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Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri : résultats de 8 années d’expérimentation
L’agriculture biologique repose sur des apports fréquents de matière organique pour maintenir un bon fonctionnement du sol. Ces apports sont particulièrement importants en cas de reconversion de sol en maraîchage, les sols étant dans ce cas généralement appauvris en matière organique. Avec la raréfaction des ressources en fumier, des composts commerciaux conditionnés en bouchon sont fréquemment utilisés, ainsi que depuis quelques années les composts de déchets verts, économiquement très intéressants mais de composition mal connue.
Une expérimentation conduite sur du moyen terme (8 années) à l’INRA d’Alénya a permis de mieux connaître l’évolution des 2 types de compost fréquemment utilisés en système maraîcher sous abri. Ceci permettra d’optimiser les pratiques dans un double objectif : améliorer les sols et tenir compte de la minéralisation azotée pour la fertilisation des cultures, notamment les cultures longues d’été pour lesquelles les engrais organiques usuels ne permettent pas une alimentation tardive correcte
Multi-species summer cover crop in protected vegetable systems (DiverIMPACTS Practice Abstract)
This cover crop mixture provides biomass which is crushed and incorporated into the soil. Benefits include improved organic matter and soil structure, reduced risk of nitrogen leaching (the C/N ratio of the cover crop ranges from 10 to 40) and improved weed, pest and disease management. Cover crop mixture botanical families should differ from that of the vegetables to increase rotation diversity and contribute to the management of soilborne pathogens
Gestion des apports organiques en systèmes de culture maraîchers sous abri
Afin d’améliorer les pratiques de fertilisation en maraîchage biologique, la minéralisation de 2 types de composts est évaluée par différentes méthodes sur plusieurs cultures salade-tomate successives. Les premiers résultats montrent une contribution de ces composts à l’alimentation de la culture estivale, sans incidence sur les rendements récoltés
Covid-19. Le retour à la plage dans quatre grandes villes méditerranéennes après le confinement du printemps 2020 : Marseille et Nice (France), Barcelone et Valence (Espagne)
International audienceThe post-containment period of spring 2020 in Western Europe was a time of hope and hesitation about the possibility of a return to normality after the first act of Covid-19. This article reports on the specific case of the return to the beach in four major Mediterranean cities (two in Spain and two in France), where a user survey and field observations were conducted to identify the effects of the pandemic on practices and management. Between apprehension of the risk and desire for sociability, between the presence and relative absence of public authorities, the study reveals a clear distinction between the Spanish and French situations, directly related to the unequal violence of the shock caused by the first wave of the pandemic in these two countries.L’après-confinement du printemps 2020 en Europe occidentale a été un moment d’espoir et d’hésitation quant à la possibilité d’un retour à la normale après le premier acte de la Covid-19. Cet article en rend compte à partir du cas précis du retour à la plage dans quatre grandes villesméditerranéennes (deux en Espagne et deux en France), où une enquête auprès des usagers et des observations de terrain ont été menées pour relever les effets de la pandémie sur les pratiques et la gestion. Entre appréhension du risque et désir de sociabilité, présence des autorités publiques et relatif effacement, l’étude révèle une nette distinction entre la situation espagnole et la situation française, en lien direct avec l’inégale violence du choc occasionné par la première vague de la pandémie dans ces deux pays
Concevoir et expérimenter en réseau des combinaisons de pratiques pour une gestion durable des bioagresseurs du sol
En production maraîchère, un cortège varié de bioagresseurs telluriques induit des dégâts importants
occasionnant de lourdes pertes économiques pour les exploitations. Face aux enjeux de réduction de
l’usage des produits phytopharmaceutiques et de préservation de la production maraîchère, il est
nécessaire d’apporter une réponse systémique en concevant des stratégies adaptées aux contextes
technico-économiques locaux. Le projet GEDUBAT (Innovations techniques et variétales pour une
Gestion Durable des BioAgresseurs Telluriques dans les systèmes maraîchers sous abris) vise à
concevoir et évaluer différents systèmes de culture ayant peu ou pas recours aux traitements chimiques
pour gérer les champignons pathogènes du sol et les nématodes à galles. Cet article présente le
réseau d’expérimentation des 19 systèmes de culture maraîchers sous abri, conçus par combinaison de
pratiques améliorantes pour lutter contre les bioagresseurs telluriques puis testés dans six sites entre
2012 et 2017. Une 1ère approche par analyse multivariée basée sur la fréquence d’usage des leviers
permet de faire émerger, indépendamment des sites, quatre groupes de systèmes analogues (clusters)
suggérant des approches stratégiques contrastées. L’évolution des indicateurs clés tels que l’IFT est
présentée à l’échelle de ces groupes de systèmes. Les enseignements quant aux stratégies testées et
les perspectives sont ensuite discutés par les auteursIn protected vegetable systems, a large range of generalist soil-borne pests and diseases cause
important damages on crops leading to heavy economical losses for farmers. Considering the challenge
of decrease the pesticides use without altering vegetable productions under shelter, a systemic
approach is required to design suitable strategies to their local economical and technical context. The
GEDUBAT project is a French network built to test sets of innovative practices for soil-borne diseases
and root-knot nematodes sustainable management in protected vegetables systems. A network of six
experimental sites has been implemented supporting the design and assessment of different cropping
systems using few or no fungicide nor nematicide for soil-borne pests and diseases. This article
presents the 19 protected vegetable cropping systems (walk-in tunnels or plastic greenhouses). They
were designed to combine promising and alternative practices and were tested in farms or experimental
stations from 2012 to 2017. Multivariate analyses of the collected data based on the usage frequency of[br/]
each practice were performed. Thus, regardless the experimental site, four groups of similar systems
were identified (clusters), suggesting four contrasted strategies. The temporal evolution of key
assessment indicators such as the Frequency Treatment Index (FTI) is presented using those four
clusters of systems. The first lessons regarding the tested strategies and the perspectives for further
research and experiment are addressed