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    L\u27Ecole d\u27Ochride

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    Examinant quel a été la place et le rôle de L\u27Ecole d\u27Ochride, l\u27auteur présente tout d\u27abord, à la lumière de recherches tant anciennes que récentes la question de l\u27antériorité des alphabets glagolitique ou cyrillique. Le plus probable selon lui est que le glagolitique, en tant que système organisé, est plus ancien, tandis que l´écriture grecque, dont l´alphabet cyrillique n´est qu´un copie, était en usage en Bulgaire et Macédoine avant l´invention des caractères glagolitiques. Au 19e siècle, même, les caractères grecs étaient en usage en Macédoine. L´auteur, par contre, ne veut pas suivre l´opinion du professeur Georgiev (Sofia), selon qui l´alphabet cyrillique serait plus ancien que le glagolitique en tant qu´écriture organisée. On se trouve pas de traces d´un tel événement – et d´une telle importance – dans les documents de l´époque, et il n´y avait pas en Bulgaire et en Macédoine à cette époque d´hommes capables de mener à bien un tel travail, exigeant une telle connaissance de la langue, et assez forts pour imposer le réforme. Quand même, dit l´auteur, il ne faut pas omettre la place et l´importance de l´alphabet grec à la vielle de la mission de Cyrille et Méthode. Dans l´Etat bulgare, on était habitué à employer l´écriture grecque, et cela a été la cause déterminante de la victoire de l\u27écriture cyrillique, copie de l\u27écriture grecque. Mais, cette victoire n´a pas été obtenue sans troubles et on ne peut pas suivre ceux qui pensent que l´écriture cyrillique s´est introduite lentement et sans secousse, simplement parce qu´elle était plus simple et plus acceptable. La cyrillica a été imposée certainement par une intervention de la part de l´Etat. Les réformes d´alphabet ne s´opèrent jamais sans trouble. – L´auteur présente ensuite la thèse du professeur Ilinskij, qui estime que, si l´évêque Clément (Kliment) a été exilé dans un évêche éloigné, à la frontière d´Albanie, c´est parce qu´il s´opposait à la réforme et réfusait de participer à la mise en oeuvre systématique du nouvel alphabet. Le parti grécophile était alors très fort dans l´Etat de Siméon: le roi lui-même avait reçu une éducation grecque, et les disciples de Constantin-Cyrille, dont l´arrivées en Bulgarie avait été un événement de tout premier ordre, avaient grand peine à défendre l´ oeuvre de leur maître. L´apologie de Cyrille et Méthode, écrite par le moine Hrabr est un élément des réactions provoquées par le changement d´écriture. Trois passages dans l´apologie de Hrabr méritent d´être étudiés avec soin. D´après Hrabr, le nombre de caractères ne paraissait pas satisfaisant: l´alphabet nouveau en comptait 38, et on pouvait écrire avec des caractères moins nombreux; on prétendait que les caractères slaves n´étaient pas créés par Dieu ni institués aux temps anciens; et la réponse de Hrabr à ce dernier reproche est que ces caractères ont été créés par un saint homme, et non par les paiens grecs. Ces mots ne peuvent concerner que l´écriture cyrillique. Il est probable que l´apologie de Hrabr a été écrite avant l´adoption définitive de l´écriture cyrillique comme écriture officielle, dans une période où l´on employait les caractères grecs. Si l´on accepte cette hypothèse, l´écrit de Hrabr serait la réaction la plus directe à la lutte pour la réforme de l´alphabet dans l´Etat de Siméon. L´écriture cyrillique sortit victorieuse de cette lutte, parce que sa tradition continuait celle des caractères grecs. Dans cette perspective l´alphabet glagolitique était un élément nouveau, sans tradition. Ilinskij croit que le tzar Siméon voyait dans l´acceptation de la langue slave et dans l´adoption de l´écriture grecque, alors en usage en Bulgarie et Macedoine, un compromis et une vraie réforme. L´auteur ne partage pas cette opinion: le compromis ne concernait pas l´introduction de la langue, mais la systématisation de l´alphabet, celui, au lieu de 24 caractères alors en usage, en compterait désormais 38, et la cyrillica devenait, quant au système de langue et d´écriture, une copie de l´écriture glagolitique. Mais il est également sûr que les disciples de Cyrille et Méthode n´acceptèrent pas ce compromis sans s´y opposer. Ils fondèrent en Macédoine un foyer de littérature glagolitique. L´Ecole d´Ochride autour de Clément et Naum, tentend perpétuer la tradition cyrillo-méthodienne, cela beaucoup plus que l´Ecole de Préslav, formée au centre de l´Etat bulgare. L´influence de l´Ecole de Préslav se manifeste par une révision de la traduction cyrillo-méthodienne de la Sainte Ecriture: on comparait des passages avec l´original grec, on remplaçait les expressions macédoniennes et pannoniennes par des termes bulgares. On est obligé de constater que ces modifications ont altéré la traduction de Cyrille et Méthode qui était plus librement adaptée aux caractéristiques de la langue slave. Mais, on peut aussi (et c´est ce qu´on perd assez souvent de vue) considérer cet effort pour rapprocher la traduction slave du texte grec comme un signe du développement d´un nouveau slave littéraire plus propice à un tel rapprochement. En tous cas, les innovations de se genre sont une des caractéristiques de l´Ecole de Préslav. L´Ecole d´Ochride, au contraire, avait une position très nette: elle défendait, avec décision, l´oeuvre de SS Cyrille et Méthode et les traditions cyrillo-méthodiennes. Par l´intermédiaire de l´Ecole d´Ochride les textes plus anciens passèrent dans les pays voisins, en Bosnie. C´est un fait de grande importance pour la littérature bogomile, qui – selon l´auteur – est lié an mouvement de prêtre Bogomil – mouvement qui, au 10e siècle, était devenu très fort en Macédoine

    Sedmočislenici

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    Sedmočislenici Sedmočislenici ist der Sammelname für Cyrillus und Methodius und ihre nächsten fünf Schüler. Obwohl die Benennung heute in der Slavistik üblich ist, scheint sie jüngeren Datums zu sein: in mittelalterichen Quellen finden wir sie nicht. So viel zur Zeit wissen, war die erste Erwähnung des Ausdrucks in griechischer Form, beim Deinst zu Ehren der Sedmočislenici, der in Moskopolje 1741-1742 gedruckt wurde, zusammen mir anderen Ritualschriften und Lebensbeschreibungen der slavischen Heiligen. Mehrere Indizien sprechen dafür, dass der Dienst zu Ehren der sieben Heiligen sowie die Benennung selbst erst in der ersten Hälfte des 18. Jh. entstanden; dabei spielte das aromunische Milieu in Moskopolje eine besondere Rolle. Die hervorragenden Verterer dieses Milieus wollten die Lage der unabhängigen Archiepiscopie in Ochrid festigen und bemühten sich deswegen, die alten slavischen Traditionen, ohne Rücksicht auf ethnische Elemente auf einer breiteren christlichen Unterlage zu beleben. Es besteht kein Zweifel, dass diese Tätigkeit den Kultus der slavischen Apostel auch unter den ortodoxen Südslaven erstärkte: sie belebte die vergessenen geschichtlichen Erinnerungen und gab den ortodoxen Südslaven etwas von ihrer Vergangenheit zurück

    Les formes du type popata, kon´ata

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    Koneski Blaže. Les formes du type popata, kon´ata. In: Revue des études slaves, tome 40, 1964. Mélanges André Vaillant. pp. 119-121

    H. G. Lunt, Grammar of the Macedonian Literary language

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    Sedmočislenici

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    Sedmočislenici Sedmočislenici ist der Sammelname für Cyrillus und Methodius und ihre nächsten fünf Schüler. Obwohl die Benennung heute in der Slavistik üblich ist, scheint sie jüngeren Datums zu sein: in mittelalterichen Quellen finden wir sie nicht. So viel zur Zeit wissen, war die erste Erwähnung des Ausdrucks in griechischer Form, beim Deinst zu Ehren der Sedmočislenici, der in Moskopolje 1741-1742 gedruckt wurde, zusammen mir anderen Ritualschriften und Lebensbeschreibungen der slavischen Heiligen. Mehrere Indizien sprechen dafür, dass der Dienst zu Ehren der sieben Heiligen sowie die Benennung selbst erst in der ersten Hälfte des 18. Jh. entstanden; dabei spielte das aromunische Milieu in Moskopolje eine besondere Rolle. Die hervorragenden Verterer dieses Milieus wollten die Lage der unabhängigen Archiepiscopie in Ochrid festigen und bemühten sich deswegen, die alten slavischen Traditionen, ohne Rücksicht auf ethnische Elemente auf einer breiteren christlichen Unterlage zu beleben. Es besteht kein Zweifel, dass diese Tätigkeit den Kultus der slavischen Apostel auch unter den ortodoxen Südslaven erstärkte: sie belebte die vergessenen geschichtlichen Erinnerungen und gab den ortodoxen Südslaven etwas von ihrer Vergangenheit zurück

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