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    Etude observationnelle sur l’hémovigilance transfusionnelle à Kinshasa, République Démocratique du Congo: Haemovigilance in blood transfusion: an observational study from Kinshasa, the Democratic Republic of the Congo

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    Context and objective. Although most countries in sub-Saharan Africa have transfusion centers, haemovigilance data are paradoxically scarce. The objective of the present study was to identify the recipient adverse effect (RAT) of blood transfusion. Methods. We conducted a cross-sectional observational study in two blood transfusion centers in Kinshasa, between July and November 2015. The general principles of haemovigilance during the transfusion episode were observed to identify the EIR. On each blood product, bacteriological, immunological, serological and parasitic analyzes were systematically performed. Results. 346 subjects were enrolled (female, 53.2%).The overall frequency of RAT during transfusion was 2.9%. It was most commonly urticaria (5 cases), pruritus (4 cases), fever (3 cases) and vomiting (3 cases). Control tests on patients with RAT yielded the following results: 2 seropositive for Human Immunodeficiency Virus (HIV), 2 seropositive for Hepatitis C virus (HVC), and 1 seropositive for Rapid Plasma Reagent (RPR) test. Conclusion. RAT is relatively common in Kinshasa due partially to compatibility error. The observance of the protocols of haemovigilance system is not optimal in both hospitals studied. A large multicenter study should be performed to better identify the concerns and thus secure blood products. Contexte et objectif. Bien que la plupart de pays d’Afrique subsaharienne aient de centres transfusionnels, mais les données sur l’hémovigilance sont paradoxalement fragmentaires. L’objectif de la présente étude était d’identifier l’effet indésirable du receveur (EIR) transfusionnel. Méthodes. Nous avons réalisé une étude observationnelle transversale dans deux centres de transfusion sanguine à Kinshasa, entre juillet et novembre 2015.Les principes généraux de l’hémovigilance au cours de l’épisode transfusionnel ont été observés en vue d’identifier l’EIR. Pour tout cas d’EIR, le contrôle du groupe sanguin, des analyses bactériologique, immunologique (test de compatibilité), sérologique et parasitaire ont été systématiquement effectués dans la poche du produit sanguin labile (PSL) et du receveur. Résultats.346 sujets ont été enrôlés (sexe féminin, 53,2%).La fréquence globale d’EIR durant la transfusion a été de 2,9%.Il s’agissait de l’urticaire (5 cas), d’un prurit (4 cas), de la fièvre (3 cas) et de vomissements (3 cas). Alors qu’en milieu alcalin, tous les tests étaient compatibles, deux cas d’incompatibilités ont été observés à la fois en milieu albumineux et de Coombs. Après contrôle de qualité des cas ayant présenté l’EIR, 5 PSL de donneurs se sont révélés positifs (HIV, 2 cas ; HVC, 2 cas et rapid plasma reagen test, RPR, 1 cas). Conclusion. L’EIR est relativement fréquente à Kinshasa due en partie par une erreur de compatibilité. L’observance des protocoles du système de l’hémovigilance n’est pas optimale dans les deux formations étudiées. Une étude multicentrique à grande échelle est à envisager pour mieux identifier les écueils de l’hémovigilance et ainsi sécuriser les PSL

    Carence en fer, anémie et anémie ferriprive chez les donneurs de sang à Kinshasa, République Démocratique du Congo

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    Introduction: En République Démocratique du Congo (RDC), plus d'un million de don de sang ont été réalisés entre 2007 et 2011. Cependant, aucun bilan portant sur la carence en fer et l'anémie ferriprive, conséquence d'un don de sang chez les donneurs de sang (DS), n'est disponible dans ce pays. L'objectif de cette étude était d'estimer la prévalence de la carence en fer, de l'anémie et de l'anémie ferriprive chezles DS au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) à Kinshasa en RDC. Méthodes: Entre Décembre 2012 et Août 2013, une étude transversale a été menée au CNTS où des DS éligibles au don de sang ont été inclus. Les informations socio démographiques et des prélèvements sanguins ont été collectés de manière simultanée au don de sang. La ferritine sérique a été dosée pour évaluer la carence en fer en utilisant la technique ELISA. L'hémogramme a été réalisé en vue d'évaluer et mettre au point l'anémie. Résultats: Au total 386 DS ont été inclus dans cette étude. La prévalence de la carence en fer et de l'anémie ferriprive étaient respectivement de 63,2% (244/386) et 25,9% (100/386) des DS. Une anémie a été trouvée chez 36.5% (141/386) au moment du don de sang. Conclusion: La carence en fer, l'anémie et l'anémie ferriprive demeurent très fréquentes chez les DS à Kinshasa. Ces résultats suggèrent la révision des tests biologiques utilisés dans le recrutement des DS au CNTS. Par ailleurs le dosage de la ferritine s'impose en routine chez les DS régPan African Medical Journal 2016; 2
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