66 research outputs found

    Ernest Renan : un anti-sémitisme savant

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    Renan, one of the major figures of the French 19th century intelligentsia, indisputably defends racist and anti-semitic theses in a number of his works which are nevertheless supposed to be "scientific". The present paper is devoted to establishing this fact.Renan, une des grandes figures de l'intelligentsia française du 19e s. défend, incontestablement, des thèses racistes et antisémites dans nombre de ses écrits qui se veulent néanmoins "scientifiques". C'est à l'établissement de ce fait qu'est consacré le présent article

    Sur quelques approches de la réalité sociolinguistique arabe

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    La littérature technique relative à la situation sociolinguistique du Monde arabe contemporain s'étend sur plus de soixante ans et son recensement exhaustif représenterait à lui seul un grand nombre de pages de bibliographie. Nous nous proposons ici d'effectuer un survol sélectif de cette littérature avec pour objectif essentiel de mettre en lumièreles principales approches de cette situation, et les objections qui leur ont été opposées. Les approches en termes de diglossie Lorsque William Ma..

    Sur la structure interne des syllabes « lourdes » en arabe classique

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    Après un bref rappel des conceptions traditionnelles (arabes et occidentales) de la structure des syllabes « lourdes » de l’arabe classique, et la mise en évidence de certaines inadéquations descriptives de ces conceptions, on compare deux modèles actuels visant à rendre compte dans le cadre de la phonologie générative métrique de la structure de ces syllabes : le modèle de McCarthy (1979) qui postule pour toutes ces syllabes une rime branchante, et un modèle concurrent qui considère le dernier C des syllabes CVC comme simplement Chomsky-adjoint à une syllabe de type CV. Divers arguments sont proposés en faveur de ce modèle.After a short reminder on Arab and Western scholars traditional ideas on the structure of "heavy" syllables in Classical Arabic showing some descriptive inadequacies on these ideas, two recent models which try to account for the structure of these syllables in the framework of generative metric phonology are compared: McCarthy's (1979) model which postulates a branching rime for all heavy syllables, and a rival model which considers the last C in CVC syllables as merely Chomsky-adjoined to a CV type syllable. Different arguments are proposed in support of the latter model

    Sur les notions de transitivité (taʿaddī) et d’intransitivité (luzūm).

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    Cet article met en évidence l’existence de deux conceptions distinctes de la transitivité chez les grammairiens arabes. L’une, traditionnellement associée à l’école de Baṣra et reprise par la doctrine canonique définit simplement comme transitif (mutaʿaddī) tout verbe qui admet un objet direct. L’autre, attribuée à l’école de Kūfa, ne considère comme transitifs que les verbes signifiant un procès dont le sujet est la source, et dont l’objet correspond à une entité extérieure, qui peut être affectée par ce procès (e.g. ḍaraba, « frapper »), soit produit par lui (e.g. banā, « construire »). En revanche, sont considérés comme intransitifs (lāzim) les verbes dénotant un processus qui reste interne au sujet, qu’ils admettent ou non un complément d’objet direct : c’est ce qui conduit les grammairiens de Kūfa à classer comme intransitifs les verbes en faʿila, où le complément d’objet dénote non pas la cible mais la source d’un procès qui affecte le sujet (e.g. ḥašiya, « craindre »). Il est intéressant de noter qu’une observation semblable a été faite, pour l’anglais et de manière totalement indépendante, par Henry Sweet au début du xxe siècle.This paper reveals the existence of two distinct conceptions of transitivity among the Arabic grammarians. The first one, traditionally ascribed to the Baṣran school and taken up by the canonical doctrine, considers as transitive (mutaʿaddī) any verb which admits a direct object. The second one, attributed to the Kūfan school, only considers as transitive those verbs which signify a process originated by the subject and oriented towards an external entity, be it affected by this process (e.g. ḍaraba, “to hit”) or created by it (e.g. banā, “to build”). On the other hand, are classified as intransitive (lāzim) those verbs which denote a process which remains within the bounds of the subject. It is for this reason that the Kūfan grammarians consider the faʿila-class verbs as intransitive, since their direct object – whenever it exists – denotes not the target but the source of a process which affects the subject (e.g. ḫašiya, “to fear”). Interestingly enough, a similar observation was made about English, in a wholly independent way, by Henry Sweet in the early 20th century.يوضّح هذا المقال وجود مفهوميْن متمايزين للتعدّي لدى النحويّين العرب. أمّا أوّلهما فيرتبط تقليديّاً بمدرسة البصرة، ومن ثمَّ كرّسه الاتجاه النحوي الرئيسي الذي يأتي بتعريف التعدي باختصار على أنّ كلّ فعل يتعدّى إلى مفعول به. يرتبط ثانيهما بمدرسة الكوفة، حيث لا يُعدّ من الأفعال متعديًا إلا ذاك الذي يدلّ على عمليةٍ يكون الفاعل فيها هو مصدر العملية، والذي يكون المفعول به عنصراً خارجياً، قد يؤثّر بهذه العملية (مثل الفعل «ضرب»)، أو ناتجاً عنها (مثل الفعل «بنى»). بالمقابل يُعدّ الفعلُ لازماً إن كان يدلّ على عملية داخليّة وتبقى داخلية بالنسبة للفاعل، وسيّان إن أخذت هذه الأفعال مفعولاً به أم لا ؛ وهذا ما دفع نحويّو الكوفة إلى تصنيف الأفعال على وزن «فَعِلَ» من بين الأفعال اللازمة ؛ حيث لا يدلّ المفعول به على الهدف بل على مصدر عملية تؤثّر في الفاعل (مثل الفعل «خَشِيَ»). من المثير للاهتمام أنّ هنري سويت قام بنفس الملاحظة فيما يخصّ اللغة الإنجليزية وبطريقة مستقلّة تماماً في بداية القرن العشرين

    Traitement automatique de la métrique arabe : réalisations et perspectives

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    Cette communication commence par un bref rappel de l’histoire des recherches en matière de traitement automatique de la métrique arabe, et notamment des premières réalisations en la matière, qui remontent à 1979 et qui malgré leur lourdeur ont eu le grand intérêt de montrer qu’un tel objectif était réalisable. Elle aborde ensuite la présentation du programme « al-Xalîl », capable de réaliser automatiquement le découpage syllabique et l’analyse métrique de n’importe quel texte poétique arabe quelle que soit sa longueur en ne demandant en entrée que le texte arabe, systématiquement et rigoureusement vocalisé. L’exploitation de la base de données textuelle générée par le logiciel à partir de chaque texte analysé, permet de mettre en évidence un certain nombre de propriétés métriques générales ou spécifiques au texte analyséThe paper starts with a brief reminder of the history of previous research concerning the computerized processing of Arabic metrics, pointing in particular to the first implementations which go back to 1979 and which in spite of their relative clumsiness have had the merit of demonstrating the feasibility of such an undertaking. The paper then presents “al-Xalîl”, a software capable of processing the automatic syllabic segmentation and metrical analysis of any poetic text in Arabic, whatever its length, provided it be submitted in a strict and systematically vocalized transcription. The resulting text data base may be used to display various metrical properties, general or specific, of the text analyzed.تبدأ هذه المداخلة بِتذكير موجز بتاريخ البحوث المتعلّقة بمجال المعالجة الآليّة للعَروض العربيّة، وبخاصّة الإنجازات الأولى في هذا المجال، التي تعود إلى سنة 1979 وتكمن قيمتها الأساسية في أنّها مثلت برهانا ساطعا بأن هدفا مماثلا يمكن تحقيقه. بعد ذلك نقدّم برنامج «الخليل» الذي يستطيع أن ينجز آليًّا التجزئة المقطعية والتحليل العَروضي لأيّ نصّ شعري عربيّ، مهما كان طوله، حيث لا يتطلّب ذلك سوى إِدخال النصّ العربيّ، شرط أن يكون مزوّدًا بالتشكيل التامّ والمضبوط. ويمكن، من خلال قاعدة البيانات التي يولّدها البرنامج أثر تحليله للنصّ، إظهار عدد من الممّيزات العروضيّة العامّة أو الخاصّة بالنصّ الخاضع للتحليل

    Saguer Abdel Rahim, ẓāhiratu l-‘isbāqi fī l- ğūd̲ūri l-'arabiyya (La préfixation dans les racines arabes). Éditions de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université d’Agadir, 2002

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    Kouloughli Djamel Eddine. Saguer Abdel Rahim, ẓāhiratu l-‘isbāqi fī l- ğūd̲ūri l-'arabiyya (La préfixation dans les racines arabes). Éditions de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université d’Agadir, 2002. In: Bulletin critique des annales islamologiques, n°19, 2003. pp. 15-16

    Traitement automatique de la métrique arabe : état des lieux et perspectives

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    Institut Français du Proche Orient (Damas, Syrie), organisation: Equipe de recherche "métrique arabe"

    Le modèle d'analyse de l'énoncé des rhétoriciens arabes dans le ʿIlm al-maʿānī

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    abstract : Arabic rhetoric (balâga), which was founded in the xith century by cAbd al-Qâhir al-Gurgânï (d. 1078), developed an original model for the analysis of utterances. This model clearly recognizes the role of the speaker as central in the constitution of the predicative relation It also elaborated a very general concept, that of constraint (qayd), to account for all the modifications which may affect the basic terms of a predicative relashion to produce an actual utterance. The generality of this concept makes it possible to recognize the whole model as a dependency grammar.résumé : La rhétorique arabe (balagà), fondée au XIe siècle par cAbd al-Qâhir al- ôurëânï (m. 1078), a développé un modèle original d'analyse de l'énoncé. Ce modèle reconnaît le rôle central de l'énonciateur comme élément central dans la constitution de la relation predicative. Elle a également élaboré un concept très général, celui de « contrainte » (qayd), pour rendre compte de toutes les modifications susceptible d'affecter les termes de base de la relation predicative pour donner naissance à un énoncé effectif. Le caractère général de ce concept permet de reconnaître ce modèle comme une grammaire de dépendance.Kouloughli Djamel-Eddine. Le modèle d'analyse de l'énoncé des rhétoriciens arabes dans le ʿIlm al-maʿānī. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 22, fascicule 2, 2000. Horizons de la grammaire alexandrine (2) pp. 97-104

    Abdul-Raof Hussein, Arabic Rhetoric : a Pragmatic Analysis. London, Routledge, 2006

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    Kouloughli Djamel Eddine. Abdul-Raof Hussein, Arabic Rhetoric : a Pragmatic Analysis. London, Routledge, 2006. In: Bulletin critique des annales islamologiques, n°24, 2008. pp. 1-6

    L'Arabe

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    Dernière des langues sémitiques à être apparue sur la scène de l'histoire mondiale, au VIIe siècle de notre ère, l'arabe, d'abord idiome archaïque de Bédouins nomadisant dans les déserts d'Arabie, devient, en moins de deux siècles, l'une des langues majeures dans l'histoire de la culture humaine. Elle sera à la fois la langue liturgique de l'islam, en véhiculant le message coranique ; le principal vecteur, pour de nombreux siècles, de l'activité scientifique et philosophique, en assimilant l'héritage des grandes cultures classiques de l'Orient ; et le support d'une foisonnante littérature. Aujourd'hui, elle est l'une des dix principales langues de la planète. Cet ouvrage présente les grandes étapes de la naissance de la langue arabe et de son évolution jusqu'à nos jours
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