44 research outputs found

    La constance fĂ©minine Ă  la cour de Sceaux, ou l’Histoire de la comtesse de Savoie (1726) de Mme de Fontaines

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    International audienceLa parution de l’Histoire de la comtesse de Savoie (1726) par Marie-Louise de Fontaines, en pleine polĂ©mique contre la « fabrique littĂ©raire » de la duchesse du Maine, soutient les libres droits des femmes aux belles-lettres. Dans cette fiction d’amour et d’hĂ©roĂŻsme chevaleresque, Fontaines cĂ©lĂšbre la constance de l’ĂȘtre fĂ©minin, un parfait contrĂŽle de soi face Ă  l’adversitĂ© et Ă  un rĂŽle social imposĂ©, une force d’ñme oĂč Hume verra l’expression conjointe de la rationalitĂ© et de la sensibilitĂ©

    Femmes des LumiĂšres. Recherches en arborescences

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    International audienceCe collectif de vingt chercheurs prĂ©sente de nouveaux chantiers sur les femmes des LumiĂšres (2010-2016). Les lignes de partage entre hommes et femmes bougeant au cours du siĂšcle, qu’il s’agisse de sciences, de littĂ©rature ou de politique, il Ă©tablit l’ample collaboration fĂ©minine aux LumiĂšres

    La pratique du doute chez Bonne-Charlotte de BĂ©nouville dans Les PensĂ©es errantes ; avec quelques lettres d’un Indien (1758)

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    International audienceBonne-Charlotte de Benouville revient dans les PensĂ©es errantes ; avec quelques lettres d’un Indien (1758) sur la question du fidĂ©isme pour dĂ©voiler les apories auxquels aboutissent les thĂ©ologiens. Prenant ses distances par rapport aux thĂšses nĂ©o-cartĂ©siennes et aux arguments thĂ©ologiques, elle Ă©value l’incohĂ©rence des croyances et proclame l’urgente nĂ©cessitĂ© de revoir le « salut du genre humain » portĂ© par l’Eglise de Rome Ă  tous les peuples

    Rousseau et la préciosité

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    International audienceTanguy L'Aminot: La prĂ©sence de la prĂ©ciositĂ© chez Rousseau et l’influence des prĂ©cieuses n’ont guĂšre intĂ©ressĂ© les spĂ©cialistes du philosophe jusqu’à prĂ©sent. Celui-ci avait pourtant signalĂ© l’importance de ses premiĂšres lectures et la place qu’y tenaient les romans prĂ©cieux. Des sources littĂ©raires communes lient incontestablement Rousseau Ă  ce courant. L’AstrĂ©e d’HonorĂ© d’UrfĂ©, Cassandre et ClĂ©opĂątre de La CalprenĂšde, et ArtamĂšne ou le grand Cyrus de Madeleine de ScudĂ©ry ont contribuĂ© Ă  sa formation intellectuelle. Mieux, ils en sont l’origine. Rousseau leur doit une raison d’une trempe spĂ©ciale et des « notions bizarres et romanesques » de la vie humaine « dont l’expĂ©rience et la rĂ©flexion » n’ont pu le guĂ©rir. La prĂ©ciositĂ©, associĂ©e Ă  cet Ă©vĂ©nement politique du XVIIe siĂšcle, la Fronde, et constitutive de l’imaginaire du jeune Jean-Jacques, est en mesure de nous instruire du passage de la vie de Rousseau – qu’il nous a livrĂ©e dans son autobiographie, au systĂšme moral ou politique qui en est la mĂ©tamorphose accomplie. Inversement, les transformations subies par l’imaginaire frondeur et prĂ©cieux de Rousseau, Ă  l’intĂ©rieur de son systĂšme, nous imposent de revenir aux textes sources afin d’en apprĂ©cier tous les Ă©carts. Engager une recherche intertextuelle sur l’Ɠuvre de Rousseau et le roman prĂ©cieux, sans prendre acte de la recontextualisation rĂ©cente de ce dernier, paraĂźt tout aussi pĂ©rilleux que de s’y restreindre sans Ă©gard aux transformations opĂ©rĂ©es sur lui par l’imaginaire et la politique rousseauistes. Si, comme l’écrit Ernst Cassirer, ce qu’il advient de ces rayons irradiant l’esprit – les idĂ©es philosophiques – « dĂ©pend du miroir qu’ils rencontrent et qui les rĂ©flĂ©chit », rien ne nous interdit de faire Ă©galement retour, Ă  la source incandescente, « au foyer simple qui rassemble tous les rayons »

    Introduction: avec Mathilde Chollet

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    La Vertu féminine, de la cour de Sceaux à la guillotine

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    International audienceL’ouvrage envisage les LumiĂšres au prisme inĂ©dit de la vertu fĂ©minine. Il prĂ©sente les figures qui incarnent leur projet d’émancipation. Sur fond de polygĂ©nĂšse, il montre en quoi les exempla virtutis, socles de l’imaginaire des LumiĂšres, sont hĂ©ritiĂšres de l’humanisme ou de la culture galante, entre autres

    Écriture politique et Ă©criture des corps dans le roman sous la RĂ©volution française

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    « En matiĂšre d’écriture du politique », il est convenu de « pense(r) l’abstraction par la mĂ©taphore », ce principe de reprĂ©sentation que relĂšve Pierre Ronzeaud dans la littĂ©rature classique se pĂ©rennise durant toute la RĂ©volution. Alors que Diderot condamnait le recours Ă  l’allĂ©gorie, car il la considĂ©rait comme une crĂ©ation stĂ©rile des esprits faibles, la littĂ©rature romanesque favorise sous la RĂ©volution un discours mĂ©taphorique permettant Ă  la fois de traduire de maniĂšre pĂ©dagogique les en..

    (avec Sylvie Requemora-Gros et alii), Le Voyage immobile, numéro spécial

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    Une Femme d’encre et de papier Ă  l’époque des LumiĂšres : Henriette de Marans (1719-1784),: Ă©dition critique prĂ©sentĂ©e et annotĂ©e par Mathilde Chollet & Huguette Krief

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    International audienceDe petite noblesse provinciale, Henriette de Marans bénéficie de l’éducation soignée dispensée à ses frères et profite de la riche biblio- thèque familiale. « Je veux écrire ! » : cette formule ardente traduit sonambition de faire Ɠuvre à un moment du xviiie siècle, où s’impose la figure du philosophe. Dès lors, elle s’engage dans l’écriture de journaux, où elle confie ses émotions, livre ses découvertes et transmet ses pensées sur le monde. Lectrice assidue et savante, elle revendique une étonnante liberté de pensée et arpente, plume à la main, les ouvrages anciens et modernes.Ses trois journaux courent de 1752 au milieu des années 1760. Ils forment un ensemble composite de recettes d’apothicaire, chansons, poèmes, notes de lecture, mais recueillent les pensées secrètes d’Henriette, ses doutes et ses réflexions sur l’amitié, le couple, l’égalité des sexes, la tolérance, la machine humaine, la liberté face à Dieu... Témoignage exceptionnel de la pénétration des idées des Lumières en province, ces écrits plongent le lecteur dans les débats intérieurs d’une intellectuelle sensible, tentée par l’incrédulité.La présente édition offre la publication in extenso de manuscrits originaux, accompagnée de notes critiques et d’un cahier d’illustrations, commodes pour se familiariser avec les Lumières et les réalités vendômoises. elle lève le voile sur l’attribution des Pensées errantes suivies de Lettres d’un Indien (1758), issues de la collaboration d’Henriette de Marans et de Bonne-Charlotte de Bénouville

    L’idĂ©e de repos : une rĂ©miniscence de L’AstrĂ©e dans Julie ou la Nouvelle HĂ©loĂŻse

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