieurs mois passĂ©s Ă  basse tempĂ©rature, ce digestat n’avait pas acquis de capacitĂ© psychrophile. Ainsi, les rĂ©sultats obtenus Ă  tempĂ©rature ambiante, avec des fosses de 200L non isolĂ©es, montrent que : i) le principal paramĂštre d’influence de la production de mĂ©thane en conditions « psychrophiles » est la tempĂ©rature et ii) les conditions rĂ©elles ne permettent pas la sĂ©lection et/ou l’adaptation d’un inoculum efficace Ă  basse tempĂ©rature. Un modĂšle de prĂ©diction de la production de mĂ©thane en fonction de la tempĂ©rature a pu ĂȘtre Ă©tabli Ă  partir des rĂ©sultats expĂ©rimentaux. En considĂ©rant les tempĂ©ratures moyennes mensuelles Ă  Rennes, la production de CH4 a pu ĂȘtre modĂ©lisĂ©e mensuellement pour une annĂ©e type d’un Ă©levage naisseur-engraisseur de 200 truies. L’évolution de la tempĂ©rature et dans une moindre mesure des volumes de lisier stockĂ©s engendrent des fluctuations importantes de la production de CH4 tout au long de l’annĂ©e (facteur 10-15 entre la production la plus faible en mars et la plus Ă©levĂ©e en aout) qui poseront des problĂšmes pour valoriser le CH4 produit. Avec les tempĂ©ratures considĂ©rĂ©es, la production annuelle de CH4 ne reprĂ©sente que 12% du potentiel mĂ©thanogĂšne du lisier produit sur l’élevage au cours de l’annĂ©e. Cependant, le modĂšle est trĂšs sensible Ă  la tempĂ©rature et une augmentation des tempĂ©ratures moyennes considĂ©rĂ©es de 3 et 6°C permettent d’augmenter la production de CH4 Ă  23 et 44% du potentiel, respectivement. D’autre part, il existe une forte incertitude concernant les tempĂ©ratures rencontrĂ©es rĂ©ellement dans les fosses de stockage qui dĂ©pendent des tempĂ©ratures extĂ©rieures mais Ă©galement des conditions spĂ©cifiques de la fosse et de l’élevage. Ces premiers rĂ©sultats permettent de quantifier les productions de CH4 envisageables sur le terrain mais montrent aussi l’intĂ©rĂȘt de poursuivre les expĂ©rimentations en grandeur rĂ©elle afin d’apprĂ©hender des processus et des effets difficiles Ă  observer Ă  l’échelle Ă©tudiĂ©e. Chapitre 2. La sĂ©lection d'inocula psychrophiles en laboratoire afin d’étudier leur comportement et de caractĂ©riser les communautĂ©s microbiennes adaptĂ©es aux basses tempĂ©ratures. L'absence d’effet de l’inoculation observĂ©e au Chapitre 1 et les donnĂ©es observĂ©es sur site rĂ©el au Canada suggĂšrent que l’adaptation naturelle des communautĂ©s microbiennes mĂ©sophiles des lisiers aux conditions de digestion anaĂ©robie Ă  basse tempĂ©rature requiert un temps relativement long (plusieurs mois). Ce temps pourrait possiblement ĂȘtre Ă©courtĂ© par l'utilisation d'inocula adaptĂ©s. Lors de la premiĂšre expĂ©rimentation, diffĂ©rents lisiers et un digestat ont Ă©tĂ© incubĂ©s Ă  13°C pour observer leur capacitĂ© Ă  produire du mĂ©thane Ă  basse tempĂ©rature. Les cinĂ©tiques de production de mĂ©thane et l’adaptation des communautĂ©s microbiennes ont Ă©tĂ© suivies pendant 9 mois environ. Contrairement aux rĂ©sultats obtenus dans le Chapitre 1 lors des incubations en fosses Ă  tempĂ©rature ambiante, ces travaux ont montrĂ© que : i) il est possible d’adapter une communautĂ© microbienne capable de produire du mĂ©thane Ă  13°C et ii) le choix de l’inoculum semble important. Dans ces conditions, les cinĂ©tiques de production de mĂ©thane ont variĂ© entre 0,1 et 0,6 NLCH4/L.semaine. Le potentiel mĂ©thanogĂšne exprimĂ© Ă  13°C par rapport Ă  celui mesurĂ© Ă  35°C varie selon la nature de l’inoculum entre 31 et 65% Ă  environ 100 jours de digestion, puis entre 26 et 55% en fin d’alimentation des digesteurs (plus de 200 jours de digestion). L’impact positif de l’inoculation dans cette expĂ©rience, comparĂ© Ă  l’absence d’impact observĂ©e au Chapitre 1 pourrait s’expliquer par le fait que les conditions imposĂ©es ici, une tempĂ©rature trĂšs basse et stable, sont plus contraignantes pour les micro-organismes que les conditions fluctuantes des fosses. Dans cette situation, seuls quelques groupes microbiens pourraient s’adapter et leur prĂ©sence dans l’inoculum de dĂ©part serait primordiale. Ainsi, la quantification des bactĂ©ries et archĂ©es totales dans les rĂ©acteurs montre Ainsi, la quantification des bactĂ©ries et archĂ©es totales dans les rĂ©acteurs montre que l'Ă©volution du ratio archĂ©es/bactĂ©ries suis relativement bien l'Ă©volution des taux de production de mĂ©thane. Le fait que l’adaptation des communautĂ©s soit trĂšs lente et nĂ©cessite plus de 200 jours est en accord avec les rĂ©sultats publiĂ©s au QuĂ©bec. L’espĂšce dominante qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e pendant notre expĂ©rimentation a Ă©tĂ© identifiĂ©e par clonage et sĂ©quençage de son ADNr 16S comme appartenant au groupe mĂ©thanogĂšne des Methanosarcinales. Ce groupe ne contient Ă  ce jour que des espĂšces mĂ©thanogĂšnes majoritairement acĂ©totrophes qui prĂ©sentent souvent un large spectre de substrats. La plupart peuvent aussi se dĂ©velopper par rĂ©duction du CO2 avec l'H2, par utilisation des composĂ©s mĂ©thyliques ou par fractionnement de l'acĂ©tate. Ces espĂšces sont toutes mĂ©sophiles ce qui suggĂšre que la population dominante dans notre expĂ©rience s’est adaptĂ©e aux basses tempĂ©ratures. Dans la deuxiĂšme expĂ©rimentation, ce lisier acclimatĂ© pendant 270 jours Ă  13°C a Ă©tĂ© utilisĂ© pour dĂ©terminer le taux d’inoculation nĂ©cessaire dans diffĂ©rents lisiers, afin d’évaluer dans quelles proportions une fosse couverte sur un Ă©levage industriel pouvait ĂȘtre vidĂ©e au moment des Ă©pandages sans compromettre la bonne production de biogaz l’annĂ©e suivante. Les rĂ©sultats montrent des impacts plus forts pour les fosses recevant du lisier ĂągĂ© (stockĂ© pendant un an) que pour celles recevant du lisier frais. Toutefois, quel que soit le lisier, il conviendrait de conserver environ 25% du volume des fosses pour assurer une production de mĂ©thane optimale chaque annĂ©e sans impacter de maniĂšre significative les capacitĂ©s de stockage de l’exploitation. Ce volume correspond Ă  une hauteur de 0,6 Ă  1m de lisier pour des fosses industrielles

    Effect of the carbon source on N2O emissions during biological denitrification

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    International audienc

    IntĂ©rĂȘts conjuguĂ©s d'une Ă©vacuation rapide des dĂ©jections animales et de leur mĂ©thanisation

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    Les déjections animales contribuent au réchauffement climatique par le méthane émis durant leur stockage. Leur évacuation rapide suivie d'une méthanisation permet de réduire ces émissions et demaximiser la production d'énergie sous forme de biogaz. En production porcine, l'évacuation rapide par un raclage sous caillebotis donne un potentiel de 10,7 Nm3 de méthane par porc à l'engrais. Par comparaison, les lisiers collectés dans des pré-fosses affichent une perte de potentiel variant de -25% à -68% selon l'intensité des fermentations dans les pré-fosses. Pour des vaches laitiÚres, les lisiers de raclage ont un potentiel voisin de 57 Nm3 de méthane par vache et par mois. La baisse du potentiel austockage est trÚs rapide (-1% par jour) dans le cas des fumiers pailleux du fait de leur compostage spontané. En élevage de porc, le couplage d'une évacuation rapide et de la méthanisation réduit les émissions de GES de plus de 50%. Pour des élevages de taille moyenne, la mise en oeuvre sous forme de petite méthanisation à la ferme n'est toutefois pas économiquement viable dans le contexte actuel, compte tenu du coût élevé des investissements. Concernant l'azote, les mesures réalisées montrent que la méthanisation accroßt sensiblement les risques de volatilisation d'ammoniac, tant au stockage que lors de l'épandage, du fait du pH plus élevé des digestats

    Méthaniser à température ambiante : les défis à relever

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    National audienceLes fosses de stockage des lisiers de porc émettent spontanément entre 0,15 et 0,9 m3 de méthane par tonne de lisier et par semaine selon la saison. Récupérer et valoriser ce gaz permettraient de réduire les consommations d'énergie de l'élevage. Les conditions de réussite ont été testées à l'échelle laboratoire et sont actuellement évaluées à Guernévez sur une couverture flottante

    OUR EXPERIENCE WITH TREATMENT OF CHRONIC MYELOID LEUKEMIA WITH IMATINIB MESYLATE

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    <p>Background. Imatinib mesylate is an Abl kinase inhibitor capable of producing a sustained complete molecular response in chronic myelogenous leukemia (CML). It is effective in all three phases of CML with the longest response in the chronic phase. Imatinib has been in use only since 1998 and many questions about its efficacy and use are still unanswered.</p><p>Methods and results. From October 2001 until January 2004 thirty-one patients with CML have been treated with imatinib (300–600 mg/day) at our institution. Twelve patients were in chronic phase of CML, 13 in accelerated phase and 3 in blast crisis. Two were treated after unrelated peripheral blood stem cell transplantation (PBSCT) due to CML reactivation. All had been treated prior to instituting imatinib (hydroxiurea, interferon – alpha, cytarabine). Complete cytogenetic response (CCR) in patients in chronic phase occured in 33.3% and complete molecular response (CMR) occured in 41.7%. CCR in patients in accelerated phase occured in 30.8% and CMR occured in 46.2%. None of the patients in blast crisis had CCR or CMR. Several side effects were reported during the treatment. However, among them there was not the most common side effect reported in other studies. Limb muscle and bone pains (20%) were the most frequently reported side effects in our group of patients.</p><p>Conclusions. Imatinib has be found to be most effective in chronic and accelerated phase of CML. However, there is still not enough data about its long-term use and prognosis. For the time being, PBSCT remains the only proven curative treatment of CML.<br /><br /></p
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