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    Johann Grémont, Maintenir l’ordre aux confins de l’Empire. Pirates, trafiquants et rebelles entre Chine et Viêt Nam 1895-1940

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    Jamais le pouvoir impérial établi à Thăng-Long ou à Huế n’avait ambitionné un véritable contrôle sur les territoires montagneux de la frontière sino-vietnamienne. Il y jouissait certes d’une autorité nominale mais l’usage restait celui d’une délégation de pouvoir à l’archipel des chefs locaux. À la fin du xixe siècle, l’irruption coloniale apporta des éléments neufs dans le fonctionnement de cet espace : une frontière fixe, délimitée, gardée et la volonté d’y faire régner l’ordre et y induire..

    Catherine Earl, éd., Mythbusting Vietnam. Facts, Fictions, Fantasies

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    Sur le Vietnam et son évolution récente, en anthropologie sociale, en économie politique et dans bien d’autres domaines, abondent les idées reçues, truismes et évidences apparentes qui, souvent reprises de livres en articles, peuvent laisser accroire à des faits reconnus que nul, dès lors, ne songe à démontrer. Qu’ils soient issus d’analyses rapides, d’expertises ciblées, d’affirmations gouvernementales ou revêtus d’un vernis de « sagesse populaire », ces préjugés relèvent d’une variété d’una..

    Vingt ans après

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    International audienc

    Conférence de l’Académie des Sciences sociales du Viêt-nam à l’occasion des 110 ans de la naissance du professeur académicien Trần Huy Liệu, Hanoi, 25 novembre 2011

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    Le Failler Philippe. Conférence de l’Académie des Sciences sociales du Viêt-nam à l’occasion des 110 ans de la naissance du professeur académicien Trần Huy Liệu, Hanoi, 25 novembre 2011. In: Aséanie 29, 2012. pp. 157-164

    Une divinité de circonstance. Le culte de Hoàng Công Chất à Điện-Biên-Phủ

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    Philippe Le Failler Une divinité de circonstance. Le culte de Hoàng Công Chất à Điện-Biên-Phủ In the XVIIlth century, a large movement of peasant uprisings shook the North of Vietnam. In order to escape troops of the Trịnh Lords, one of the local leaders, Hoàng Công Chất, took refuge in Điện-Biên-Phủ, then a remote border area of the kingdom, where he began to establish his authority for over fifteen years. Each year, in February, a worship is dedicated to him in a rebuilt temple. Substantial differences between the chronology of events and the myth recreated by the authorities point up to some of the contemporary issues at stake. Henceforth, in the far-off mountainous regions of Vietnam, the State participates in a reinterpretation of historical events to promote the idea of the nation and to strengthen cohesion among ethnic groups. In doing so, this state-sponsored activity refers to an ancient practice where, even within villages, worship of major historical figures is promoted, thus contributing to the promotion of an image of social order proceeding from the central government.Philippe Le Failler Une divinité de circonstance. Le culte de Hoàng Công Chất à Điện-Biên-Phủ Au XIIIe siècle, un vaste mouvement de révoltes paysannes secoua le nord du Vietnam. Afin d'échapper aux troupes des seigneurs Trịnh, Hoàng Công Chất, l'un des meneurs, se réfugia à Mường Thanh (Điện-Biên-Phủ), aux confins du royaume, s'y fortifia et entrepris d'y établir son pouvoir quinze ans durant. Chaque année, au mois de février, dans un temple reconstruit, un culte lui est dédié localement. Les différences notables entre le récit d'époque et le mythe recréé par les autorités mettent en évidence des enjeux très contemporains. Désormais, dans les zones frontalières du Vietnam, l'État se livre à une réinterprétation des événements historiques afin de favoriser la propagation de l'idée nationale et l'émergence d'une cohésion interethnique. Ce faisant, il s'inscrit dans une pratique plus ancienne où la promotion du culte des grands personnages historiques s'exerce jusque dans les villages et contribue ainsi à la diffusion d'une conception centralisée de l'ordre social.Le Failler Philippe. Une divinité de circonstance. Le culte de Hoàng Công Chất à Điện-Biên-Phủ. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 93, 2006. pp. 183-205

    Conclusion

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    La colonisation s’évertua à faire rentrer le mode d’administration des mường dans le droit commun, celui spécifique à la Haute région s’entend, dès les premières années du xxe siècle. Ce mouvement se caractérise par des choix de nature politique dont le redécoupage administratif et les nominations ne sont que les parties les plus visibles. Le cas de Lai-Châu reste particulier car, proche de la frontière chinoise et contrairement aux mường situés plus en aval sur la rivière Noire, la tâche de ..

    François Guillemot, Viêt-Nam, fractures d’une nation. Une histoire contemporaine de 1858 à nos jours

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    Cette histoire générale du Viêt Nam à l’époque contemporaine bénéficie d’une approche socio-historique fine dont on devine en filigrane qu’elle fut élaborée au fil d’un enseignement universitaire dont cet ouvrage constitue l’aboutissement. On le sait, à l’instar des célèbres ouvrages de la collection « Que sais-je ? », ce type d’exercice reste des plus ardus car il nécessite une compréhension globale des faits et des dynamiques mais aussi, et surtout une connaissance pointue des nombreux trav..

    La rivière Noire

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    Il fut un temps ou le bassin de la rivière Noire, pays des Tai et d'une mosaïque de groupes ethniques, jouissait d'une indépendance de fait que lui octroyait l'empire vietnamien dont il relevait. En un siècle, cet espace montagneux jouxtant les frontières chinoise et laotienne a été l'objet d'une rapide intégration à l'espace national. Il bénéficia d'une autonomie contrôlée sous la férule coloniale, puis fut organisé en zone autonome par le Vietnam indépendant à laquelle succéda une administration directe plus conforme aux principes actuels de l'État-Nation. Cet ouvrage retrace ce processus accéléré de réduction des particularismes régionaux, où les chefs traditionnels perdirent leur pouvoir et le droit coutumier sa prégnance. Jadis inaccessible et vivant en autarcie, cette marche frontalière, désormais organisée en provinces, se plie alors aux nécessités du développement commun comme en témoigne la rivière Noire, fleuve dompté, haché de barrages pourvoyeurs d'énergie
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