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    Analyse des images satellitales radar RSO-ERS et optique ETM+ de Landsat 7 comme outils de prospection minière : application aux localités de Tiébissou et de Tienko en Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest)

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    L’approche géologique par l’imagerie satellitale ETM+ de LANDSAT 7 et RSO d’ERS, à haute résolution, donne des résultats nouveaux qui  améliorent les cartes géologiques préexistantes. Ainsi, dans la localité deTiébissou (Centre de la Côte d’Ivoire), le contour du granite de Grogro intrusif est précisé comme celui du granite à biotite. Au sein de l’unité métavolcano-sédimentaire, des aires granitiques sont signalées. Quatreprincipales familles de fractures sont détectées. Il s’agit, des zones de fractures de Molonou, de Komorossou et d’Ando Zumé de direction NO-SE (N130° à N150°) ; des fractures de Sakiaré, de Propronou et de Bofia de direction E-O (N080° à N100°) ; des fractures de Grogro, de Niamienkro, d’Akrétia et de Tiébissou de direction NS à NNE-SSO (N170° à N020°) et enfin des zones de fractures de Ngangro et de Suibonou de direction NE-SO (N040° à N060°). Certaines de ces zones de fractures ont pu être  identifiées sur le terrain. Ce sont par exemple, les zones de fractures de Propronou et de Bofia de direction E-O ; des zones de fractures de  Molonou d’orientation NE-SO. Trois directions majeures des filons de quartz apparaissent (N090° à N110°, N060° et N140°). Dans la localité de Tienko, située dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, aux confins de la Côte d’Ivoire et du Mali, la forme de la granodiorite de Kimbirila est précisée pour la première fois. Elle a un caractère intrusif car le massif a une forme ± arrondie en carte. Le tracé des zones de failles connues comme celles du Sassandra et du Banifing est précisé. La zone de failles de Konéla, cartographiée également pour la première fois, de direction NO-SE se surimpose à des anomalies géochimiques aurifères mises en évidence par une compagnie minière de la place. Ces exemples montrent que l’analyse des images satellitales est un outil¸ au même titre que par exemple, la géophysique de prospection minière. Les spatio-cartes géologiques obtenues peuvent permettre de mieux planifier les travaux miniers sur le terrain.Mots-clés : images satellitales, Radar RSO-ERS, ETM+ - LANDSAT 7,  prospection minière, Tiébissou, Tienko, Côte d’Ivoire, Afrique de l’Ouest

    Effects of treated agro-industrial effluents on physical and chemical characteristics of the receiving stream Wawa in south-eastern CĂ´te d'Ivoire

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    In this research we examined the impact of effluents from an agro-industrial plant on River Wawa. Water quality was assessed by monitoring monthly during a year. Eleven parameters were retained: temperature, conductivity, dissolved oxygen, turbidity, pH, chemical oxygen demand, nitrates, nitrites, ammonia, orthophosphates and organic pollution index. Except temperature and ammonia which didn’t differ among sites, chemical oxygen demand and organic pollution index were significantly (p < 0.00001) higher at reference sites upstream the discharge point of effluents than sites located downstream. On the contrary, values of the other variables were significantly (p < 0.05) higher at sites receiving the effluents. These results certainly support the hypothesis that the rejected effluents have a negative influence on the water quality downstream the discharge point. However, results suggest a decrease of the parameters content at the second site more distant from the discharge point, maybe due to the self-purifier capacity of the receiving stream. Ecological impacts not being all immediate, this wastewater could have a negative impact on the species living in the receiving stream in long term, either by bio-accumulation or by bio-magnification. It would be interesting to undertake complementary studies of bio-accumulation or bio-magnification on fauna.Keywords: Water pollution, industrial wastewater, wastewater discharge, water quality, pollution preventio

    Application des méthodes statistiques et géostatistiques à l’étude de la conductivité électrique des eaux souterraines de la région du N’zi-Comoé (Centre-Est de la Côte d’Ivoire)

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    La région du N’zi-Comoé est située au Centre-Est de la Côte d’Ivoire. L’approvisionnement en eau potable des populations rurales est assuré majoritairement par les forages d’hydraulique villageoise. Ces eaux appartiennent à un environnement géologique de socle cristallin et cristallophyllien. Les formations géologiques sont constituées de roches magmatiques (granites, migmatites, gneiss) et métamorphiques (schistes, grès, roches vertes). La détermination de la qualité des eaux souterraines peut être appréciée par la conductivité électrique (CE). Elle représente un paramètre physique de l’eau qui fournit des informations sur sa minéralisation. Le but de cette étude est de comprendre l’environnement physico-chimique et l’évolution spatiale de la minéralisation des eaux souterraines des aquifères fissurés de la région du N’zi-Comoé à partir d’un descripteur performant qui est la conductivité électrique (CE). La méthodologie appliquée est fondée sur une approche pluridisciplinaire intégrant les analyses statistiques et géostatistiques, avec un échantillon de 193 forages. L’analyse en composantes principales normées (ACPN) a confirmé que la conductivité électrique des eaux souterraines est influencée par les paramètres physico-chimiques de l’eau. Cependant, elle n’est pas influencée par l’épaisseur d’altération et l’épaisseur forée dans le niveau fissuré. L’analyse géostatistique a montré que le modèle exponentiel modélise au mieux la conductivité électrique, variable régionalisée et structurée. La cartographie de la conductivité électrique, en tenant compte de sa structure spatiale, a permis de mettre en évidence une répartition hétérogène dans l’espace de la minéralisation avec les plus fortes valeurs dans le Sud-Ouest et le Nord-Est.Mots clés: Minéralisation; ACPN; Analyse variographique; Cartographie; Aquifères fissurés; Côte d’Ivoir

    Variations saisonnières des populations de mirides du cacaoyer dans la région de l’Indénié-Djuablin en Côte d’Ivoire

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    Objectifs : Les dégâts causés par les mirides dans les cacaoyères constituent l’une des préoccupations majeures des producteurs en Côte d’Ivoire. La présente étude a été réalisée pour déterminer les périodes de fortes pullulations de ces insectes nuisibles dans la région de l’Indénié-Djuablin, une importante zone de production cacaoyère en Côte d’IvoireMéthodologie et résultats : L’étude a été menée dans les cacaoyères des producteurs de la région de l’Indénié-Djuablin en 2009-2013. Les variations des populations des mirides ont été évaluées par échantillonnage 2 fois par mois à l’aide de la technique de bâchage. Cette technique a consisté à étaler des bâches de 16 m² de superficie à l'aplomb de 12 cacaoyers repérés dans une zone infestée par les mirides. Les cacaoyers ainsi repérés et bâchés sont traités avec un insecticide homologué (Califan super 40 EC) à forte dose et les mirides sont dénombrés sur les bâches 5 heures après le traitement, à chaque passaged’échantillonnage. Les données de pluviométrie et de température ont été collectées également deux fois par jour (matin et soir) à la station de Recherche du Centre National de Recherche Agronomique à Abengourou. Les résultats ont révélé la présence de 4 espèces de mirides dans la région. Il s’agit de Sahlbergella singularis, Distantiella theobromae et Bryocoropsis laticollis, communément appelé punaises ou poux du cacaoyer, et Helopeltis spp. désigné sous le nom de moustique du cacaoyer. Sahlbergella singularis s’est avérée l’espèce prédominante (95,6%). L’analyse de la courbe de pullulation des mirides de 2009 à 2013 a révélé une seule période de pullulation dans la région qui s’étend de Juillet à février chaque année, avec un pic de population en septembre ou en août selon les années. Par ailleurs, on note que la pullulation des mirides commence pendant les périodes pluvieuses et s’arrête progressivement avec les périodes sèches. A l’inverse, la relation entre les variations des populations des mirides et la température n’était pas évidente. Cependant, les périodes de forte pullulation semblent coïncider avec les températures les plus basses de l’année, la population décroit progressivement à partir de février et mars lorsque la température est plus élevée.Conclusion et application : Cette étude a permis de connaitre les différentes espèces de mirides en présence et les périodes de fortes pullulations dans la région de l’Indénié-Djuablin. Ces résultatspermettront de faire des recommandations quant aux périodes favorables aux interventions phytosanitaires. En effet, une application rationnelle d’insecticide doit être effectuée pendant les périodes où les mirides sont actifs dans les plantations.Mot clés : Cacaoyer, mirides, dynamique des populations, Sahlbergella singulari

    Application des méthodes DRASTIC et SI pour l’étude de la vulnérabilité à la pollution par les nitrates (N03 -) de la nappe de Bonoua (Sud-Est de la Côte d’Ivoire)

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    Le développement des cultures agro-industrielles à forte utilisation des fertilisants chimiques dans la région de Bonoua (Sud-Est de la Côte d’Ivoire), constitue un risque important de contamination des eauxsouterraines. La vulnérabilité à la pollution de la nappe de cette région a été étudiée par deux méthodes différentes mais complémentaires : la méthode DRASTIC (qui évalue la vulnérabilité intrinsèque) et laméthode SI (qui évalue la vulnérabilité spécifique). La validation de cette application a été testée en comparant la distribution des nitrates dans les eaux de la nappe de Bonoua et la répartition des différentes classes devulnérabilités établies. Trois classes de vulnérabilité (moyenne, forte et très forte) ont été identifiées aussi bien par la méthode DRASTIC que par la méthode SI (très faible, élevée et très élevée). Une analyse intégrée révèle que la classe forte avec 66,18% (pour la méthode DRASTIC) et la classe très élevée 52% (pour celle de SI) sont les plus dominantes. En outre, la méthode SI évalue mieux la vulnérabilité à la pollution aux nitrates avec un taux de coïncidence de 81,13% entre les concentrations en nitrates des eaux de la nappe et les différentes classes de vulnérabilité établies contre 77,35% pour la méthode DRASTIC. Ces résultats constituent un guide pour les décideurs en matière de protection des zones jugées sensibles à la pollution aux nitrates et d’identification des sites devant abriter ultérieurement des infrastructures socio-économiques
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