10 research outputs found

    The Use of Isolated Sigmoid Colon Segment for Vaginal Replacement in Young Adults

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    Objectives Vaginoplasty for congenital atresia, a component of the Mayer-Rokitansky-Kuster syndrome, or for gender confirmation may be achieved by several techniques. This report focuses on the efficacy of rectosigmoid neocolporrhaphy (RSNC) for primary vaginal replacement. Patients and Methods From 1990 to 2002 we evaluated six patients 16 to 33 years old (average age 23 years) who required vaginal replacement. The diagnosis included the Mayer-Rokitansky syndrome in two cases, classic bladder exstrophy in one and male pseudohermaphrodism in three cases. The vagina was reconstructed using a 15-cm isolated sigmoid segment placed between the bladder and the rectum and anastomosed to the introitus in four patients. The Frank procedure was used in two patients. Results A minimum of one year follow-up (mean: 32 months) was available in 5/6 patients. The patients treated with sigmoid vaginoplasty had a functional neovagina with excellent cosmetic results and without excessive mucus production or the need for routine dilation. Stenosis at the mucocutaneous junction in one patient with a sigmoid vagina was treated with Y-V plasty. In two patients managed by nonoperative perineal self-dilation, little success could be noted, and they became candidates for surgery. Conclusion Our limited experience with this group of patients leads us to believe that the isolated sigmoid segment provides a self-lubricating neovagina with a low rate of failure and revision, with very good cosmetic results and without the need for routine dilation. L'Utilisation du colon sigmoїde dans le remplacement vaginal chez les jeunes adultes Objectifs : La vaginoplastie pour atrĂ©sie congĂ©nitale, un Ă©lĂ©ment du syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster, ou la confirmation du sexe peut ĂŞtre accompli par plusieurs techniques. Cette Ă©tude dĂ©montre l'efficacitĂ© de la neocolporrhaphie du rectosigmoїde première (RSNC) dans le remplacement vaginal. Patients et MĂ©thodes De 1990 Ă  2002 nous avons Ă©valuĂ© six malades âgĂ©s de 16 Ă  33 ans (âge moyen 23 ans) chez qui on a rĂ©alisĂ© un remplacement vaginal. Le diagnostic a inclu le syndrome Mayer-Rokitansky dans deux cas, exstrophie vĂ©sicale classique dans un cas et pseudo-hermaphrodisme viril dans trois cas. Le vagin a Ă©tĂ© reconstruit en utilisant un segment du sigmoĂŻde isolĂ© long de 15 cm placĂ© entre la vessie et le rectum et anastomosĂ© Ă  l'introitus chez quatre patients. La procĂ©dure de Frank a Ă©tĂ© utilisĂ©e chez deux patients. RĂ©sultats Un suivi minimum d'un an chez 5 patients a Ă©tĂ© observĂ© (moyenne de 32 mois). Les patients traitĂ©s par vaginoplastie sigmoĂŻdienne avaient un neovagin fonctionnel avec d'excellents rĂ©sultats esthĂ©tiques, sans sĂ©crĂ©tions muqueuses excessives et ne nĂ©cessitant pas de dilatations itĂ©ratives rĂ©pĂ©tĂ©es. Trois cas de stĂ©nose de la jonction mucocutanĂ©e ont Ă©tĂ© traitĂ©s par plastie Y-V chez un patient et par des autodilatations chez deux patients avec peu de succès et les deux patients sont devenus candidats pour une dilatation chirurgicale. Conclusion Notre expĂ©rience limitĂ©e avec ce groupe nous permet croire que ce procĂ©dĂ© de nĂ©ovaginoplastie sigmoїdienne permet d'avoir un neovagin autolubrifiĂ©, un taux d'Ă©chec et de rĂ©vision bas, avec de très bons rĂ©sultats esthĂ©tiques et sans recours aux dilatations. African Journal of Urology Vol.10(2) 2004: 96-10

    Cancer Primitif de l\'Urètre

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    Objectif: Dans la présente nous rapportons six cas de cancer primitif de l\'urètre colligés en 12 ans sur 1109 cas de cancers urologiques hospitalisés pendant la même période. Patients and Méthodes: De 1990 à 2001 six patients (quatre hommes, deux femmes) ont été hospitalisés pour la prise en charge d\'un cancer de l\'urètre. Les tumeurs ont été analysées selon la classification de Grabstald. Tous les patients ont été explorés par une urethrocystographie rétrograde montrant une image irrégulière de l\'urètre et opacifiant parfois les trajets fistuleux. L\'urethrocystoscopie a permis de montrer le siège de la tumeur, son aspect et surtout de faire des biopsies à visée diagnostique. Il s\'agissait dans 5 cas d\'une tumeur épidermoïde et dans un cas d\'un adénocarcinome. Les traitements utilisés dépendent du stade de la maladie et de l\'état général des patients. Deux patientes on bénéficié d\'une pelvectomie antérieure sans aucun traitement adjuvant. Deux patients porteurs d\'une maladie disséminée ont été traités d\'une manière palliative par radiothérapie àvisée antalgique. Les deux derniers ayant refusé le traitement chirurgical ont également été traités par radiothérapie seule. Résultats: Globalement, le taux de survie moyen est 17,5 mois (extrêmes allant de 3 à 60 mois). Les meilleurs résultats ont été obtenus chez les patients traités chirurgicalement. Deux des patients confiés aux oncologues pour une radiothérapie palliative sont décédés à 3 et à 6 mois. Un patient traité par radiothérapie exclusive après avoir refusé le traitement chirurgical a été revu 6 mois plus tard pour sténose longue post-radique de l\'urètre. Le patient refusant toujours le traitement chirurgical a été traité par cystostomie définitive. Le dernier patient traité également par radiothérapie exclusive est suivi par les radiothérapeutes. Conclusion: Le cancer primitif de l\'urètre est rare. La sémiologie est peu spécifique ce qui explique le retard fréquent au diagnostic. C\'est l\'examen minutieux de l\'urètre qui permet le diagnostic. Le traitement repose sur la chirurgie et / ou la radiothérapie. Primitive Cancer of the Urethra Objective: We report six cases of primitive cancer of the urethra out of a total of 1109 cases of urologic cancers hospitalized during a period of 12 years. Patients and Methods: From 1990 to 2001 six patients (four males, two females) were hospitalized for cancer of the urethra. The tumors were analyzed according to the classification of Grabstald. All the patients were explored by retrograde urethrocystography showing an irregular image of the urethra and at times opacifying the sinus ways. Urethrocystoscopy showed the site of the tumor and its aspect and allowed for diagnostic biopsies. In five cases it revealed an epidermoid cancer and an adenocarcinoma in one case. The treatment used depended on the stage of the disease and the general condition of the patients. Two patients underwent radical pelvectomy without any adjuvant treatment. Two patients with disseminated disease received palliative treatment by radiotherapy. The two remaining patients having refused surgical treatment were also treated by radiotherapy alone. Results: Overall, the average rate of survival was 17.5 months (3 to 60 months). The best results were achieved with surgical treatment. Two of the patients referred to the oncologist for palliative radiotherapy died within 3 and 6 months, respectively. One patient treated by radiotherapy alone after having refused surgical treatment presented 6 months later with a long post-radiation stenosis of the urethra. Since the patient still refused surgical treatment, he was treated by final cystostomy. The last patient also treated by exclusive radiotherapy is being followed up by the radiologists. Conclusion: Primitive cancer of the urethra is rare. Its semiology is not very specific which explains the frequently delayed diagnosis. It is the meticulous examination of the urethra which allows the diagnosis. The treatment of choice is surgery and/or radiotherapy. African Journal of Urology Vol.10(4) 2004: 252-25

    Cancer du pénis: A propos de 6 cas avec Revue de la littérature

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    Objectif: Le but de notre travail était de rapporter l’état des lieux du cancer du pénis dans le service d'urologie au CHU de Rabat et d’évaluer les résultats à long terme du traitement chirurgical de ce cancer. Patients et méthodes: Entre 1989 et 2009 : 6 patients ont été traités pour cancer du pénis. Les 6 cas ont été revus rétrospectivement, et les données suivantes ont été relevées : mode de révélation, siège, bilan d'extension, stade TNM, traitement, évolution et survie. Résultats: L’âge moyen des patients était de 60.5 ans (48 - 81 ans). Tous les patients avaient des carcinomes épidermoïdes de la verge. Trois patients ont eu une amputation partielle du pénis, et deux patients ont subi une amputation totale. La taille médiane de la lésion était 4.4 cm (1.5-8 cm). Toutes les tumeurs avaient un siège distal (gland- Sillon balano-préputial), 4 étaient localisés et non invasives (PT1 – PT2) et 2 avaient infiltré l'urètre (PT3). Deux patients ont présenté une localisation ganglionnaire (N2 et N1). Un seul curage ganglionnaire bilatéral a été réalisé et s'est avéré positif d'un seul côté, avec un ganglion < 3 cm, et absence de dépassement capsulaire. Deux patients ont été adressés pour chimiothérapie, l'un à visée néo-adjuvante à base de (Bléomycine - Méthotréxate-Cisplatine) l'autre dans un objectif palliatif. La médiane de suivi était de 33 mois (6 -72mois). Deux patients sont décédés dont un qui s’était présenté d'emblée avec un mode métastatique et l'autre suite à une décompensation cardio-vasculaire. Quatre patients étaient vivants aux dernières nouvelles sans récidive locale ni ganglionnaire. Conclusion: Le cancer du pénis semble rare au Maroc si l'on se réfère au faible nombre pris en charge au sein de notre CHU. Son pronostic carcinologique et fonctionnel (sexuel et urinaire) dépend de la précocité de la prise en charge. La chirurgie d'exérèse avec curage ganglionnaire reste le traitement de référence
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