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Interpretation and âlogique du sensâ: the Problem Playsâ problematizing of language
Assumant ce quâil peut y avoir de politiquement incorrect dans lâargument quâelle dĂ©fend, cette communication prend comme point de dĂ©part la thĂšse de Stephen Booth, pour qui Shakespeare est le poĂšte « que nous sous-estimons le plus », thĂšse selon laquelle ce dernier est un « King Kong » comparĂ© aux « autres singes ». Ce qui amĂšne lâauteur Ă dĂ©fendre ici ce quâelle appelle un « Shakespeare lent » en Ă©bauchant, plutĂŽt que lâanalyse de « cruxes» (passages, ou mots, Ă©nigmatiques) pris un peu au hasard, une forme de plasticitĂ© verbale Ă mettre sur le compte, au moins en partie, du fait que lâinconscient lui-mĂȘme est structurĂ© « comme un langage ». Câest la raison pour laquelle le commentaire ne porte que sur les « piĂšces Ă problĂšme », car si « problĂšme » il y a, la cause est Ă chercher notamment de ce cĂŽtĂ©-lĂ .Assuming itsâto someâpolitical incorrectness, the paper takes as its starting point Stephen Boothâs simile of Shakespeare, âour most underrated poetâ, as representing a âKing Kongâ compared to âother monkeysâ; accordingly it puts the case for what it calls âslow Shakespeareâ, attempting to go beyond analysis of random clusters of cruxes so as to suggest something approaching a form of verbal plasticity informed, at least in part, by the unconsciousâ being itself structured âlike a languageâ (Lacan). This is why it looks more specifically at the âProblem Playsâ, arguing that the above outline plays no small part in their very problematicity
Langue du lecteur, langue du texte
Lorsque jâai parcouru le texte de cadrage de ce sĂ©minaire, ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de me dire : « OĂč est le problĂšme ? » Tant il Ă©tait clair pour moi que la langue de lecture Ă©tait la langue du texte : Ll=Lt. Les hasards de la vie font que je lis quotidiennement dans trois langues, deux que je possĂšde, et une troisiĂšme, lâitalien, que je possĂšde mal mais qui est chez moi, en tant que demi Corse, lâobjet dâun fort investissement affectif. MĂȘme devant un texte italien, oĂč il me manque souven..
Dracula et la politique
Pourquoi le mythe de Dracula, roman brutalement misogyne, continue-t-il de fasciner et de perdurer ? Cet article se propose de considérer neuf questions pour cerner cet attrait paradoxal, et voir en quoi, lieu d'affects violents, le roman est délibérément réactionnaire, au contraire du Frankenstein de Mary Shelley ; si Frankenstein constitue un « événement » au sens de Badiou, c'est le concept de « mine psychique » de Bodei qui peut éclairer Dracula et sa misogynie brutale, sa xénophobie et son mythe des origines.This paper addresses the question of the contrast between the popularity of the myth of Dracula and the reactionary nature of the text. Why is such a reactionary novel so fascinating? Whereas Frankenstein, for instance, may be read as an « event » in Badiou's sense of the word, this paper uses Bodei's Le logiche del delirio to answer nine questions concerning the novel's brutal chauvinism, its myth of origins and above all its representation of the Other in political and gendered terms
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