8 research outputs found

    Oral poetry or the negritude of the humble

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    Littérature africaine francophone: de la revendication identitaire à l’altérité dans l’universel

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    The history of Francophone African literature is marked by the quest for difference, originality, and the cultural relationship of novels with public practices opposed to Western fiction. Paradoxically, this aspiration to authentic writing is accomplished in an imported language (French) which is a guarantee of the superiority of Western civilization over peripheral civilizations and a literary genre (the novel) which does not exist in African traditions. Moreover, the use of narrative techniques such as fragmentation and other inherited from some French literary schools demonstrates that it is an appendix of the French literature. Hence the question: To whom the francophone African writers write their novels? The postcolonial poetics will enable us to identify the situation of enunciation assigned in their works of fiction by some French-speaking African novelists and thus defining the statutes of enunciator and co-enunciator. It goes without saying that the enunciative strategy applied by African authors aims at a dual audience: the European public and the indigenous public, which is essentially composed exclusively of the elite because French, in a peripheral situation, is the language of a minority.Keywords: quest for identity, authenticity, specificity, postcolonial theory, enunciation, peripher

    Poétiques de la révolte dans Caligula de Camus et les drames politiques de Césaire

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    Tunda Kitenge-Ngoy présente la révolte chez Camus comme une "réponse à l\u27absurde, lequel naît de l\u27étrangeté du silence déraisonnable du monde." La révolte chez Césaire repose principalement pour lui sur "l\u27idéologie de la négritude qui se voulait réactioncontre la situation coloniale.""Tunda Kitenge-Ngoy présente la révolte chez Camus comme une "réponse à l\u27absurde, lequel naît de l\u27étrangeté du silence déraisonnable du monde." La révolte chez Césaire repose principalement pour lui sur "l\u27idéologie de la négritude qui se voulait réactio

    Poétique et politique : la spatialisation de la parole dans L’Empire des ombres vivantes de Pius Ngandu Nkashama

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    C’est un fait, le Zaïre, aujourd’hui Congo, a connu sous Mobutu un régime dictatorial qui a duré 37 ans. L’intellectuel, cible privilégiée de l’oppression et du terrorisme, se sentait à l’étroit dans un tel espace confisqué par le pouvoir autoritaire et où il était impossible de s’exprimer librement sans échapper à l’échafaud. Ce qui prouve, s’il en était besoin, à quel point le terroriste est par nature misologue. En considérant le texte dramatique comme modélisation de la réalité sociocultu..

    L’état présent de l’enseignement de la littérature d’expression française en Afrique orientale et australe

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    La plupart des universités d’Afrique orientale et australe ont entrepris ces dernières années la révision de leurs syllabus d’études françaises. La mise en place de nouvelles filières de formation, de nouveaux enseignements, est très étroitement liée à l’intérêt économique et politique qu’ils représentent. L’importance de la langue française s’est accrue avec l’entrée des pays francophones dans les structures de développement régionales comme la SADC et aussi grâce aux liens privilégiés que l..

    Phénomène d’énonciation : la conscience du lecteur chez V.Y. Mudimbe

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    Quand un écrivain s’adonne à l’écriture, il est tout à fait évident qu’il s’imagine la présence d’un public interlocuteur lui servant de « caisse de résonnance », à l’intention duquel se fait la création littéraire. En d’autres termes, comme dirait Emile Benveniste, toute énonciation est, explicite ou implicite, une allocution, elle postule un allocutaire ». Cependant, pour qu’il y ait acte véritable de communication, encore faut-il que les deux instances, l’auteur et le lecteur, possèdent un..

    Le sentiment de la langue

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    La conscience linguistique qui attache l’auteur à l’idiome du terroir explique non seulement le sens qu’il attribue aux mots de la langue et aux choses de la vie mais aussi la sensibilité exacerbée qu’il manifeste vis-à-vis des questions de langage dès qu’il s’engage dans l’activité littéraire en une langue seconde : la réflexion sur la problématique de la langue prend alors une place prépondérante. Cette « surconscience linguistique » pousse l’écrivain francophone, en raison de sa situation dans l’entre-deux linguistique et culturel, à penser en permanence son rapport à la langue d’écriture, une langue qui est rarement sa langue maternelle. Évasion, exotisme et engagement constituent un bon fil conducteur pour une réflexion sur le sentiment de la langue par-delà les enjeux thématiques, narratifs et descriptifs. Ce livre, écrit par des scientifiques africains et non africains, tous professeurs de langue et littérature françaises dans diverses universités en France, en Afrique et en Amérique, rassemble des textes qui portent une réflexion approfondie sur la littérature coloniale et postcoloniale écrite par des auteurs francophones de langue maternelle française ou non. Sur la longue période qui va du xixe au xxie siècle, il témoigne de la pluralité des acteurs/auteurs, de l’évolution des idées, de la diversité des thématiques, des motivations et des dynamiques à l’œuvre

    Linguistique et poétique

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    Les textes présentés dans cet ouvrage développent une réflexion sur la nécessité de penser la langue d’écriture comme un espace de fiction et de friction. L’écrivain francophone, qu’il soit du Québec ou de la Belgique, du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne, d’Haïti ou du Pacifique, se trouve fréquemment dans une situation de décalage langagier tel qu’il doit s’exprimer dans une langue seconde qu’il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, alors que celle-ci est exclue des usages littéraires reconnus. Le sentiment de la langue qui hante l’écrivain en situation de diglossie, donc d’insécurité linguistique, est supposé partagé par le lecteur qui est son pendant naturel et dont l’auteur se donne l’image dès qu’il se met à écrire. Ici l’énergie linguistique, basée sur une économie de l’abondance lexicale et sémantique est mise au service d’une stratégie d’écriture. On est en présence d’une forme plus ou moins violente de renouvellement de la langue seconde, une langue « volée » au colonisateur. Vol, viol et violence sont sereinement revendiqués et assumés comme un droit, celui d’écrire autrement, voire d’écrire mal, une langue non naturelle librement choisie. On s’aperçoit alors que l’écriture en langue seconde, par la création ou par la traduction, révèle inévitablement l’imaginaire qui habite la langue première de l’auteur. Cette pratique plus ou moins angoissée de l’écriture, loin d’être une cause de naufrage, se révèle être un extraordinaire moteur de créativité littéraire, donc de poéticité
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