33 research outputs found

    Contribution of toxicological analysis to the care of dimethyl fumarate dermatitis

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    Background: Dimethyl fumarate (DMFu) is a fungicide which is used in Chinese manufactures of furniture and shoes to avoid mould spoiling of fabrics. In 2008, DMFu was found the responsible allergen for several cases of contact dermatitis from armchairs and shoes observed in Europe. In France a national toxicovigilance survey was set up and importation of products containing dimethyl fumarate is now forbidden. Case report: a 36 year-old woman, with no history of previous allergy, was hospitalized because of a severe acute eczema of her feet after wearing a new pair of boots inside which she had noticed desiccant sachets. She strongly reacted on patch testing to DMFu and to the content of a sachet which was identified as DMFu, both at 0.01%, 0.1%, 1% in petrolatum, and also to a piece of the fabric of her boots, patch tested as is. Materials and method: Boot fabrics and mould-proof sachets found in the boots were analysed by HPLC/UV/DAD and GC/MS after methanol extraction. Further samples of anti mould agent sachets or shoe fabrics from 5 other patients with suspicion of DMFu dermatitis were analysed with the same procedure. Some of them were transferred to the laboratory several months after healing of the dermatitis. Results: DMFu was found in all the samples from 1 to 100% in sachets or from 20 to 2000 ÎĽg/g in the fabrics of shoes, even after one year. These findings contributed to ensure the responsibility of DMFu in the dermatitis of the patients and demonstrate that DMFu may remain a long time in the contaminated fabrics after removal of the sachets. This study also points out the usefulness of the collaboration between dermatologists, biologists and poison centre practitioners

    Successful treatment of a recurrent Aspergillus niger otomycosis with local application of voriconazole

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    Fungal otitis (otomycosis) is a common infection encountered by otolaryngologists. Nevertheless, its management can be challenging because of its high recurrence rate and of the limited therapeutic options. A 45-year-old woman suffered from recurrent otomycosis. The ineffectiveness of successive antibiotic cures and repeated topical treatments with nystatin and then with econazole cream led to perform microbiological analyses. Culture of ear swab grew Aspergillus niger. The use of a 1% voriconazole sterile solution previously validated for treatment of eye infections was considered after ensuring the absence of known ototoxic effects of the antifungal and of the excipients. The patient was advised to apply locally this voriconazole solution daily for 14 days (3 drops, 3-4 times a day). Full recovery was obtained at the end of the treatment, and no relevant side effects were noticed. More than one year after completion of therapy, there was no recurrence. Our observation shows that voriconazole 1% solution is an interesting option for treating otomycosis which failed to respond to usual therapeutic options. Further prospective studies are now warranted to confirm these findings

    Risperidone and Intracranial Hypertension: A Case Report and Literature Review

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    Appeal from the judgment of the Third Judicial District Court in and for Salt Lake County, State of Utah, the Honorable G. Hal Taylor, presiding

    Traitement des angiofibromes de la sclérose tubéreuse de Bourneville par des préparations topiques à base de sirolimus : état des lieux de la préparation en France et revue de la littérature

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    Introduction Parmi les différentes affections dermatologiques associées à la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB), les angiofibromes faciaux sont les plus défigurants. Présents chez 85 % des patients, leurs répercussions sont autant physiques que psychologiques. Les moyens utilisés pour les traiter tels la chirurgie, la cryothérapie, l’électrocoagulation, la dermabrasion ou le laser ont montré leur efficacité dans certains cas. Mais ils présentent des aspects contraignants pour leur mise en œuvre, notamment chez les plus jeunes, et peuvent se compliquer ou engendrer des séquelles permanentes. Depuis la démonstration de l’efficacité du sirolimus par voie systémique sur les angiofibromes, des formes topiques de ce médicament ont été développées. Le but de l’étude qui a été menée est de faire le point sur l’état de la préparation topique de sirolimus en France et de comparer ces données à celles trouvées dans la littérature. Matériel et méthodes Un questionnaire en ligne a été envoyé aux pharmaciens de 31 centres hospitaliers universitaires (CHU) de France et de 40 centres hospitaliers membres de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), les interrogeant sur la réalisation de la forme topique, les modalités de préparation, de délivrance au patient, les études menées ainsi que celles à venir. Une revue de la littérature scientifique et médicale, des essais cliniques ainsi que des brevets déposés ont été menés. Résultats Onze CHU réalisent fréquemment cette préparation en France (taux de réponse de 55 %) ; la majorité depuis un an en moyenne. Les formes galéniques utilisées sont des pommades ou des crèmes et les dosages varient de 0,1 % à 1 %. Elles sont délivrées aux patients ambulatoires par le biais de la rétrocession hospitalière. Selon nos calculs, le coût d’un pot de 25 g de sirolimus à 0,1 % est de 110 €. Les principales causes de non réalisation sont le coût élevé de la préparation, le manque de données de sécurité et d’efficacité à long terme ou l’absence de demande de la part des services dermatologiques. À ce jour, plus d’une vingtaine d’articles ont été publiés sur le sujet. Cette forme topique a montré son efficacité uniquement dans des petites séries de cas où très peu d’effets indésirables ont été observés. Quatre essais cliniques ont été menés ou sont en cours et deux formules de sirolimus en topique ont été brevetées. Discussion Les formes galéniques, les dosages et modalités de préparation varient d’un établissement à l’autre. Cette diversité est expliquée par le fait qu’à ce jour, très peu de données croisant doses/degrés d’étendue des lésions/formes galéniques utilisées et efficacité du traitement sont disponibles. Conclusion L’émergence d’un consensus en ce qui concerne la formulation (crème ou pommade, concentration en sirolimus…) serait une avancée pour la prise en charge des patients atteints de STB. Mots clés Sclérose tubéreuse de Bourneville; Sirolimus; Topiqu
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