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Impact des doses sublétales de fénitrothion sur l’accouplement et le comportement de ponte du criquet pèlerin, Schistocerca gregaria Forskal, 1775 (Orthoptera : Acrididae)
Le criquet pèlerin est un grand ravageur des cultures sous sa forme  grégaire. Le principal facteur de sa grégarisation est son grand pouvoir de reproduction. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des doses sublétales de fénitrothion sur les étapes de l’accouplement et le comportement de ponte chez Schistocerca gregaria et ses descendants. Sur des imagos âgés de 5 jours en cage, les doses sublétales de fénitrothion de 0,01g/l par effet de contact et 0,09g/l par effet d’ingestion ont été appliquées à l’aide d’un pulvérisateur à main 3 fois pendant 3 jours de suite. Le suivi de l’accouplement et du comportement de ponte s’est fait par une observation à l’oeil nu. Les résultats de cette étude ont révélé que les traitements aux doses sublétales de fénitrothion n’ont pas d’effet remarquable sur le mode d’accouplement et le comportement de ponte des criquets traités. Par contre leurs descendants ne s’accouplent ni ne pondent, ils restent donc immatures. La détermination des périodes d’accouplement et de ponte des criquets de même que l’immaturité des descendants de criquets traités permettront un meilleur contrôle de leurs populations.  Mots-clés : criquet pèlerin, doses sublétales, fénitrothion, accouplement, ponte
Évaluation de l’efficacité de l’insecticide Tricel 480 EC comparée à la Deltamétrine et à la Cyperméthrine contre les ravageurs du chou (Brassicacae L. sp.) en milieu paysan dans la région de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire
Afin decontrôler l’utilisation croissante et non raisonnée de produits phytosanitaires contre les ravageurs des cultures maraîchères, 3 doses du TRIC 480 EC (0,8 L/ha, 1 L/ha et 2 L/ha), ont été testées. Il s’agit dedéterminer la dose optimale d’utilisation pour la réduction efficiente des populations d’insectes ravageurs du chou (Brassicacae L. sp.) comparée à celles de la Deltaméthrine (12g/L) et du Cypermétrine (50g/L), deux formulations de référence utilisées contre les ravageurs du chou en milieu paysan et le témoin non traité. Un dispositif en Split-plot avec trois répétitions par objet a été utilisé. Les ravageurs prédominants relevéssont les Homoptères (pucerons), les Orthoptères (sautériaux), les larves de Lépidoptères (Plutellaxylostella) et de Diptères. Les 3 doses du TRIC 480 EC permettent de réduire de 80 %, les populations de pucerons etdonc les pertes par la dégénérescence des plants de chou. Contrôle qui est significativement différent de la Deltaméthrine (12g/L) et de la Cyperméthrine (50g/L) (P = 0,018 < 0,05). La dose de 0,8 L/ha de TRIC 480 EC contre les ravageurs du chou, avec une application hebdomadaire en pulvérisation dès le repiquage jusqu’à une semaine avant les récoltes peut être recommandée aux paysans.Mots-clés : Chou (Brassicacae L. sp.), insectes ravageurs, TRIC 480 EC, Cyperméthrine 50 EC, Deltaméthrine 12 EC, doses efficaces
Diversité avifaunique de la forêt classée de N’ganda N’ganda (Sud-Est de la Côte d’Ivoire)
L’avifaune de la forêt classée de N’ganda N’ganda (FCNN), un des sites Ramsar de Côte d’Ivoire, est méconnue. De mai 2003 à novembre 2005, des inventaires avifauniques effectués dans cette forêt ont permis d’identifier 132 espèces reparties en 44 familles. La famille des Nectariniidae est la mieuxreprésentée avec 9 espèces. Au total, 29 espèces sont migratrices (11 paléarctique et 18 intra-africain). La FCNN héberge 18 espèces endémiques au biome des forêts guinéo-congolaises. Une des espèces, le canard de Hartlaub Pteronetta hartlaubii, proche de la menace y a été observé.Mots-clés : oiseaux, biodiversité, forêt côtière, site Ramsar, forêt classée de N’ganda N’ganda
Effet du régime et de la teneur en protéines brutes alimentaires sur le rendement en viande de l’escargot Achatina fulica (Bowdich, 1720)
Le rendement en viande de l’escargot A. fulica soumis à deux régimes végétaux de fourrages verts (R1 et R2) et 3 régimes concentrés de farines (R3, R4 et R5) avec différentes teneurs en protéines (10,5%; 14% et 17,5%), a été évalué après 50 semaines d’élevage en milieu expérimental. Le régime R1 est constitué de lactuca sativa (Asteraceae), de carica papaya (Caricaceae), Brassica oleracea (Brassicaceae), de Cecropia peltata (Moraceae), Laportea aestuans (Urticaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae). Le régime R2, en plus des feuilles utilisées pour le régime R1, est additionné de feuilles de Leucena leucocephala (Fabaceae-Mimosoideae), une plante relativement riche en protéines. Les animaux soumis aux régimes constitués de fourrages verts ont présenté des quantités de chair consommables (52,58 g pour R1 et 57,90 g pour R2) plus faibles que celles de ceux soumis aux régimes concentrés de farine [62,88 g (R3); 76,81 g (R4) et 85,45 g (R5)]. Le régime R5 présentant la plus forte teneur en protéines (17,5%), a induit la plus importante quantité de chair consommable (85,45 g). En revanche, la plus faible quantité de viande est fournie par les escargots soumis au régime végétal R1 sans L. leucocephala avec la plus faible teneur en protéines (2,75%). Ainsi, la quantité de viande des escargots, s’est accrue avec la teneur en protéines du régime alimentaire.Mots clés: A. fulica, régime alimentaire, protéines, performance de croissance, chair consommable
Effets du calcium alimentaire sur les paramètres de reproduction de l’escargot Limicolaria flammea (Müller, 1774), en élevage hors-sol
De jeunes escargots Limicolaria flammea âgés de deux semaines, avec un poids vif moyen de 0,07 ± 0,01 g et une longueur moyenne de coquille de 7,50 ± 0,03 mm ont été soumis à cinq (5) régimes alimentaires dont deux à base de fourrages verts (R1: constitué par un mélange de feuilles de Lactuca sativa (Asteraceae) et de Palisota hirsuta (Commelinaceae) et R2: composé de feuilles de Carica papaya (Caricaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae) et trois régimes concentrés sous forme de farine (R3, R4 et R5), de teneurs en calcium variables (6,82 %, 12,02 % et 16,01 % respectivement) en vue de déterminer le taux de calcium susceptible d’induire de meilleures performances de croissance. La reproduction de l’escargot L. flammea est fortement influencée par les teneurs en calcium des aliments qu’il consomme. Les régimes concentrés réduisent la durée du cycle sexuel, en ce sens que la maturité sexuelle qui est tardive (7 mois) avec les aliments végétaux (R1 et R2) a été rendue précoce (5 mois) avec ces aliments (R4 et R5). La teneur en calcium alimentaire influence le nombre total de pontes, la durée d’incubation et le taux d’éclosion des oeufs, alors qu’elle n’a pas d’effet sur le poids et les dimensions de l’oeuf. Le taux optimal de calcium induisant une meilleure reproduction varie de 12,02 % à 16,01 %. En outre, les animaux qui ont été nourris à ces régimes ont eu une relative longévité, un nombre élevé de pontes, une durée d’incubation réduite et un taux élevé d’éclosion des oeufs, contrairement aux régimes à base de fourrages verts qui donnent des résultats peu prometteurs.Mots-clés: calcium, escargot, Limicolaria flammea (Müller, 1774), reproduction. Effects of dietary calcium on the reproduction parameters of the snail Limicolaria flammea (Müller, 1774), under indoor rearing Some young snails of Limicolaria flammea species of two weeks old, with an average live weight of 0,07 ± 0,002 g and an average shell length of 7,5 ± 0,03 mm were subjected to five (5) diets including two containing green fodder (R1: constituted by a mixture of leaves of Lactuca sativa (Asteraceae) and Palisota hirsuta (Commelinaceae) and R2:composed by leaves of Carica papaya (Caricaceae) and Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae) and three concentrated diets in the form of flour (R3, R4 and R5), of variable calcium contents (6,82 %, 12,02 % and 16,01 % respectively) in order to determine the calcium rate suitable for induce better growth performances.The study shows that the reproduction of the snail L flammea is strongly influenced by the calcium contents of the food which it consumes. The concentrated diets reduce the duration of the sexual cycle, in the sense that the sexual maturity which is late (7 months) with vegetable foods (R1 and R2) was made early (5 months) with these food (R4 and R5).The dietary calcium content influences the total number of clutches, the duration of incubation and the hatching rate, while it has no effect on the weight and dimensions of eggs. The optimal calcium levels inducing a better reproduction varies from 12,02 % to 16,01 %. Moreover, the animals which were nourished with these diets had a relative longevity, a high number of clutches, reduced incubation time and a high rate of hatching, contrary to the diets containing green fodder which give not very promising results.Keywords: calcium, Limicolaria flammea (Müller, 1774), reproduction, snail
Effet de la teneur en protéines alimentaires sur la croissance de l’escargot terrestre Archachatina marginata (Swainson, 1821)
Deux cent vingt-cinq escargots Archachatina marginata, âgés d’environ trois jours, ont été soumis à deux régimes constitués de fourrages verts (R1 et R2) et trois régimes concentrés de farines (R3, R4 et R5) avec des teneurs en protéine variables [10,5% (R3); 14% (R4) et 17,5% (R5)], pendant 50 semaines d’élevage en milieu expérimental. Ce travail vise à étudier l’effet du régime et de la teneur en protéine brute alimentaire sur la croissance de l’escargot Archachatina marginata (Swainson, 1821) en captivité. Le régime R1 est constitué de Lactuca sativa (Asteraceae), de Carica papaya (Caricaceae), Brassica oleracea (Brassicaceae), de Cecropia peltata (Moraceae), Laportea aestuans (Urticaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae). Le régime R2, en plus des feuilles utilisées pour le régime R1, est additionné de feuilles de Leucena leucocephala (Fabaceae-Mimosoideae), une plante relativement riche en protéines. Les performances de croissances pondérale et coquillière ainsi que les taux de survie des escargots soumis aux régimes concentrés riches en protéine ont été nettement meilleures que ceux soumis aux régimes constitués de fourrages verts relativement pauvres en protéine. La croissance pondérale s’est améliorée avec l’augmentation de la teneur en protéine de l’aliment concentré. Ainsi, le meilleur poids vif final (216,27 g) est présenté par les escargots soumis au régime concentré R5 (17,5% de protéine) et le plus faible (103,8 g) par le régime végétal R1 (2,75% de protéine) sans L. leucocephala. Le régime végétal R2 contenant les feuilles de L. leucocephala à un taux de 37,78% a causé le plus de mortalité. En revanche, Les escargots soumis aux régimes concentrés ont présenté les plus faibles taux de mortalité (6,67% pour R3; 4,44% pour R4 et 6,67% pour R5). L’étude a montré que la protéine est un nutriment indispensable qui contribue à améliorer notablement la croissance de cet escargot. A un taux de 17,5%, les animaux ont présenté au bout de 50 semaines d’élevage, un poids vif moyen de 216,27 ± 9,28 g, une longueur moyenne coquillière de 12,14 ± 0,63 cm. Aussi, les feuilles de L. leucocephala fraîches causent-elles assez de mortalité chez les naissains et les juvéniles.Mots clés: Alimentation, élevage, croissance, mollusque, taux de survie
Dynamique des populations du foreur des tiges du cacaoyer, Eulophonotus myrmeleon Felder (Lépidoptère : Cossidae) dans la région du Haut-Sassandra en Côte d’ivoire
Objectif : Le foreur de tiges du cacaoyer, Eulophonotus myrmeleon Felder cause aujourd’hui d’énormes dégâts dans les cacaoyères ivoiriennes. La présente étude vise à déterminer les périodes de fortes attaques de ce déprédateur dans la région du Haut-Sassandra, la deuxième plus grande région de production de cacao en Côte d’ivoire.Méthodologie et résultats : L’étude a été réalisée de 2009 à 2013 dans les plantations villageoises de la région du Haut-Sassandra en Côte d’Ivoire. Les variations des taux d’attaques d’Eulophonotus myrmeleon ont été évaluées par dénombrement mensuel des trous récents dans six cacaoyères attaquées, choisies dans trois sous-préfectures, à raison de 2 par sous-préfecture. Les données de pluviométrie et de température ont été également collectées durant cette étude. Les résultats obtenus ont montré qu’il y a deux périodes de fortes attaques de ce déprédateur au cours de l’année dans la région du Haut-Sassandra. Ces périodes se situent de Janvier à Avril avec un pic en Février et de Juin à Novembre avec un pic en Août. Pendant ces périodes, la population des larves est très élevée dans les cacaoyères, indiquant une importante activité larvaire dans les cacaoyers. Les résultats ont aussi montré que le niveau d’attaques a augmenté de 2009 à 2013, indiquant que cet insecte est devenu une préoccupation majeure pour les producteurs de cette région. La pluviométrie semble jouer un rôle important dans la pullulation de cet insecte car les périodes de fortes attaques ont été observées après les périodes de fortes précipitations. De même, les baisses de température semblent favoriser un accroissement des attaques d’Eulophonotus myrmeleon.Conclusion et applications : Les résultats obtenus peuvent être utiles pour faire des recommandations de lutte contre les larves et les adultes. En effet, les périodes de fortes attaques au cours desquelles le niveau de population des larves est élevé dans les cacaoyères, et les périodes d’émergence des adultes pourraient être prises en compte dans les interventions phytosanitaires, notamment une application rationnelle d’insecticide.Mots clés : Cacaoyer, foreur de tiges, Eulophonotus myrmeleon, dynamique des populations, Côte d’Ivoire
Oiseaux comme outils d’initiation à la connaissance de la faune et du développement de la personnalité chez les Gouro de la Marahoué, centre ouest de la Cote d’Ivoire.
Objectif : L’étude s’est déroulée dans la région de la Marahoué, au Centre Ouest de la Côte d’Ivoire sur une période de trois ans, de juillet 2010 à juillet 2013. Elle avait pour objectif de faire l’état des lieux des connaissances de ce peuple sur les Oiseaux de la région et de connaitre le comportement de ce peuple vis-à vis de cette faune.Méthodologie et résultat : L’étude s’est basée sur la méthode des enquêtes au près des 1146 personnes reparties selon les classes d’âge au sein des communautés Gouros de la région. Elle a pu montrer que le peuple Gouro attribue à la majorité des familles, genres et espèces d’oiseaux un nom local en langue Gouro. Elle indique que la chasse des oiseaux est une activité nécessaire pour tous les Gouro enquêtés ayant grandi en campagne.Conclusion et application : L’étude donne pour la première fois la liste des oiseaux chassés de la région étudiée en langue Gouro, et montre l’utilité de ces oiseaux dans la vie du Gouro de la Marahoué. Il ressort de cette étude que l’avifaune est utilisé par ce peuple pour développer la personnalité et les vertus de chasse jusqu’à  l’adolescence.Mots clés : connaissances locales, ethno-ornithologie, oiseaux, peuple Gouro, Marahou