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Oral Pirfenidone in patients with chronic fibrosis resulting from radiotherapy: a pilot study
<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Fibrosis is a common side effect after treatment with ionizing radiation. Several methods to ameliorate debilitating fibrosis have been employed but without consistent results. The goal of this pilot study is to determine if Pirfenidone, a novel regulator of cytokine gene expression, has the potential to ameliorate established radiation-induced fibrosis.</p> <p>Methods</p> <p>Open label, prospective pilot study of 800 mg three times/day, orally administered Pirfenidone was administered to enrolled patients who were had completed radiation therapy and who had established radiation-induced fibrosis. Range of motion (ROM) was assessed using standard measures, and subjective measures of pain, fatigue, disability and global health were measured every three months.</p> <p>Results</p> <p>Seven patients were enrolled of whom 3 had ROM assessments of 1 site and 2 had ROM assessments of 2 sites. Of these assessments, 6 revealed increased ROM during drug intervention while 1 revealed a decreased ROM. There was an overall improvement in the mental composite score of the SF36 while physical composite score was decreased and the vitality score was unchanged. Two patients were removed from the study because of syncopal episodes.</p> <p>Conclusion</p> <p>Several patients experienced improved function of at least 25% and reported subjective improvement. Pirfenidone may benefit patients with radiation-induced fibrosis and is worthy of a larger well controlled trial.</p
Therapeutic management of intestinal fibrosis induced by radiation therapy: from molecular profiling to new intervention strategies et vice et versa
Chronic toxicities of locoregional and systemic oncological treatments commonly develop in long-term cancer survivors. Amongst these toxicities, post-radiotherapeutic complications alter patient's quality of life. Reduction of exposure of normal tissues can be achieved by optimization of radiotherapy. Furthermore, understanding of the fibrogenic mechanisms has provided targets to prevent, mitigate, and reverse late radiation-induced damages. This mini-review shows how (i) global molecular studies using gene profiling can provide tools to develop new intervention strategies and (ii) how successful clinical trials, conducted in particular with combined pentoxifylline-vitamin E, can take benefice of biological and molecular evidences to improve our understanding of fibrogenic mechanisms, enhance the robustness of proposed treatments, and lead ultimately to better treatments for patient's benefice
La radionécrose cérébrale. Limites et perspectives des modèles expérimentaux
La radiothérapie, traitement efficace des tumeurs cérébrales, peut avoir plusieurs effets secondaires dont la radionécrose tardive. Les lésions de nécrose et de gliose présentent une évolution généralement irréversible dans les mois ou
les années qui suivent le traitement. Plusieurs facteurs sont liés à son apparition : l'âge et l'état systémique du malade, les facteurs de risque vasculaire et la susceptibilité individuelle, mais le protocole et la dose par fraction sont essentiels, bien que des cas de radionécrose aient été décrits après radiothérapie conventionnelle. La Physiopathologie de la radionécrose reste controversée
malgré les théories gliales, vasculaires et autoimmunes fréquemment évoquées. Aucune théorie prise isolément ne peut expliquer la variabilité des délais d'apparition
des lésions de radionécrose, la sensibilité particulière de la substance blanche, les modifications de fonction des oligodendrocytes et les anomalies vasculaires. Les lésions oligodendrogliales jouent probablement un rôle important
au début du processus alors que l'atteinte de la barrière hémato-astrocytaire semble responsable des complications différées. Le méthodes récentes d'exploration
biophysiques non invasives, comme les tomographies RX et par émission de positons, et l'imagerie et la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire, ont permis l'examen anatomophysiologique du cerveau après irradiation.
Les limites et perspectives de ces méthodes biophysiques sont analysées ici dans des modèles expérimentaux d'étude de la radionécrose cérébrale, développés dans des espèces variant du rongeur au primate
Modifications radioinduites du relief cutané : résultats préliminaires chez le porc
Le relief cutané évolue sous l'action de nombreux paramètres physiologiques et physico-chimiques comme le sexe, l'âge, l'hydratation et les rayonnements. Composée de plateaux traversés de vallées, la surface cutanée peut être étudiée par une analyse 3D de sa topographie et par une analyse profilométrique 2D. Cette étude préliminaire de la topographie de la peau irradiée met en évidence une diminution relative des paramètres décrivant l'amplitude verticale (~ 15%) du relief cutané 24 h après irradiation et quelle que soit la dose, chez 3 porcs ayant reçu une dose unique de β du 90Sr-90 Y, (32, 64 et 96 Gy sous 7 mg/cm2 ; distance source - peau : 2,6 cm) et un porc ayant reçu une dose unique de γ du 192Ir (160 Gy ; distance source - peau : 1,7 cm). Ce résultat préliminaire sera complété par une étude sur une série chronologique portant sur plusieurs individus afin de définir le seuil de dose d'irradiation induisant des modifications du relief cutané, avant d'être validé chez l'homme
Mesure
L'utilisation de sources radioactives non scellées peut occasionner des accidents de contamination cutanée. Le détriment est fonction de la dose absorbée par la couche basale de l'épiderme. Il dépend principalement du spectre β des rayonnements, l'énergie déposée due aux γ ne dépassant généralement pas quelques % pour les radionucléides les plus courants. Si le contaminant pénètre dans la peau, l'atteinte dépend alors principalement de la nature physico-chimique du contaminant et du temps de contact avec la peau. Par ailleurs, la cinétique de pénétration d'une substance à travers la peau est influencée par différents facteurs. Afin de déterminer la dose absorbée par la couche basale de l'épiderme, nous avons réalisé différentes études de contamination cutanée par comptage externe : dans une première partie nous avons mesuré in vivo chez le porc l'absorption cutanée d'un radioélément (99mTc) dilué dans du sérum physiologique, dans un solvant aprotique (DMSO) connu pour favoriser la perméabilité cutanée, et en faisant varier le pH de la solution contaminante. Dans une
deuxième partie, nous avons réalisé une étude en faisant varier le temps de contamination et en faisant varier l'état d'hydratation de la peau. Les résultats de l'absorption cutanée, pour des temps de contact de 1 et 5 minutes, ont
montré qu'elle était favorisée in vivo, ce qui a été quantifiée par une perte de comptage d'électrons (comptage externe de l'électron à 120 keV du 99mTc) d'environ 5 %, une heure après la contamination, pour tous les vecteurs chimiques.
La variation du temps de contamination et de l'état d'hydratation de la peau avant contamination n'a pas permis d'observer des résultats différents. A partir de ces résultats, un modèle de distribution exponentielle décroissante des
radioéléments dans l'épiderme a permis de calculer le débit d'équivalent de dose absorbé par la couche básale de l'épiderme : lors d'une contamination de 5 minutes sur une surface de 9 cm2 avec du 99mTc, ce débit d'équivalent de dose est de 0,98 mSv h-1 par 37 kBq cm-2 (µCi cm-2). Par la méthode de Monte-Carlo, dans l'hypothèse où il n'y a pas d'absorption cutanée, le débit d'équivalent de dose était de 0,94 mSv h-1 par 37 kBq cm-2. Une expérience préliminaire
avec un émetteur β pur (14C) a confirmé également une perte de 5 % du comptage
dans les mêmes conditions expérimentales
Mise en évidence des effets d'une irradiation aiguë localisée par tomodensitométrie et scintigraphie au gallium-67 : approche dans un modèle expérimental
Récemment encore, les méthodes d'imagerie proposées dans le diagnostic précoce des lésions d'irradiation localisée semblaient faire défaut. La tomodensitométrie et la scintigraphie au
gallium-67, examens de pratique courante, ont été étudiées dans un modèle expérimental d'irradiation localisée, développé après plusieurs accidents de surexposition. Douze lapins ont été
irradiés par une source d'Iridium-192, avec une dose unique de 120 Gy à la peau délivrée en regard du muscle iliospinal droit, au niveau de la cinquième vertèbre lombaire. Des modifications
précoces ont été observées dans ce modèle expérimental par ces 2 méthodes d'imagerie in vivo, avec un hyperfixation scintigraphique en regard de la lésion d'irradiation dès le troisième jour
après irradiation et des anomalies tomodensitométriques évolutives au cours du premier mois, avec des résultats homogènes dans toute la cohorte. Ces 2 techniques pourraient contribuer à un
diagnostic précoce et une évaluation pronostique des lésions d'irradiation aiguë. Un suivi portant sur une durée de 18 à 24 mois, permettant d'aborder les processus tardifs, classiquement
caractérisés par des délabrements musculaires et le développement d'une sclérose atrophique
Innervation motrice de la souris Trembler
International audienc
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