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    Effets de rations à base de déchets de mangue sur les performances pondérales et la qualité de la carcasse de porcs Korhogo en croissance au Burkina Faso

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    Objectif : L’objet de l’étude a été d’évaluer les effets de l’utilisation de rations à base de provendes de mangue sur les performances de croissance et la qualité de la carcasse de porcs en croissance (25-60kg).Méthodologie et résultats : Deux régimes mangue (R1 et R2) et un témoin (R3) ont été servis à 3 lots de 8 porcs chacun. A la fin de l’essai 2 porcs /lot ont été abattus pour apprécier la qualité des carcasses. Le GMQ de R3 (459±62g) a été significativement supérieur à ceux de R1 (399±81g) et R2 (412±81g) (P<0,05). L’IC de R3 (1,9±0.4) a été significativement supérieur à ceux IC de R1 (2,5±05) et R2 (0,6±06) (P<0,05). Les rendements carcasses de R1 (83,4%) et R2 (77,6%) ont été plus élevés à celui de R3 (76%). Le taux de gras de R3 (32,8%) a été plus élevé que ceux de R1 (30,7%) et R2 (31,7%).Conclusion et application : L’étude a montré l’utilisation possible des provendes de mangue en substitution au maïs. Ceci ouvre des perspectives d’accroissement de la disponibilité d’aliments pour les porcs moins compétitifs entre l’homme et les animaux. Les rations qui les incorporent sont propices à la production de viande maigre très prisée par les consommateurs. Des provendes et des formules les incorporant pourront être proposées pour l’alimentation des porcs, l’amélioration de la productivité des élevages, de la qualité des carcasses et du revenu des éleveurs. Des études complémentaires sur la digestibilité des provendes et de meilleures formules seront nécessaires pour affiner les recommandations d’utilisation aux éleveurs.Mots clés : Rations de mangue, Porcs en croissance, Performances pondérales, Qualité des Carcasses, Burkina Faso Objective: The purpose of the study was to evaluate the effects of the use of mango feed rations on growth performance and carcass quality of growing pigs (25-60kg).Methodology and results: Two mango diets (R1 and R2) and a control (R3) were served to 3 batches of 8 pigs each. At the end of the trial 2 pigs / lot were  slaughtered to assess the quality of the carcasses. The Daily Weight Gain (DWG) of R3 (459±62g) was significantly higher than those of R1 were (399±81g) and R2 (412±81g) (p<0.05). The R3 CI (1.9±0.4) was significantly < at R1 (2.5±0.5) and R2 (2.6± 06) (p<0.05).Carcass yields of R1 (83.4%) and R2 (77.6%) were higher than that of R3 (76%). The fat content of R3 (32.8%) was higher than those of R1 were (30%) and R2 (31.7%).Conclusion and application: The study showed the possible use of mango feed to substitute maize. This opens up prospects for increasing the availability of food and thus less competition between humans and animals. It has also shown the tendency of mango diets to produce lean meat; which is very popular to consumers. Feed and food formulas incorporating mango waste may be proposed for the feeding of pigs hence improving the productivity of livestock, the quality of carcasses and the income of farmers. Further studies on a digestibility of feed and the better diets will be needed to refine the recommendations of use to breeders.Keywords: Mango diets, growing pigs, weight performance, carcass quality, Burkina Fas

    La gestion des déjections animales dans la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : structure des élevages, perception de leur impact environnemental et sanitaire, perspectives

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    Cette étude a été conduite dans la zone urbaine et périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). L’objectif était d’établir un diagnostic de la structure des élevages et des problèmes environnementaux générés par les pratiques de gestion et de valorisation des déjections animales. Une enquête auprès de 233 chefs d’unités d’élevage (CUE) a été conduite. Les unités d’élevage (UE) sont localisées en zone urbaine (82 %) et périurbaine (18 %). Ces élevages concentrent en moyenne plus de bovins, de poules et de pintades dans la zone périurbaine que dans la zone urbaine, et autant de porcs, d’ovins, de canards, de dindons et de lapins. Dans la zone d’étude, une majorité d’élevages (84 %) ne possède pas de capacités de stockage du fumier. En outre, 52 % des UE sont situées à moins de 50 mètres des habitations. Les déjections animales sont prioritairement utilisées pour la fertilisation des champs (62 %) et la vente (23 %). L’impact des déjections sur la pollution de l’eau et des sols est perçu par une forte proportion des CUE (93 % de l’échantillon enquêté). La perception des risques et nuisances occasionnés par les unités d’élevage est relative aux odeurs, aux mouches et au bruit. Notre enquête révèle le besoin d’une meilleure structuration de cette activité d’élevage, notamment en optimisant la gestion des déjections animales
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