Evaluation du Plan Marshall 2.Vert. Evaluation thématique n°5 : Terrains mis à disposition du développement économique

Le présent rapport d’évaluation du Plan Marshall concerne les terrains mis à disposition du développement économique. Plus précisément, il porte sur l’évaluation de quatre mesures du Plan Marshall 1.0 : assainir les sites d’activités économiques désaffectés (SAED) (1) pollués ou (2) non pollués et équiper les zones d’accueil des activités économiques (3) en zones d’activités économiques (ZAE) et (4) en zones portuaires. L’objectif commun à ces mesures est de mobiliser l’espace disponible et de contribuer à la mise à disposition de terrains en vue de contribuer au développement économique. Un tiers des moyens du Plan Marshall 1.0 a été affecté, via un financement alternatif, aux quatre mesures faisant l’objet du présent travail. Le rapport réalisé par l’IWEPS évalue l’efficacité de la politique à travers l’analyse des retombées économiques, sociales et environnementales, effectives et potentielles, liées à l’utilisation des espaces et infrastructures publiques mis à disposition suite au Plan Marshall 1.0

Apprentissage de la pensée informatique : de la formation des enseignant·e·s à la formation de tou·te·s les citoyen·ne·s

National audienceIn recent years, in France, computer learning (under the term of code) has entered the school curriculum, in primary and high school. This learning is also aimed at developing computer thinking to enable students, girls and boys, to start master all aspects of the digital world (science, technology, industry, culture). However, neither teachers, nor parents are trained to teach or educate on these topics. Furthermore, if the educational system progresses progressively towards these objectives, in everyday life and in professional context there is also a need for lifelong training in computer thinking. Large-scale projects on coding initiation are now quite successful in supporting the training of professionals in education on these topics. However, they require an infrastructure of people and important resources to maintain their level of efficiency. In order to further develop the objectives of helping people to demystify IT thinking, we aim to question here the way by which it is possible to conceive a concrete and operational initiative that addresses this issue. A huge challenge: Let's share a proposal here and discuss it.En France au cours de ces dernières années, l’apprentissage de l’informatique (sous le terme d’«​ ​ apprentissage du code​ ​ ») est entré dans les programmes scolaires, en primaire et secondaire. Cet apprentissage vise notamment le développement de la pensée informatique (au sens défini par Wing) afin de permettre aux élèves, filles et garçons, d’acquérir les bases, une étape initiale vers la maîtrise du numérique, sous tous ses aspects (science, technologie, industrie et culture). Cependant, peu d’enseignant·e·s, ou de parents, ont été formé·e·s pour enseigner les sciences du numérique ou éduquer à leurs fondements et leurs usages. De plus, si le système éducatif avance progressivement au niveau de ces objectifs, dans la vie quotidienne et en contexte professionnel, il existe aussi un besoin de formation tout au long de la vie à la pensée informatique. Des projets d’envergure sur l’apprentissage du code sont aujourd’hui forts d’un véritable succès en matière de support à la formation des professionnel·le·s de l’éducation sur ces sujets. Cependant ces projets nécessitent une main d'oeuvre importante tant pour la création de ressources que pour leur actualisation, afin de rester en phase avec les besoins de formation dans un domaine en évolution constante. Dans le but de développer davantage les objectifs de démystification de la pensée informatique vers un large public de citoyens et de citoyennes, nous voulons questionner ici la manière dont il est possible de concevoir une initiative concrète et opérationnelle qui relève ce défi. Partageons ici une proposition et discutons-la. Ce qui est proposé porte un nom : une Université, Citoyenne en Sciences et Culture du Numérique (#UCscN) qui s’inscrit dans la tradition des universités populaires. Il s’agit donc très simplement d’étendre à toutes et tous cette éducation pour penser l’informatique en capitalisant sur l’expérience acquise de Class’Code en formant les professionnel·le·s de l’éducation

Apprentissage de la pensée informatique : de la formation des enseignant·e·s à la formation de tou·te·s les citoyen·ne·s

National audienceIn recent years, in France, computer learning (under the term of code) has entered the school curriculum, in primary and high school. This learning is also aimed at developing computer thinking to enable students, girls and boys, to start master all aspects of the digital world (science, technology, industry, culture). However, neither teachers, nor parents are trained to teach or educate on these topics. Furthermore, if the educational system progresses progressively towards these objectives, in everyday life and in professional context there is also a need for lifelong training in computer thinking. Large-scale projects on coding initiation are now quite successful in supporting the training of professionals in education on these topics. However, they require an infrastructure of people and important resources to maintain their level of efficiency. In order to further develop the objectives of helping people to demystify IT thinking, we aim to question here the way by which it is possible to conceive a concrete and operational initiative that addresses this issue. A huge challenge: Let's share a proposal here and discuss it.En France au cours de ces dernières années, l'apprentissage de l'informatique (sous le terme d'« apprentissage du code ») est entré dans les programmes scolaires, en primaire et secondaire. Cet apprentissage vise notamment le développement de la pensée informatique (au sens défini par Wing) afin de permettre aux élèves, filles et garçons, d'acquérir les bases, une étape initiale vers la maîtrise du numérique, sous tous ses aspects (science, technologie, industrie et culture). Cependant, peu d'enseignant·e·s, ou de parents, ont été formé·e·s pour enseigner les sciences du numérique ou éduquer à leurs fondements et leurs usages. De plus, si le système éducatif avance progressivement au niveau de ces objectifs, dans la vie quotidienne et en contexte professionnel, il existe aussi un besoin de formation tout au long de la vie à la pensée informatique. Des projets d'envergure sur l'apprentissage du code sont aujourd'hui forts d'un véritable succès en matière de support à la formation des professionnel·le·s de l'éducation sur ces sujets. Cependant ces projets nécessitent une main d'oeuvre importante tant pour la création de ressources que pour leur actualisation, afin de rester en phase avec les besoins de formation dans un domaine en évolution constante. Dans le but de développer davantage les objectifs de démystification de la pensée informatique vers un large public de citoyens et de citoyennes, nous voulons questionner ici la manière dont il est possible de concevoir une initiative concrète et opérationnelle qui relève ce défi. Partageons ici une proposition et discutons-la. Ce qui est proposé porte un nom : une Université, Citoyenne en Sciences et Culture du Numérique (#UCscN) qui s'inscrit dans la tradition des universités populaires. Il s'agit donc très simplement d'étendre à toutes et tous cette éducation pour penser l'informatique en capitalisant sur l'expérience acquise de Class'Code en formant les professionnel·le·s de l'éducation

Fragments de minutes du XIIIe siècle conservés aux Archives départementales du Doubs.

Deux chartes du XIIIe siècle conservées aux Archives départementales du Doubs et émanant de chancelleries du comté de Bourgogne portent comme doubles queues des fragments de minutes qui reproduisent le texte abrégé des documents Ces minutes ont été découpées et utilisées lors du scellage des actes. L' étude des variantes montre le souci de certains scribes d'éviter l'emploi de graphies dialectales dans la rédaction de l'acte définitif. Surtout, ces fragments apportent la preuve, que, dès la première moitié du XIIIe siècle, les scribes du comté de Bourgogne avaient l'habitude de rédiger des minutes, habitude que laissait supposer l'aspect très soigné des actes conservésLefèvre Martine. Fragments de minutes du XIIIe siècle conservés aux Archives départementales du Doubs.. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1975, tome 133, livraison 2. pp. 339-341

Antoine-Nicolas Dauphin et le salon de musique de l’Arsenal

Antoine-Nicolas Dauphin und das Musikzimmer des Zeughauses, von Martine Lefèvre DasMusikzimmer der Bibliothek des Zeughauses besitzt einen prachtvollen Rocailleschmuck, der dank desMäzenatentums desWorld Monument Fund in den Jahren 2006-2007 restauriert werden konnte. Aufgrund der dabei gemachten Entdeckungen sowie der historischen Quellen gelang es, die Bedeutung der verschiedenen Beteiligten näher zu bestimmen : Germain Boffrand zeichnete für den Rohbau verantwortlich, zwei Bildhauer, Louis-Anne Engrant und Pierre Lange schufen die Ausstattung der Gemächer unter der Leitung des Architekten Nicolas Dauphin, der sie auch bewohnte. Das 1753 vollendete Musikzimmer gelangte Ende 1756 in den Besitz des Marquis de Paulmy, der die dekorative Ausstattung vervollständigte ; er ließ auch die Sopraporten in Grisaille-Technik ausmalen, welche die vier Jahreszeiten darstellen, die von den Reliefs, die Edme Bouchardon für den Brunnen der Rue de Grenelle in Paris geschaffen hatte, inspiriert sind.Antoine-Nicolas Dauphin and the music chamber in the Arsenal, by Martine Lefèvre The music chamber in the Bibliothèque de l’Arsenal has a sumptuous rocaille decoration, which was restored in 2006-2007 with the help of theWorldMonument Fund. The discoveries made on that occasion, as well as gleanings from the historical sources, provide details about the different participants : Germain Boffrand was responsible for the architecture, the sculptors Louis-Anne Engrant and Pierre Lange for the decoration of the apartment, working under the direction of the architect Antoine-Nicolas Dauphin, who lived there. The music chamber was finished in 1753 and, at the end of 1756, was attributed to the Marquis de Palmy, who completed the decoration ; it is he who had the lunettes over the doors painted in grisailles representing the Four Seasons, inspired by the low reliefs on the fountain on the rue de Grenelle, sculpted by Edme Bouchardon.Le salon de musique de la bibliothèque de l’Arsenal présente un somptueux décor rocaille qui bénéficia en 2006-2007 d’une restauration grâce au mécénat du World Monument Fund. Les découvertes effectuées à cette occasion, ainsi que les sources historiques, permettent de mieux cerner le rôle des différents intervenants : Germain Boffrand pour le gros oeuvre, deux sculpteurs, Louis-Anne Engrant et Pierre Lange pour la décoration de l’appartement réalisée sous la direction de l’architecte Antoine-Nicolas Dauphin, occupant des lieux. Le salon de musique, achevé en 1753, fut attribué à la fin de 1756 au marquis de Paulmy qui en compléta la décoration ; c’est lui qui fit réaliser les dessus-de-porte en grisaille reproduisant les Quatre Saisons, inspirés des bas-reliefs de la fontaine de Grenelle sculptés par Edme Bouchardon.Lefèvre Martine. Antoine-Nicolas Dauphin et le salon de musique de l’Arsenal. In: Bulletin Monumental, tome 169, n°2, année 2011. pp. 127-141

La technologie informatique pour la planification et la gestion des constructions scolaires : état des questions

Au cours des dernières années les ordinateurs - spécialement les mini- et lesmicro-ordinateurs - ont été de plus en plus utilisés pour diverses tâches dans la planification et la gestion des bâtiments scolaires. En juin 1988 une réunion initiale d'experts des 13 pays de l'OCDE a été organisée par le Programme sur la Construction Scolaire. Cette réunion avait pour objectifs :i) de prendre une idée de la mesure dans laquelle les ordinateurs sont utilisés pour la gestion des bâtiments et équipements scolaires ;ii) d'identifier la nature et l'étendue des diverses utilisations ;iii) d'identifier les tendances actuelles du développement de logiciels ;iv) d'identifier les possibilités de coopération internationale tant pour la diffusion del'expérience acquise que pour de futures actions communes.Depuis la réunion de 1988, de nouveaux progrès dans ce domaine ont eu lieu. Le présent rapport se propose de résumer l'état actuel de la question tel qu'il apparaît dans les discussions de la réunion et au travers de développements plus récents. Ce n'est donc pas, à proprement parler, un rapport de la réunion ; les vues exprimées sont celles des auteurs et n'engagent ni les participants de la réunionni l'OCDE