Comment gérer les risques liés à la chaîne logistique ? Une réponse par les pratiques de SCRM

La thématique du risque n'est pas nouvelle en gestion, mais elle est récente et encore peu étudiée en Supply Chain Management ; les premiers travaux portant explicitement sur ce thème datent de 2003. Après une analyse de la littérature sur ce thème, nous considérerons le Supply Chain Risk Management (SCRM, ou management des risques liés à la chaîne logistique) comme le management (avec une dimension stratégique et opérationnelle) des risques liés à la chaîne logistique, risques qui peuvent modifier voire empêcher toute ou partie de la circulation efficace et efficience des flux d'information, de matières et de produits entre le fournisseur du fournisseur de l'entreprise et le client du client de l'entreprise. Grâce à une étude exploratoire qualitative (menée par le biais d'entretien semi-directifs auprès de neuf responsables de chaîne logistique d'entreprises de la région Rhône-Alpes) suivie d'une étude quantitative (menée par le biais d'un questionnaire auprès de 142 gestionnaires supply chain et logistique), nous avons cherché à mieux comprendre comment les entreprises sont organisées face aux risques liés à la chaîne logistique, et quelles sont leurs pratiques de SCRM. C'est ainsi que, après avoir présenté l'échantillon d'entreprises étudiées, nous étudierons, dans un premier temps, la façon dont les entreprises s'organisent pour gérer ces risques, en interne donc sans relation avec leurs partenaires industriels. Nous chercherons à mettre en évidence les pratiques que peut déployer une entreprise pour gérer ses risques "seule", de façon isolée et intra-organisationnelle. Les premières analyses porteront ainsi sur le partage des responsabilités face à un risque logistique au sein d'une même organisation, 3 l'attitude proactive et clairement affichée de la direction face au risque, la gestion décentralisée du risque et la nomination d'un Supply Chain Risk Manager. Dans le second temps de présentation de nos résultats, nous élargirons notre perspective en considérant le management en externe du risque, autrement dit le management pour la chaîne logistique étendue à plusieurs organisations (en tenant compte des relations d'une entreprise avec ses fournisseurs, ses clients et ses distributeurs). Nous chercherons ainsi à mettre en évidence les pratiques que peut déployer une entreprise avec ses partenaires pour manager ses risques. Cette seconde partie permettra d'analyser les moyens jugés efficaces (selon les résultats de notre enquête) pour lutter contre le risque. Selon notre étude, il apparaît que, pour qu'il soit efficace, le SCRM doit être un management non seulement proche des réalités de l'activité opérationnelle mais aussi et surtout inter-organisationnel. Cette attitude collaborative peut passer notamment par la tenue de réunions entre partenaires industriels, par l'échange d'informations et par l'établissement de processus transversaux communs. Le management des risques liés à la chaîne logistique sera ainsi une gestion transversale à plusieurs organisationsSupply Chain Management ; chaîne logistique ; SCRM ; risque

Business process management and supply chain collaboration: a critical comparison

The link between a firm and supply chain (SC) members has been recognised as one of the key issues for ensuring business success and achieving competitive advantage. Indeed, working across organisational boundaries is required to accomplish effective responses to customers’ needs. Our preliminary research confirmed that there are positive relationships between business process management (BPM), supply chain collaboration (SCC), collaborative advantage and organisational performance. This study is a step further and uses a multiple case design to illuminate the results and gain a greater understanding from extensive discussions about these relationships. By means of semi-structured interviews, the three main issues were identified as: (1) the link between BPM and organisational performance; (2) the link between BPM and SCC; and (3) the contextual factors and benefits achieved from working collaboratively with SC partners. The different scenarios of the link between BPM and SCC were developed in a taxonomy, and the case studies were used to illustrate the experience of intra- and inter-organisational practices in the developing economy of Thailand. The case studies’ results explain in depth that both BPM and SCC are important for improving organisational performance and competitiveness. BPM not only improves organisational performance directly, but also assists with collaborative activities that in turn help to improve internal capabilities. Additionally, the comparisons in issues relating to firm size, industry type, relationship closeness and relationship length were also included in this study

Viscum album Exerts Anti-Inflammatory Effect by Selectively Inhibiting Cytokine-Induced Expression of Cyclooxygenase-2

Viscum album (VA) preparations are extensively used as complementary therapy in cancer and are shown to exert anti-tumor activities which involve the cytotoxic properties, induction of apoptosis, inhibition of angiogenesis and several other immunomodulatory mechanisms. In addition to their application in cancer therapy, VA preparations have also been successfully utilized in the treatment of several inflammatory pathologies. Owing to the intricate association of inflammation and cancer and in view of the fact that several anti-tumor phytotherapeutics also exert a potent anti-inflammatory effect, we hypothesized that VA exerts an anti-inflammatory effect that is responsible for its therapeutic benefit. Since, inflammatory cytokine-induced cyclo-oxygenase-2 (COX-2) and prostaglandin E2 (PGE2) play a critical role in the pathogenesis of inflammatory diseases, we investigated the anti-inflammatory effect of VA on regulation of cyclo-oxygenase expression and PGE2 biosynthesis by using human lung adenocarcinoma cells (A549 cells) as a model. A549 cells were stimulated with IL-1β and treated with VA preparation (VA Qu Spez) for 18 hours. PGE2 was analysed in the culture supernatants by enzyme immunoassay. Expression of COX-2 and COX-1 proteins was analyzed by immunoblotting and the expression of COX-2 mRNA was assessed by semi-quantitative RT-PCR. We found that VA Qu Spez inhibit the secretion of IL-1β-induced PGE2 in a dose-dependent manner. Further, we also show that this inhibitory action was associated with a reduced expression of COX-2 without modulating the COX-1 expression. Together these results demonstrate a novel anti-inflammatory mechanism of action of VA preparations wherein VA exerts an anti-inflammatory effect by inhibiting cytokine-induced PGE2 via selective inhibition of COX-2

Comment gérer les risques liés à la chaîne logistique ? Une réponse par les pratiques de SCRM

Cahier de recherche n° 2010-02 E5La thématique du risque n'est pas nouvelle en gestion, mais elle est récente et encore peu étudiée en Supply Chain Management ; les premiers travaux portant explicitement sur ce thème datent de 2003. Après une analyse de la littérature sur ce thème, nous considérerons le Supply Chain Risk Management (SCRM, ou management des risques liés à la chaîne logistique) comme le management (avec une dimension stratégique et opérationnelle) des risques liés à la chaîne logistique, risques qui peuvent modifier voire empêcher toute ou partie de la circulation efficace et efficience des flux d'information, de matières et de produits entre le fournisseur du fournisseur de l'entreprise et le client du client de l'entreprise. Grâce à une étude exploratoire qualitative (menée par le biais d'entretien semi-directifs auprès de neuf responsables de chaîne logistique d'entreprises de la région Rhône-Alpes) suivie d'une étude quantitative (menée par le biais d'un questionnaire auprès de 142 gestionnaires supply chain et logistique), nous avons cherché à mieux comprendre comment les entreprises sont organisées face aux risques liés à la chaîne logistique, et quelles sont leurs pratiques de SCRM. C'est ainsi que, après avoir présenté l'échantillon d'entreprises étudiées, nous étudierons, dans un premier temps, la façon dont les entreprises s'organisent pour gérer ces risques, en interne donc sans relation avec leurs partenaires industriels. Nous chercherons à mettre en évidence les pratiques que peut déployer une entreprise pour gérer ses risques "seule", de façon isolée et intra-organisationnelle. Les premières analyses porteront ainsi sur le partage des responsabilités face à un risque logistique au sein d'une même organisation, 3 l'attitude proactive et clairement affichée de la direction face au risque, la gestion décentralisée du risque et la nomination d'un Supply Chain Risk Manager. Dans le second temps de présentation de nos résultats, nous élargirons notre perspective en considérant le management en externe du risque, autrement dit le management pour la chaîne logistique étendue à plusieurs organisations (en tenant compte des relations d'une entreprise avec ses fournisseurs, ses clients et ses distributeurs). Nous chercherons ainsi à mettre en évidence les pratiques que peut déployer une entreprise avec ses partenaires pour manager ses risques. Cette seconde partie permettra d'analyser les moyens jugés efficaces (selon les résultats de notre enquête) pour lutter contre le risque. Selon notre étude, il apparaît que, pour qu'il soit efficace, le SCRM doit être un management non seulement proche des réalités de l'activité opérationnelle mais aussi et surtout inter-organisationnel. Cette attitude collaborative peut passer notamment par la tenue de réunions entre partenaires industriels, par l'échange d'informations et par l'établissement de processus transversaux communs. Le management des risques liés à la chaîne logistique sera ainsi une gestion transversale à plusieurs organisation

Comment gérer les risques liés à la chaîne logistique ? Une réponse par les pratiques de SCRM

Cahier de recherche n° 2010-02 E5La thématique du risque n'est pas nouvelle en gestion, mais elle est récente et encore peu étudiée en Supply Chain Management ; les premiers travaux portant explicitement sur ce thème datent de 2003. Après une analyse de la littérature sur ce thème, nous considérerons le Supply Chain Risk Management (SCRM, ou management des risques liés à la chaîne logistique) comme le management (avec une dimension stratégique et opérationnelle) des risques liés à la chaîne logistique, risques qui peuvent modifier voire empêcher toute ou partie de la circulation efficace et efficience des flux d'information, de matières et de produits entre le fournisseur du fournisseur de l'entreprise et le client du client de l'entreprise. Grâce à une étude exploratoire qualitative (menée par le biais d'entretien semi-directifs auprès de neuf responsables de chaîne logistique d'entreprises de la région Rhône-Alpes) suivie d'une étude quantitative (menée par le biais d'un questionnaire auprès de 142 gestionnaires supply chain et logistique), nous avons cherché à mieux comprendre comment les entreprises sont organisées face aux risques liés à la chaîne logistique, et quelles sont leurs pratiques de SCRM. C'est ainsi que, après avoir présenté l'échantillon d'entreprises étudiées, nous étudierons, dans un premier temps, la façon dont les entreprises s'organisent pour gérer ces risques, en interne donc sans relation avec leurs partenaires industriels. Nous chercherons à mettre en évidence les pratiques que peut déployer une entreprise pour gérer ses risques "seule", de façon isolée et intra-organisationnelle. Les premières analyses porteront ainsi sur le partage des responsabilités face à un risque logistique au sein d'une même organisation, 3 l'attitude proactive et clairement affichée de la direction face au risque, la gestion décentralisée du risque et la nomination d'un Supply Chain Risk Manager. Dans le second temps de présentation de nos résultats, nous élargirons notre perspective en considérant le management en externe du risque, autrement dit le management pour la chaîne logistique étendue à plusieurs organisations (en tenant compte des relations d'une entreprise avec ses fournisseurs, ses clients et ses distributeurs). Nous chercherons ainsi à mettre en évidence les pratiques que peut déployer une entreprise avec ses partenaires pour manager ses risques. Cette seconde partie permettra d'analyser les moyens jugés efficaces (selon les résultats de notre enquête) pour lutter contre le risque. Selon notre étude, il apparaît que, pour qu'il soit efficace, le SCRM doit être un management non seulement proche des réalités de l'activité opérationnelle mais aussi et surtout inter-organisationnel. Cette attitude collaborative peut passer notamment par la tenue de réunions entre partenaires industriels, par l'échange d'informations et par l'établissement de processus transversaux communs. Le management des risques liés à la chaîne logistique sera ainsi une gestion transversale à plusieurs organisation

Vulnérabilité, risque et performance en Supply Chain Management - Proposition et validation d'un modèle conceptuel

Cet article cherche à étudier, pour une chaíne logistique, les relations entre sa vulnérabilité, ses principaux risques et sa performance. Pour cela, un modèle de recherche conceptuel a été élaboré, grace à une revue de la littérature, et testé statistiquement par des données quantitatives, collectées fin 2012 auprès de 40 supply chain managers d'entreprises marocaines de l'agroalimentaire. Les résultats montrent (1) que la vulnérabilité d'une chaîne logistique influence l'importance des risques liés à cette chaîne logistique, et (2) que sa performance est influencée non seulement par sa vulnérabilité mais également par ses risques et particulièrement par les risques liés aux approvisionnements. Ces résultats conduisent à insister sur l'importance d'un Supply Chain Risk Management (SCRM) tourné vers l'amont