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    Persistance des entérovirus dans les eaux usées à Yopougon, Côte d'Ivoire

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    Plusieurs facteurs environnementaux contribuent au maintien de l’infectivité des entérovirus hors de l’organisme dans divers milieux hydriques pendant parfois de longues périodes. Cette étude effectuée in situ avait pour but : (i) d’isoler les entérovirus des eaux usées urbaines et lagunaires sur quatre lignées cellulaires, (ii) de suivre la distribution et la persistance de ces virus sous l’influence des facteurs environnementaux abiotiques. Les échantillons d'eaux usées ont été collectés à neuf points de prélèvement le long d'un canal dont l'écoulement débouche sur une lagune tropicale à Yopougon. Les entérovirus ont été concentrés par l’utilisation de DextranT40 et du Polyéthylène glycol 6000 selon des recommandations de l'OMS. Les mesures du pH, de la température, de la conductivité et de la salinité ont été effectuées sur site. La détermination des sulfates (SO42-) a été réalisée conformément à la HACH METHOD 8051.Parmi les échantillons d'eaux usées brutes (n = 45) et lagunaire (n = 21), 68,9 % et 52,4 % respectivement se sont révélés positifs à l'isolement viral. La présence des entérovirus a été confirmée par RT-PCR dans 57,8 % et 42,8 % des échantillons d'eaux usées brutes et lagunaires. Nous avons observé pour des pluviométries de 0,4 mm et de 252,9 mm que des échantillons étaient positifs respectivement dans 44,4 % et 60,9 % des cas. Par ailleurs, les entérovirus infectieux ont été détectés en milieu lagunaire pour une gamme de températures oscillant de 26 oC à 30 oC. Ces valeurs se situent au-dessus du seuil de 22 oC où leur survie serait affectée dans les estuaires.Cette étude semble démontrer que la valeur maximale du pH (pH Max = 9,57) et de la salinité (salinité Max = 10,7) couplée à d'autres facteurs environnementaux ne favoriserait pas la persistance des entérovirus.Les interactions entre ces eaux et les populations le long du canal et en aval exposent celles-ci à des risques sanitaires multiples.Several environmental factors contribute to maintain infectivity of enteroviruses out of body in various hydrological media, sometimes for long periods. This in situ study aimed (i) to isolate these viruses from wastewater and a lagoon, in four cell lines, and (ii) to follow the distribution and persistence of these viruses under the influence of abiotic environmental factors. The wastewater samples were collected at nine sampling points along the channel, which flows into a tropical lagoon in Yopougon. Enteroviruses were concentrated by using Dextran T40 and polyethylen glycol 6000, according to WHO recommendations. Measurements of pH, temperature, conductivity and salinity were carried out on site. The determination of sulphates (SO42-) was performed by HACH method 8051. Among the samples of raw wastewater (n = 45) and lagoon water (n = 21), 68.9% and 52.4%, respectively, were positive for viral isolation. The presence of enteroviruses was confirmed by RT-PCR in 57.8% and 42.8% of samples of raw wastewater and lagoon water. We observed that for rainfall of 0.4 mm and 252.9 mm, the number of positive samples collected was respectively 44.4% and 60.9%. Moreover, infectious enteroviruses were detected in the lagoon environment for temperatures ranging from 26oC to 30oC, above the threshold of 22oC where survival would be affected in estuaries. This study seems to demonstrate that the maximum value of pH (pH Max = 9.57) and salinity (salinity Max = 10.7) coupled with other environmental factors do not allow the persistence of enteroviruses
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