3 research outputs found

    Congrès AFMED 2017 : Pratique actuelle de l’anésthesie-réanimation pour thoracotomie dans un pays à ressources limitées : série de cas: Current practice of thoracotomy anesthesia resuscitation in a country with limited resources: case series

    No full text
    Contexte et objectif. Du fait d‟une morbi-mortalitĂ© Ă©levĂ©e, la chirurgie thoracique constitue une chirurgie Ă  haut risque. L‟objectif la prĂ©sentĂ© Ă©tude Ă©tait de dĂ©crire notre pratique actuelle de l‟anesthĂ©sie-rĂ©animation pour cette chirurgie dans notre contexte caractĂ©risĂ© par la faiblesse de moyens matĂ©riels et humains.MĂ©thodes. Étude documentaire descriptive type sĂ©rie des cas portant sur tous les patients consĂ©cutifs (âgĂ©s de plus de 16 ans) ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d‟une intervention par thoracotomie aux Cliniques Universitaires de Kinshasa de fĂ©vrier 2016 Ă  avril 2017.Pour chaque patient inclus, les donnĂ©es prĂ©, per et post-opĂ©ratoires ont Ă©tĂ©s recueillies prospectivement. La saisie et l‟analyse de ces donnĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă  l‟aide du logiciel Excel. Nous avons calculĂ© les frĂ©quences pour les variables qualitatives et les moyennes et Ă©cart-type pour les variables continues.        RĂ©sultats. 16 patients (10 hommes et 6 femmes), d‟âge moyen 42,8 ans, avec des extrĂŞmes allant de 19 Ă  65 ans, ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s par thoracotomie. Les indications chirurgicales Ă©taient les suivantes : 7 cas (43,8%) de tumeur bronchique, 3 cas (18,8%) d‟aspergillome pulmonaire, 3 cas (18,8%) de pleurĂ©sie (pachypleurite ou pyothorax), 1 cas (8,3%) de bronchectasie, 1 cas (8,3%) de corps Ă©tranger intrathoracique (couteau), 1 cas (8,3%) d‟hernie diaphragmatique droite.La technique anesthĂ©sique la plus frĂ©quente a Ă©tĂ© l‟anesthĂ©sie combinĂ©e (anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et anesthĂ©sie pĂ©ridurale thoracique) (81,3%). L‟intubation Ă©tait rĂ©alisĂ©e Ă  l‟aide d‟une sonde double lumière chez 13 patients (81,7%) avec une prĂ©fĂ©rence pour les sondes gauches sans ergot, type Carlens. Chez les 3 patients restants (18,3%), l‟intervention ne nĂ©cessitait pas une exclusion pulmonaire (Pyothorax) et nous avons utilisĂ© une sonde d‟intubation simple lumière. En fin d‟intervention, tous les patients Ă©taient directement transfĂ©rĂ©s en rĂ©animation. Dans la quasi-totalitĂ© des cas (95,8%), l‟extubation Ă©tait rĂ©alisĂ©e dans les 6 heures post-opĂ©ratoires. Seul un patient a nĂ©cessitĂ© une ventilation postopĂ©ratoire de plus de 48 heures. Seul un patient sur quatre dans notre sĂ©rie a Ă©tĂ© transfusĂ© en peropĂ©ratoire. La durĂ©e moyenne de sĂ©jour en rĂ©animation Ă©tait de 3,85 jours (extrĂŞmes : 2 et 8 j) et la durĂ©e totale d‟hospitalisation de 7,6 jours (extrĂŞmes : 7 et 13 j).Un patient a nĂ©cessitĂ© une reprise en postopĂ©ratoire immĂ©diat pour hĂ©morragie. Dans cette sĂ©rie, la mortalitĂ© Ă©tait de 18% (3 cas). Les causes prĂ©sumĂ©es de dĂ©cès Ă©taient : choc septique (1 cas), embolie gazeuse après plusieurs tentatives infructueuses de pose de cathĂ©ter veineux central (1 cas) et oedème pulmonaire lĂ©sionnel post transfusionnel (1 cas).                                                                    Conclusion. Notre conduite de l‟anesthĂ©sie et de la rĂ©animation n‟a pas Ă©tĂ© diffĂ©rente de celle dĂ©crite dans la littĂ©rature. Elle nous a permis d‟obtenir de bons rĂ©sultats. Deux des trois dĂ©cès de cette sĂ©rie sont imputables Ă  des complications iatrogĂ©niques Ă©vitables

    Survie et prédicteurs de la mortalité des patients admis au Service de Réanimation polyvalente des Cliniques Universitaires de Kinshasa: Survival and predictors of mortality in Patients Admitted to the Multipurpose Intensive Care Unit of the University Hospital of Kinshasa

    No full text
    Context and objective. Reducing mortality is a major concern in the Intensive Care Unit (ICU). This study aimed to determine reasons for admissions, to assess survival of hospitalized patients, and to identify the predictors of death in the general ICU. Methods.  From January 2016 to December 2017, all patients admitted in general ICU of Kinshasa University Hospital were included in a prospective observational study. They were classified according to medical versus traumatic or non-traumatic surgical etiologies. The survival at 28 days and the predictors of death were determined using the Kaplan-Meier curve and the cox regression analysis, respectively. The significance level was set at p <0.05. Results. Three hundred-twenty patients (mean age: 44.6 ± 20.5 years; 53.4% ​​men) with medical (64%), surgical (27%), or severe trauma (9 %) causes were recruited in our study. Among them, 92%, 38%, and 18 % survived at the 1st day, 7th day and 28th day of hospitalization, respectively. Main predictors of death were: the nature of pathology (medical or traumatic vs surgical) [aHR 11.01 (8.20-13.05); p <0.01], the time of admission (night vs. day) [aHR 2.88 (1.65-4.90); p <0.01], the presence of co-morbidities [aHR 2.95 (1.60-5.25); p = 0.01], the need of  mechanical ventilation [aHR 4.80 (3.20-7.30); p <0.01], the  respiratory distress [aHR 2.20 (1.70-3.00); p <0.01], and the  age ≥ 60 years [non aHR 3.49 (1.04-4.14); p =0.02]. Conclusion. Mortality in general ICU remains very high in Congolese environment, especially for medical and traumatic causes. Respiratory complications and the management of mechanical ventilation represent a major challenge. Contexte et objectif. La rĂ©duction de la mortalitĂ© est une prĂ©occupation majeure en rĂ©animation. Notre objectif Ă©tait de dĂ©terminer les causes d’admission, la survie des patients hospitalisĂ©s et identifier les prĂ©dicteurs de dĂ©cès en rĂ©animation polyvalente. MĂ©thodes. C’était une Ă©tude de suivi observationnel menĂ©e aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, sur une pĂ©riode de 2 ans (janvier 2016 Ă  dĂ©cembre 2017). Tous les patients admis en rĂ©animation ont Ă©tĂ© suivis jusqu’au 28ème jour. Les motifs d’admission Ă©taient regroupĂ©s en pathologies mĂ©dicales, traumatisme grave et en pathologies chirurgicales non traumatiques. La survie au J28 a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e grâce Ă  la courbe de Kaplan-Meier. Les prĂ©dicteurs de la mortalitĂ© ont Ă©tĂ© recherchĂ©s en utilisant la mĂ©thode de rĂ©gression de Cox. Le seuil de signification Ă©tait fixĂ© Ă  p<0,05. RĂ©sultats. Le collectif de l’étude comprenait 320 patients (âge moyen : 44,6 ± 20,5 ans ; 53,4% hommes). Les pathologies mĂ©dicales (64%) Ă©taient les plus frĂ©quentes, suivies de pathologies chirurgicales (27%) vs 9% pour un traumatisme grave. La survie au J1 Ă©tait de 92% vs 38% au J7 et 18% au J28 d’hospitalisation. Le dĂ©cès Ă©tait prĂ©dit par le type de pathologie (mĂ©dicale ou traumatique vs chirurgicale) [HRa 11,01 (8,20-13,05) ; p<0,01], une admission la nuit vs la journĂ©e) [HRa 2,88 (1,65-4,90) ; p<0,01], une co-morbiditĂ© [HRa 2,95 (1,60-5,25) ; p=0,01], la ventilation mĂ©canique [HRa 4,80 (3,20-7,30) ; p<0,01], la dĂ©tresse respiratoire [HRa 2,20 (1,70-3,00) ; p<0,01] et l’âge ≥ 60 ans [HR 3,49 (1,04-4,14) ; p=0.02]. Conclusion. La mortalitĂ© en rĂ©animation polyvalente reste très Ă©levĂ©e en milieu congolais, surtout pour les pathologies mĂ©dicales et traumatiques. Les complications respiratoires et la gestion de la ventilation mĂ©canique reprĂ©sentent un dĂ©fi majeur

    Impact de la mise en place d’un réseau des soins pour la traumatologie grave dans la ville de Kinshasa, RD Congo : étude quasi-expérimentale

    Get PDF
    Contexte et objectif: Une part non nĂ©gligeable de dĂ©cès posttraumatiques semble Ă©vitable par une meilleure prise en charge. L’objectif de la prĂ©sente Ă©tude Ă©tait d’évaluer l’impact de la mise en place d’un rĂ©seau des soins sur la mortalitĂ© des patients traumatisĂ©s graves dans la ville de Kinshasa. MĂ©thodes: C’était une Ă©tude multicentrique quasi-expĂ©rimentale avant/après portant sur les patients adultes hospitalisĂ©s en rĂ©animation ousoins intensifs pour traumatisme grave, entre le 1er janvier 2009 et le 31 dĂ©cembre 2014. L’intervention a consistĂ© Ă  la mise en place d’un rĂ©seau de soins entre les deux groupes. La mortalitĂ© hospitalière ajustĂ©e sur l’âge, le sexe et le score RTS Ă©taient le critère de jugement principal. RĂ©sultats: Au total, 4 hĂ´pitaux ont participĂ© et ont inclus 195 patients consĂ©cutifs dans le groupe prĂ©-interventionnel contre 9 hĂ´pitaux et 210 patients dans le groupe post-interventionnel. Entre les deux groupes, le taux d’admission directe s’est amĂ©liorĂ© (48,6 % vs 75,9 %) ainsi que le temps d’arrivĂ©e Ă  l’hĂ´pital (6,5 h vs 4,2 h). Il a Ă©tĂ© relevĂ© une diminution des volumes de perfusion associĂ©e Ă  une augmentation des taux d’utilisation des catĂ©cholamines (2% vs 6,6 %), de la transfusion sanguine (15,8 % vs 25,7 %) et de l’acide tranexamique (zĂ©ro % vs 77,6 %). Le taux d’intubationen cas de GCS < 9 (13,2 % vs 37 %), d’administration de mannitol en prĂ©sence d’une mydriase (58 % vs 72,4 %) et de rĂ©alisation du scanner cĂ©rĂ©bral chez les patients ayant un GCS ≤14 (10,6 % vs 54,6%) ont augmentĂ© Ă©galement. En revanche, le pourcentage de patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un  drainage thoracique (0,5 % vs 1,4 %) et la frĂ©quence d’actes de chirurgie (43 % vs 50 %) n’ont pas significativement variĂ©. La mortalitĂ©, quant Ă  elle,  est significativement passĂ©e de 73,3 % Ă  54,7 %. Conclusion: Une amĂ©lioration des pratiques et une baisse de la mortalitĂ© ont Ă©tĂ© observĂ©es après  la mise en place du rĂ©seau de soins.   English title: Impact of the establishment of a severe trauma care network in the City of Kinshasa, Democratic Republic of the Congo: a quasi-experimental study Context and objective: Better management is mandatory for avoidable post-traumatic deaths. This study aimed to assess the impact of the  implementation of a trauma network on the mortality of severe trauma patients in Kinshasa, DR Congo. Methods: The multicentric quasic-experimental before/after survey included adult patients admitted in intensive care unit for trauma in Kinshasa  between January 2009 and December 2014. The relevance of the implementation of a trauma network was assessed. In-hospital mortality adjusted  for age, gender and RTS score was the primary endpoint. Results: A total of 195 consecutive patients was concerned from 4 hospitals in the pre-intervention group vs 210 patients from 9 hospitals in the  postintervention group. In the two groups, the direct admission rate improved (48.6 % vs 75.9 %) as well as the time of arrival at the hospital (4.2 h  vs 6.5 h). There was a decrease in infusion volumes associated with an increase utilization rate of catecholamines 2 % vs. 6.6 %), blood transfusion (15.8 % vs. 25.7 %) and acid tranexamic (0 % vs 77.6 %). The rate of intubation in the event of GCS < 9 (13.2 % vs 37 %), administration of mannitol in  the presence of mydriasis (58 % vs 72.4 %) and realization of the brain scan in patients with a GCS ≤14 (10.6 % vs  4.6 %) also increased. However, the  percentage of patients who received chest drainage (0.5 % vs  1.4 %) and the frequency of surgery (43 % vs 50 %) did not vary significantly. Mortality, meanwhile, fell from 73.3 % to 54.7 %. Conclusion: An improvement in practices and a reduction in mortality were observed after the  implementation of the trauma network
    corecore