20 research outputs found

    Bredeloup Sylvie, Bertoncello Brigitte et Lombard JĂ©rĂŽme, dirs., 2008 - Abidjan, Dakar: des villes Ă  vendre ? La privatisation « made in Africa» des services urbains. L’Harmattan : Paris, 353 p.

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    Depuis une dĂ©cennie, la problĂ©matique du « modĂšle » de dĂ©veloppement demeure un point focal de la recherche dans de nombreuses disciplines en sciences sociales. Cette Ă©tude, proposĂ©e par Sylvie Bredeloup, Brigitte Bertoncello et JĂ©rĂŽme Lombard, en collaboration avec des jeunes chercheurs français, ivoiriens et sĂ©nĂ©galais, s’inscrit dans cette mĂȘme perspective. Abidjan, Dakar : des villes Ă  vendre, intĂšgre la riche littĂ©rature interdisciplinaire en gĂ©nĂ©ral et gĂ©ographique en particulier, qui s..

    Rîle des transports populaires dans le processus d’urbanisation à Abidjan

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    La baisse de rĂ©gime de l’entreprise d’autobus Ă  Abidjan s’inscrit dans une tendance rĂ©gionale, notamment subsaharienne, qui a vu entrer en dĂ©crĂ©pitude tous les systĂšmes de transports collectifs d’autobus et une prise en charge, partielle ou totale, de la demande par des services populaires. L’urbanisation de ces villes, surtout les plus grandes agglomĂ©rations, constitue un obstacle pour les entreprises conventionnelles qui ne peuvent pas ajuster leur offre Ă  la demande sans cesse croissante. À Abidjan, le schĂ©ma d’intĂ©gration urbaine du service public de transport ne s’est rĂ©vĂ©lĂ© ni durable ni satisfaisant, comme en tĂ©moignent nombre de quartiers pĂ©riphĂ©riques exclus du rĂ©seau d’autobus. Il existe de multiples causes Ă  cet Ă©tat de fait, comme les difficultĂ©s budgĂ©taires de l’entreprise de transport, la crise Ă©conomique de l’État, etc. Les consĂ©quences de cette situation se ressentent sur l’ensemble du rĂ©seau d’autobus avec une offre, mĂȘme dans les quartiers centraux, de moins en moins satisfaisante, et une prise en charge par les transports populaires en plein essor. Ces transports s’imposent depuis peu comme le mode de transport dominant dans l’agglomĂ©ration abidjanaise et jouent dĂ©sormais un rĂŽle non moins important dans le processus d’urbanisation.Role of public transport in the urbanization of Abidjan Decline in the scheme of Bus Company in Abidjan is part of a regional trend, including Sub-Saharan, which has seen systems of public transport through buses falling down whereas popular services has responded partially or totality to the demand. Urbanization of these cities, especially larger towns, is a hurdle for conventional businesses that cannot adjust their supply to the growing demand. In Abidjan, urban integration pattern of public transport service has proved neither satisfactory nor sustainable, as evidenced by numerous suburbs excluded from the bus network. There are many causes such as budgetary difficulties of transportation business, governmental economic crisis, etc. The consequences are felt through inadequate offer by bus network, even in central districts, where transport is provided by booming popular services. These transports are needed and recently became dominant mode of transport in Greater Abidjan to now play an equally important role in urbanization process

    Multiple marginality and the emergence of popular transport:‘Saloni’ taxi-tricycles in Abidjan, Ivory Coast

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    Popular transport is the most significant form of urban mobility in the majority urban world and will continue to play an important role even as cities around the world overhaul and upgrade their transport systems. Since January 2019 a new type of popular transport, taxi-tricycles locally named “salonis,” has taken root at the peripheries of Abidjan, CĂŽte d’Ivoire. This article offers an initial description of this new mode of mobility, the service it offers, the labor force it draws on, the forms of regulation that govern it, the spatial practices it has engendered, and its implications for sustainable urban mobility. We show that this new transport option has evolved from within the existing norms and practices of the city’s existing popular transport sector. Arguing that salonis have emerged at the intersection of multiple overlapping marginality – spatial, infrastructural, socio-economic, legal, and regulatory – we contribute to multi-disciplinary conceptualization of urban margins as a site of infrastructural creation and the production of space. Based on our analysis, we posit three possible future trajectories for salonis: illegality, expulsion, and experimentation.Les transports populaires constituent la forme de mobilitĂ© urbaine la plus importante dans les villes des pays du sud et continueront Ă  jouer un rĂŽle important, mĂȘme quand ces villes repensent et modernisent leurs systĂšmes de transport. Depuis janvier 2019, un nouveau type de transport populaire a pris racine en pĂ©riphĂ©rie de la ville d'Abidjan en CĂŽte d'Ivoire : les taxi-tricycles nommĂ©s localement « salonis ». Cet article prĂ©sente une premiĂšre description de ce nouveau mode de mobilitĂ©, les services qu’ils offrent, la main-d’Ɠuvre qu’ils utilisent, les formes de rĂ©glementation qui la rĂ©gissent, les pratiques spatiales qu’ils ont engendrĂ©s et ses implications pour la mobilitĂ© urbaine durable. Nous montrons que cette nouvelle option de transport a Ă©voluĂ© Ă  partir des normes et pratiques existantes du systĂšme du secteur des transports populaires existant de la ville. En soutenant que les salonis ont Ă©mergĂ© Ă  l'intersection de multiples genres de marginalitĂ©s imbriquĂ©es (spatiale, infrastructurelle, socio-Ă©conomique, juridique et rĂ©glementaire), notre contribution est une conceptualisation multidisciplinaire des marges urbaines en tant que site de crĂ©ation d'infrastructures et de production d'espace. Il propose trois trajectoires futures possibles pour les salonis : l’illĂ©galitĂ©, l’expulsion et l’expĂ©rimentation.El transporte popular es una de las formas mĂĄs importantes de movilidad urbana en la mayorĂ­a de los paĂ­ses del sur y seguirĂĄ desempeñando un importante rol, mĂĄs allĂĄ que las ciudades de tales paĂ­ses mejoren sus sistemas de transporte. Desde enero del 2019, emergiĂł en las periferias de AbidjĂĄn, Costa de Marfil, un nuevo tipo de transporte popular, los taxis-triciclos localmente conocidos como “salonis". Este artĂ­culo propone una descripciĂłn de este nuevo modo de movilidad, el servicio ofrecido, fuerza laboral que involucra, regulaciĂłn asociada, prĂĄcticas espaciales que ha desencadenado y sus consecuencias para la movilidad urbana sostenible. Mostramos que esta nueva opciĂłn de transporte ha evolucionado en el contexto de las normas y prĂĄcticas ya existentes del sector de transporte popular en la ciudad. AdemĂĄs, planteamos que los “salonis” han emergido en el contexto de la intersecciĂłn de mĂșltiples marginalidades superpuestas (espacial, infraestructura, socioeconĂłmica, legal y regulatoria). De tal forma, este trabajo contribuye a la conceptualizaciĂłn multidisciplinaria del funcionamiento urbano de una parte de la ciudad, como un sitio de creaciĂłn de infraestructura y producciĂłn del espacio, proponiendo a partir de nuestro anĂĄlisis, tres trayectorias posibles para este medio de transporte: ilegalidad, expulsiĂłn y experimentaciĂłn

    L’élection prĂ©sidentielle de 2015 en CĂŽte d’Ivoire : une victoire pour Ouattara, mais pas un plĂ©biscite

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    L’élection prĂ©sidentielle qui a eu lieu en CĂŽte d’Ivoire s’est dĂ©roulĂ©e dans le calme et, contrairement au scrutin prĂ©cĂ©dent de 2010, ses rĂ©sultats n’ont pas Ă©tĂ© contestĂ©s. Face Ă  une opposition affaiblie par les divisions, Alassane Ouattara l’a emportĂ© avec 83,66 % des suffrages exprimĂ©s. Mais la participation a Ă©tĂ© relativement faible (52,86 %), et son score par rapport aux 6 301 189 inscrits n’est que de 41,55 %.En valeur absolue, le prĂ©sident sortant retrouve son volume de voix de 2010. Mais il recule Ă  Abidjan, y compris dans ses fiefs traditionnels (Abobo, AdjamĂ©), alors que la mĂ©gapole a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’infrastructures nouvelles spectaculaires qui auraient pu emporter une adhĂ©sion plus massive des Ă©lecteurs.The presidential election recently held in CĂŽte d'Ivoire was peaceful and, unlike the previous poll in 2010, its results have not been disputed. Facing a weakened and divided opposition, Alassane Ouattara won with 83.66 %  of the votes cast. However, the turnout was relatively low (52.86%) and his score out of the 6 301 189 registered voters was only 41.55%. In absolute value, the outgoing president gained the same total amount of votes compared to 2010 while regressing in Abidjan, including his traditional strongholds (Abobo, Adjame), despite new and remarkable infrastructures benefitting the megacity which might have prompted a more robust adhesion from voters

    Regulating of private transports and re-setting of territory in Abidjan urban area

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    A l'instar des autres métropoles subsahariennes, Abidjan traverse une crise multiforme. Elle se traduit, entre autres, par une croissance urbaine accélérée, par une réduction des emplois modernes et, par voie de conséquence, par un renforcement des activités de l'informel, le tout dans un contexte d'affaiblissement de l'Etat et de son administration. Comme tous les secteurs socio-économiques, celui des transports n'a pas été épargné par cette crise. L'extension spatiale rapide conjuguée à la pression démographique et les changements des principes gestionnaires ont influé sur le systÚme de transport collectif. Ces facteurs ont entraßné l'essor du secteur privé populaire : woro-woro et gbaka. L'initiative privée pallie l'insuffisance d'Etat régulateur et a ouvert la porte à diverses pratiques illicites comme la corruption et le racket dans le secteur. Les transports populaires constituent un secteur pourvoyeur d'emplois. Leur dynamique a permis une certaine amélioration du transport urbain local. En revanche, elle pose un certain nombre de problÚmes urbanistiques et gestionnaires. Les rues, les trottoirs et les carrefours sont détournés de leur fonction circulatoire au profit d'une émergence de gares spontanées. Les recettes générées constituent une manne financiÚre pour les acteurs, l'Etat et les collectivités locales peu efficaces à réguler ces activités sur le territoire urbainFollowing the example of other major cities in sub-Saharan Africa, Abidjan is going through a multifaceted crisis which, among others, finds expression in a rapid urban growth, the reduction of modern employments and the increase of informal activities. All this happens in a context where the State and administration are strongly weakened. Alike the whole socioeconomic sector, transport was affected by the crisis. Consequently, there was a quick space enlargement combinied with the demographic pressure and changes of administrative principles influencing the overall system of common transport.This resulted in the growth of the private sectors of public transport such as woro-woro and gbaka, compensating for the lack of a regulating administration. But a number of prohibited practices such as corruption and racket have invaded the sector. Public transport is an important work supplier whose dynamics has improved the local urban transport area. Actually, we are facing some administrative and urban development problems because the streets, pavements and crossroads are being turned away from their primary function. So there is an emergence of illegal passenger stations in many areas of the city. Since the local cgovernments are inefficient in controlling the situation, the produced receipts of all these activities on the local area represent a financial hamper for the involved parties

    La gĂ©ographie au Sud : Ă©tat des lieux en CĂŽte d’Ivoire

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    Introduction Peut-on parler de rupture ou de continuitĂ© entre la gĂ©ographie tropicale et la gĂ©ographie du dĂ©veloppement ? RĂ©pondre Ă  cette interrogation n’est pas un exercice facile. À travers ce dĂ©bat sur l’épistĂ©mologie de la gĂ©ographie nous touchons Ă  un point crucial de notre discipline telle qu’elle est pratiquĂ©e dans les espaces extra-occidentaux et notamment africains. Les balbutiements et les hĂ©sitations relevĂ©s dans les discours des gĂ©ographes locaux Ă  ce sujet ne sont-ils pas lĂ©giti..

    RĂ©gulations des transports populaires et recomposition du territoire urbain d'Abidjan

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    Following the example of other major cities in sub-Saharan Africa, Abidjan is going through a multifaceted crisis which, among others, finds expression in a rapid urban growth, the reduction of modern employments and the increase of informal activities. All this happens in a context where the State and administration are strongly weakened. Alike the whole socioeconomic sector, transport was affected by the crisis. Consequently, there was a quick space enlargement combinied with the demographic pressure and changes of administrative principles influencing the overall system of common transport.This resulted in the growth of the private sectors of public transport such as woro-woro and gbaka, compensating for the lack of a regulating administration. But a number of prohibited practices such as corruption and racket have invaded the sector. Public transport is an important work supplier whose dynamics has improved the local urban transport area. Actually, we are facing some administrative and urban development problems because the streets, pavements and crossroads are being turned away from their primary function. So there is an emergence of illegal passenger stations in many areas of the city. Since the local cgovernments are inefficient in controlling the situation, the produced receipts of all these activities on the local area represent a financial hamper for the involved parties.A l'instar des autres métropoles subsahariennes, Abidjan traverse une crise multiforme. Elle se traduit, entre autres, par une croissance urbaine accélérée, par une réduction des emplois modernes et, par voie de conséquence, par un renforcement des activités de l'informel, le tout dans un contexte d'affaiblissement de l'Etat et de son administration. Comme tous les secteurs socio-économiques, celui des transports n'a pas été épargné par cette crise. L'extension spatiale rapide conjuguée à la pression démographique et les changements des principes gestionnaires ont influé sur le systÚme de transport collectif. Ces facteurs ont entraßné l'essor du secteur privé populaire : woro-woro et gbaka. L'initiative privée pallie l'insuffisance d'Etat régulateur et a ouvert la porte à diverses pratiques illicites comme la corruption et le racket dans le secteur. Les transports populaires constituent un secteur pourvoyeur d'emplois. Leur dynamique a permis une certaine amélioration du transport urbain local. En revanche, elle pose un certain nombre de problÚmes urbanistiques et gestionnaires. Les rues, les trottoirs et les carrefours sont détournés de leur fonction circulatoire au profit d'une émergence de gares spontanées. Les recettes générées constituent une manne financiÚre pour les acteurs, l'Etat et les collectivités locales peu efficaces à réguler ces activités sur le territoire urbai

    Regulating of private transports and re-setting of territory in Abidjan urban area

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    A l'instar des autres métropoles subsahariennes, Abidjan traverse une crise multiforme. Elle se traduit, entre autres, par une croissance urbaine accélérée, par une réduction des emplois modernes et, par voie de conséquence, par un renforcement des activités de l'informel, le tout dans un contexte d'affaiblissement de l'Etat et de son administration. Comme tous les secteurs socio-économiques, celui des transports n'a pas été épargné par cette crise. L'extension spatiale rapide conjuguée à la pression démographique et les changements des principes gestionnaires ont influé sur le systÚme de transport collectif. Ces facteurs ont entraßné l'essor du secteur privé populaire : woro-woro et gbaka. L'initiative privée pallie l'insuffisance d'Etat régulateur et a ouvert la porte à diverses pratiques illicites comme la corruption et le racket dans le secteur. Les transports populaires constituent un secteur pourvoyeur d'emplois. Leur dynamique a permis une certaine amélioration du transport urbain local. En revanche, elle pose un certain nombre de problÚmes urbanistiques et gestionnaires. Les rues, les trottoirs et les carrefours sont détournés de leur fonction circulatoire au profit d'une émergence de gares spontanées. Les recettes générées constituent une manne financiÚre pour les acteurs, l'Etat et les collectivités locales peu efficaces à réguler ces activités sur le territoire urbainFollowing the example of other major cities in sub-Saharan Africa, Abidjan is going through a multifaceted crisis which, among others, finds expression in a rapid urban growth, the reduction of modern employments and the increase of informal activities. All this happens in a context where the State and administration are strongly weakened. Alike the whole socioeconomic sector, transport was affected by the crisis. Consequently, there was a quick space enlargement combinied with the demographic pressure and changes of administrative principles influencing the overall system of common transport.This resulted in the growth of the private sectors of public transport such as woro-woro and gbaka, compensating for the lack of a regulating administration. But a number of prohibited practices such as corruption and racket have invaded the sector. Public transport is an important work supplier whose dynamics has improved the local urban transport area. Actually, we are facing some administrative and urban development problems because the streets, pavements and crossroads are being turned away from their primary function. So there is an emergence of illegal passenger stations in many areas of the city. Since the local cgovernments are inefficient in controlling the situation, the produced receipts of all these activities on the local area represent a financial hamper for the involved parties

    ″DĂ©guerpir″pour reconquĂ©rir l'espace public Ă  Abidjan

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    Depuis plusieurs dĂ©cennies, le dĂ©guerpissement est pratiquĂ© en CĂŽte d'Ivoire comme un mode de rĂ©gulation de l'espace urbain. Dans la perspective d'une meilleure maĂźtrise du dĂ©veloppement des villes, l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales ont eu recours Ă  ce procĂ©dĂ© pour juguler les occupations illĂ©gales du domaine public. Les rĂ©sultats de ces opĂ©rations n'ont guĂšre Ă©tĂ© concluants. Face Ă  la dĂ©tĂ©rioration de la situation au cours de ces derniĂšres annĂ©es, on assiste actuellement Ă  un regain des dĂ©guerpissements, notamment Ă  Abidjan. En effet, les nouvelles autoritĂ©s ivoiriennes ont durci la politique urbaine, d'abord en s'attaquant Ă  des symboles forts de l'occupation illĂ©gale, voire contestataire, de l'espace, puis en suggĂ©rant une rĂ©occupation des lieux dĂ©guerpis plus conforme Ă  l'image d'une mĂ©tropole moderne. Pour autant, si cette politique commence Ă  ĂȘtre comprise, on est encore loin d'une remise en ordre de l'espace public urbain.For several decades, evictions have been used in the Ivory Coast as a way to regulate the urban domain. In order to better control urban development, governmental and municipal authorities have used this method to curb the illegal occupation of public property. The results of these operations have hardly been conclusive. Faced with the deterioration of the situation during these recent years, evictions have now become more frequent, particularly in Abidjan. The new Ivorian authorities have toughened their urban policy, first tackling powerful symbols of illegal or even rebellious occupation of urban space, and then suggesting a reoccupation of cleared places more in accordance with the image of a modern metropolis. If this policy is beginning to be understood, the reordering of the public urban space is however far from achieved

    « DĂ©guerpir » pour reconquĂ©rir l’espace public Ă  Abidjan.

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    For several decades, evictions have been used in the Ivory Coast as a way to regulate the urban domain. In order to better control urban development, governmental and municipal authorities have used this method to curb the illegal occupation of public property. The results of these operations have hardly been conclusive. Faced with the deterioration of the situation during these recent years, evictions have now become more frequent, particularly in Abidjan. The new Ivorian authorities have toughened their urban policy, first tackling powerful symbols of illegal or even rebellious occupation of urban space, and then suggesting a reoccupation of cleared places more in accordance with the image of a modern metropolis. If this policy is beginning to be understood, the reordering of the public urban space is however far from achieved
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