14 research outputs found

    Public Opinion on Canadian Arctic Sovereignty and Security

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    Previous research on Canadian Arctic sovereignty and security has focused on governmental actions and policy recommendations. While these studies have produced some fine scholarship on those matters, Canadian public opinion on Arctic issues has been mostly assumed or analyzed on an anecdotal basis. This paper aims to correct this shortcoming by drawing the contours of public preferences on Arctic issues and assessing the impact of government activism on those preferences. An examination of 18 opinion polls conducted between 2006 and 2015 that questioned respondents directly or indirectly on circumpolar affairs concluded that Canadians do not prioritize the Arctic among other national priorities, although they rank it high as a foreign policy and defense priority. Additionally, even though increasing military presence in the Arctic seems at first glance to receive an exceptionally high level of support, a more careful examination of the data suggests that a majority of Canadians supports an approach to Arctic sovereignty that is rooted in compromises and negotiations.Par le passé, les études effectuées en matière de souveraineté et de sécurité dans l’Arctique canadien portaient principalement sur les actions du gouvernement et sur les recommandations de politiques. Bien que ces études aient permis d’obtenir de l’excellente information à ce sujet, l’opinion publique des Canadiens à propos des enjeux de l’Arctique a été soit largement présumée, soit analysée en fonction d’anecdotes. Ce document vise à remédier à ce manque en présentant les grandes lignes des préférences du public au sujet des enjeux propres à l’Arctique et en évaluant les incidences de l’activisme du gouvernement à l’égard de ces préférences. L’examen de 18 sondages d’opinion réalisés entre 2006 et 2015, sondages comprenant des questions directes ou indirectes à l’égard des affaires circumpolaires, a permis de conclure que les Canadiens ne classent pas l’Arctique au rang des autres priorités nationales, et ce, même s’ils considèrent l’Arctique comme un sujet important en matière de politique étrangère et de priorité de défense. En outre, même si, a priori, l’intensification de la présence militaire dans l’Arctique semble recevoir un soutien exceptionnellement grand, l’examen plus approfondi des données suggère que la majorité des Canadiens appuie une approche envers la souveraineté de l’Arctique qui est enracinée dans les compromis et les négociations

    ‘Great Power Competition’ and the Arctic: Origin and Evolution in Media, Governmental and Research Institutes Discourses

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    This article seeks to further understanding of the emergence and use of the great power competition (GPC) narrative in the Arctic. Using data gathered between 2010 and 2021 by Factiva, the first part of the analysis identifies the emergence and evolving uses of the GPC term, finding that media outlets played a pivotal role in relaying and keeping this narrative alive in public discourse even after its use subsided in governmental discourse. The analysis then moves to track the GPC discourse with reference to the Arctic specifically; it finds that while it emerged later than the general narrative and originated in the media, usage in this context did not peak concurrently with its use in discussion of global geopolitics or with potentially relevant current events. The second part of the analysis examines how media outlets, government documents, and research institutes understand GPC in the Arctic. We found that the great power competition narrative helped to resurrect discourses of Arctic fear and risk after their waning in the first half of the 2010s. The nature of GPC in the Arctic took familiar contours, being for the most part tied to fears, most conspicuously raised in the early 2000s, regarding resource exploitation, shipping lanes, and militarization. Data is largely from the United States, but contains English sources from American allies, as well as Russia and China

    COVID-19 : mobilisation des Forces armées dans sept juridictions arctiques

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    En décembre 2019, un nouveau virus a été détecté dans la ville de Wuhan en Chine, le CoV-SRAS 2 dont la maladie associée est la COVID-19. Son éclosion a été signalée à partir du 31 décembre 20191. Virus inconnu doté d’un fort vecteur de contagion, la COVID-19 a poussé la plupart des gouvernements occidentaux à déclarer l’état d’urgence sanitaire. Ce rapport a pour objectif de comparer les stratégies mises en place par certains États de la région arctique afin de limiter la propagation de la COVID-19. Il identifie, étudie et compare les réponses et stratégies déployées dans des communautés éloignées en Alaska, au Groenland et en Norvège avec les approches mises en place dans le Nord canadien. Plus particulièrement, ce rapport se concentre sur le rôle assigné aux forces armées nationales en tant que répondants de dernier recours, entre autres dans la gestion de pandémies. Ce rapport se veut novateur en proposant une analyse sous-nationale visant à comparer des régions partageant un grand nombre d’affinités. En plus de la recherche documentaire effectuée, cette analyse est basée sur des données issues de demandes d’information et échanges de courriels effectués auprès des parties prenantes au sein des Forces armées canadiennes et au Groenland2. Afin de mesurer la réponse de Forces armées de pays arctiques à une épidémie nouvelle, cette analyse se concentre majoritairement sur la première vague, en mentionnant dans certains cas les vagues subséquentes

    COVID-19 : mobilization of Armed Forces in seven Arctic jurisdictions

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    On December 31, 2019, an outbreak of a new virus, SARS-CoV-2, was declared in Wuhan City, China1. The virus is the cause of the disease known as COVID-19. As an unknown virus with a strong vector of contagion, COVID-19 has prompted most Western governments to declare a state of health emergency. The purpose of this report is to compare strategies implemented by selected Arctic states to limit the spread of COVID-19. It identifies, examines, and compares the responses and strategies deployed in remote communities in Alaska, Greenland, and Norway with the approaches implemented in the Canadian North. In particular, this report focuses on the role of the national armed forces as responders of last resort, including in the management of pandemics. This report is innovative in that it provides a sub-national analysis that compares regions sharing many similarities. In addition to a literature search, this analysis is based on data from information requests and email exchanges with stakeholders in the Canadian Forces and Greenland2. In order to measure the response of the Armed Forces of Arctic countries to a new epidemic, this analysis focuses primarily on the first wave, with some mention of subsequent waves. How did the armed forces of Canada, Alaska, Denmark, and Norway respond to the COVID-19 pandemic in their Arctic subregions between March and August 2020? As these subregions share many similarities, it is interesting to determine if their responses were consistent across Arctic jurisdictions, or if specific local circumstances tied to national contexts determined the nature of the response. To answer these questions, our analysis begins by summarizing the Canadian situation in the four regions of Inuit Nunangat (Canadian Context). Next, we present Operation LASER, which was initiated by the Canadian Armed Forces at the request of the provincial and federal governments to support public services (Part I). We then present the Alaskan, Greenlandic and Norwegian cases (Part II) before concluding with a comparative analysis (Part III) and a conclusion

    Potentiel de coopération dans l’est de l’Arctique nord-américain : un forum de coopération est-il envisageable?

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    La coopération dans la région arctique est en construction et évolue au gré des développements géopolitiques, des besoins et intérêts des administrations et gouvernements y ayant des territoires et des préférences des communautés. La gouvernance arctique regroupe des institutions qui s’intéressent à la région dans son entièreté, comme le Conseil de l’Arctique, mais aussi des organisations sous-régionales, dont les activités, se concentrent sur une partie seulement de la région. La coopération transfrontalière fait partie de cette deuxième catégorie, bien souvent limitée à quelques gouvernements ou à une coopération qui s’articule autour d’un écosystème précis. Cette coopération se développe bien souvent autour de priorités peu controversées correspondant aux priorités des gouvernements en cause. De tels mécanismes sont en place, par exemple, dans la mer de Beaufort, la mer de Barents ou parmi les pays scandinaves. Cependant, certaines sous-régions arctiques ont une infrastructure de gouvernance peu développée, avec peu ou pas de forums en place pour favoriser la coopération. L’est de l’Arctique nord-américain représente un exemple de cette réalité. Cette sous-région arctique comprend les États du Canada et du Danemark et leurs régions à savoir le Groenland, le Nunavut, le Nunavik (faisant partie de la province du Québec) et le Labrador (faisant partie de la province de Terre-Neuve-et-Labrador). L’objectif de ce rapport était d’interroger des représentants gouvernementaux de ces six juridictions, afin d’évaluer le potentiel de coopération dans l’est de l’Arctique nord-américain. Un objectif secondaire était de déterminer si un forum de coopération était envisageable dans la région à la lumière des réponses données par nos participants

    La COVID-19 dans l’est de l’Arctique nord américain : évolution de la pandémie et stratégies d’atténuation

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    Le réchauffement climatique a des conséquences significatives dans la région arctique, le plus important étant une ouverture progressive de la région à d’activités humaines croissantes. La gouvernance de la région arctique elle aussi est en constante évolution : la coopération entre les autorités politiques de cette région est un édifice en construction. L’objectif de ce projet de recherche est d’évaluer dans quelle mesure il est possible d’établir et de renforcer la coopération sur des enjeux transfrontaliers dans une sous-région l’est de l’Arctique nord-américain (qui comprend le Nunavut, Labrador, Groenland et le Nunavik [Nord du Québec]). Cette sous-région partage un ensemble d’enjeux et d’intérêts communs, notamment l’exploitation de ressources naturelles, la transmission de savoirs traditionnels et de pratiques culturelles, l’éloignement face aux centres de décision, le développement durable et les besoins criants en infrastructure. Toutefois, malgré ces intérêts convergents, la coopération reste somme toute limitée. Cela étant dit, le contexte actuel nous oblige à tenir compte de l’ampleur de la pandémie de COVID-19 et des stratégies adoptées par ces territoires pour lutter contre le virus dans notre évaluation de leur capacité à établir des coopérations transfrontalières. Ces communautés ont été tout au long de la pandémie dans une situation de grande vulnérabilité, étant donné le peu de ressources hospitalières de pointe se trouvant sur leurs territoires. Ce contexte pandémique nous oblige également à nous interroger sur les stratégies de relance économique et sociale mise en place dans ces territoires pour penser l’après-COVID-19. Ces stratégies nous permettront d’entrevoir comment la relance est imaginée pour les années à venir, ce qui aura à coup sûr sur des enjeux qui comportent une dimension transfrontalière

    Globalization as discursive resource legitimating sovereignty: The case of the Canadian Arctic

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    The material aspects and impacts of globalization has often been studied by scholars. The discursive power of globalization has not been scrutinized to the same extent. The following article wants to address this gap by conceptualizing globalization as a discursive resource used by political actors especially states, to justify actions and legitimize policies. The case of the Canadian Arctic is studied to understand how framing and meaning of globalization popularized in governmental statements played a pivotal role in legitimating further sovereignty assertions
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