149 research outputs found

    La sculpture gothique française aux xiie et xiiie siècles

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    Trois ouvrages parus récemment témoignent de la vitalité des études sur la sculpture gothique en France et notamment sur les xiie et xiiie siècles. On notera que les trois volumes ont été publiés par les éditions Picard, qui continuent ainsi à soutenir avec constance les efforts de la recherche sur l’art gothique français, comme ils le font depuis longtemps avec la collection naguère dirigée par la regrettée Anne Prache sur Les monuments de la France gothique. L’ouvrage de Fabienne Joubert o..

    La polychromie de la sculpture française aux xiie-xiiie siècles : une esquisse

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    S’il est trop tôt pour tracer une synthèse à propos de la sculpture polychromée en France à l’époque romane et dans les premières périodes de l’art gothique, les études et restaurations récentes posent de nombreuses questions : spécificité ou non de la France par rapport aux autres pays, pertinence des scansions stylistiques traditionnelles, rapports entre art monumental et sculpture mobilière. Par ailleurs, la diversité des pratiques que l’on peut observer sur les œuvres permet de nuancer les conclusions qu’on pourrait tirer de la seule lecture des sources écrites, notamment quant aux processus de création ou au sens symbolique des couleurs. Enfin, bien des champs d’analyse restent à défricher, en particulier sur l’interaction entre les différents arts de la couleur ou sur l’attitude des siècles post-médiévaux.While it is too early to write a summary of painted sculpture in France in the Romanesque and early Gothic periods, recent studies and restorations have raised numerous questions about whether or not French polychrome sculpture is specific in relation to other countries, about the pertinence of traditional stylistic analysis and the relationship between monumental art and movable sculpture. Furthermore, the diversity of the practices observed on works enables us to qualify the conclusions drawn from a single reading of written sources, notably concerning the creative process or the symbolism of colours. Lastly, a great amount of spadework still needs to be done in the field of analysis, particularly on the interaction between the different colour techniques or on post-medieval attitudes towards restoration

    Michael Camille, The Gargoyles of Notre-Dame: Medievalism and the Monsters of Modernity, Chicago, University of Chicago Press, 2009

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    Il s’agit du dernier livre de Michael Camille, paru à titre posthume (et malgré cette difficulté, l’ouvrage est d’une très grande qualité éditoriale, seules quelques notes bibliographiques étant restées inachevées). Il faut rendre hommage à la fois aux amis et collègues de Camille d’avoir permis la publication d’un livre important et surtout à l’auteur lui-même qui, après sa disparition, nous livre encore un nouvel exemple de ses réflexions si stimulantes pour les médiévistes. Ici, Camille ab..

    Identifying the origin of geomaterials of original and restored parts of a 14th century alabaster annunciation group through stable isotopes

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    International audienceThe origin of raw materials for sculpture is often obscure before the 17th century due to the scarcity of written sources. Identifying this origin provides hints to economic exchanges but also, potentially, allows for attributing sculptures to a specific context of creation (regional workshops, artists). Another challenge for art historians is the identification of restorations and their potential chronology. We present an example of a 14th century group of two statues, made of gypsum alabaster, representing an annunciation group, with the Virgin Mary and the angel Gabriel. Their original position was a near Troyes in the eastern Paris Basin, they are now separated being conserved at the Louvre Museum (Virgin Mary) and the Cleveland Museum of Art (Gabriel). Our multi-isotope study revealed the common origin of the material used for both sculptures, their isotope fingerprints being identical within the analytical error. These fingerprints are highly specific and point to an origin in a historical gypsum and alabaster quarry in the northern part of Provence, France, first mentioned at the end of the 13th century. We were also able to identify an unknown restoration of lower part of the Virgin Mary statue with an optically undistinguishable material, using Tuscan alabaster, most likely in the 19th century. Two other 14th century statues of the Virgin Mary originally situated in eastern and southeastern France can also be linked to this quarry. This underlines the potential and usefulness of independent geochemical evidence to underpin stylistic hypotheses on grouping of individual artworks, historical economic relationships between regions and on past restoration activities

    Un retable du xive siècle (musée de Bar-le-Duc) : la complémentarité de la sculpture et de la polychromie

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    Un retable du xive siècle, conservé au musée de Bar-le-Duc et provenant probablement de la collégiale Saint-Maxe de cette ville, a été restauré en 2008 en vue de sa présentation à l’exposition « Les premiers retables (xiie-début du xve siècle). Une mise en scène du sacré » au musée du Louvre en 2009. La restauration a permis de redonner son éclat à une œuvre qui avait souffert à la fois du vandalisme, vraisemblablement à l’époque révolutionnaire, et d’un réemploi à une époque mal déterminée. Par ailleurs, l’étude liée à cette opération a mis en valeur les caractéristiques de la polychromie originale, notamment sa palette et sa complémentarité avec la forme sculptée.A 14th-century altarpiece now in the Musée de Bar-le-Duc, which probably came from the collegiate church of Saint-Maxe in the same city, was restored in 2008 in view of its inclusion in the exhibition “Early Altarpieces (12th-early 15th century). A presentation of Sacred Art”, held at the Louvre in 2009. Its restoration renewed the vivacity of a work that had suffered from vandalism, which very likely occurred during the French Revolution, and from being used for other purposes at a time that remains undetermined. Furthermore, the research undertaken in relation to this renovation highlighted the characteristics of the original polychromy, notably its palette of colours and its complementarity with the sculpted form

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    Consultable en ligne sur Revue.org, URL : http://perspective.revues.org/1193International audienc

    La restauration du Christ Courajod : la luminosité d’une polychromie romane retrouvée

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    Chef-d’œuvre du département des Sculptures du musée du Louvre, le Christ dit Courajod (RF 1082) a été étudié puis restauré dans les ateliers du C2RMF entre 2007 et 2011. La polychromie de cette œuvre présentait un état de conservation médiocre, résultant essentiellement d’une tentative de dégagement non maîtrisé en 1956. Cette intervention a créé un état de surface confus induisant une perte de visibilité des qualités plastiques de la sculpture. L’élimination de l’ensemble des repeints a permis de découvrir une polychromie originale romane d’une facture remarquable et d’une grande finesse, aux coloris subtils jouant sur un contraste entre des carnations pâles, des cheveux et une barbe d’un noir soutenu et un périzonium d’un bleu intense rehaussé d’or.A masterpiece of the Louvre’s Sculpture Department, the figure of Christ from a Descent from the Cross, known as the Courajod Christ (RF 1082), was examined then restored in the C2RMF workshops between 2007 and 2011. The polychromy of this work was in a mediocre condition, basically as a result of a misfired attempt to remove overpaints in 1956. This restoration left the work with a muddled surface concealing some of the sculpture’s artistic qualities. The removal of all the repaints revealed the great finesse and remarkable handling of the original Romanesque polychromy. Its subtle use of colour plays on a contrast between the pale flesh tints, the dark hair and beard and the deep blue perizonium enhanced with gold

    Le retable de Carrières-sur-Seine : étude des vestiges d’une riche polychromie du xiie siècle

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    À l’occasion de sa présentation lors de l’exposition temporaire « Les premiers retables (xiie-début du xve siècle). Une mise en scène du sacré » au musée du Louvre en 2009, le retable de Carrières-sur-Seine a bénéficié d’une étude puis d’une restauration effectuée entre 2006 et 2008. La polychromie de cette sculpture, lacunaire à 90 %, qui plus est extrêmement fragile, a été refixée, nettoyée et certains repeints ont été éliminés. Bien qu’associé au premier art gothique par les circonstances de sa commande, ce retable présente une polychromie relevant encore de l’esthétique romane, fondée sur une harmonie de couleurs vives et contrastées, telles le rouge vermillon, le bleu lapis-lazuli, le blanc et l’or. Les architectures et les rinceaux qui encadrent les scènes étaient également vivement colorés de rouge, de vert et de bleu.On the occasion of it being shown in the temporary exhibition “Early Altarpieces (12th-early 15th century). A presentation of Sacred Art”, held at the Louvre in 2009, the altarpiece from Carrières-sur-Seine depicting The Annunciation, The Virgin in Majesty and The Baptism of Christ was the subject of a study and a restoration programme carried out between 2006 and 2008. This sculpture was extremely fragile and ninety per cent of its polychromy was missing. The remaining ten per cent was reattached, cleaned, and some of the repainted areas were removed. Although associated with Early Gothic Art because of the circumstances surrounding its commission, this altarpiece’s vivid, contrasting colours – vermilion, lapis lazuli, white, gold – are still characteristic of Romanesque aesthetics. The architecture and scrolls carved around the scenes were also painted in bright red, green and blue

    Introduction. L’apport des études et des restaurations conduites au sein des musées de France : bilan et perspectives

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    Un état des lieux En France, les études sur l’histoire des couleurs, au Moyen Âge et au-delà, notamment dans leurs aspects culturels et anthropologiques, bénéficient des longues recherches de Michel Pastoureau et de leur rayonnement justifié jusque dans le grand public. Pourtant, si l’on s’interroge plus concrètement sur les analyses concernant la couleur dans les œuvres d’art médiévales, notamment pour la sculpture, il apparaît d’une part que le point de vue de l’historien montre ses limites..

    L’artiste au Moyen Âge

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    Traditionnellement, l’œuvre d’art du Moyen Âge a été considérée comme le produit d’un créateur anonyme, nourri par la foi, d’un artisan humble qui révélait par ses œuvres les aspirations et les craintes de son milieu et de son époque. Mais depuis longtemps, les historiens de l’art se sont attachés à relier une partie de ces œuvres à des personnalités individuelles, sculpteurs, architectes ou peintres (enlumineurs, verriers,…), à des noms, qu’ils soient de convention (le Maitre de Cabestany) o..
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