4 research outputs found
Community Norms About Youth Condom Use in Western Kenya: Is Transition Occurring?
Most HIV prevention strategies for African youth have been ineffective
in changing key behaviors like condom use, partly because community
antagonism and structural barriers have rarely been addressed. Through
qualitative research in rural Western Kenya, we sought to describe the
attitudes of different segments of society towards youth condom use and
to identify where transitions may be occurring. We found that about
half of community members strongly opposed youth condom use, with many
advocating punishment such as beatings and expulsion. Our research
revealed significant differences in attitudes by gender, with females
generally more opposed to youth condom use. Health providers, teachers
and male students seemed to be transitioning to more permissive
attitudes. They also had more accurate knowledge about the condom.
Building on these transitional views, we would recommend that schools
eliminate sanctions for students found with condoms and that clinics
discourage providers from interrogating youths about their reasons for
wanting condoms. Furthermore, we believe that health campaigns should
portray condoms as "disaster preparedness" devices for responsible
youths, and more efforts should be made to dispel myths about condoms'
efficacy (Afr J Reprod Health 2012 (Special Edition); 16[2]: 241-252).La plupart des stratégies pour la prévention du VIH à
l'égard de la jeunesse africaine n'ont pas été efficaces
quant aux modifications des comportements clé comme l'utilisation
des préservatifs, dû en partie au fait qu'on a à peine
abordé l'antagonisme communautaire et les obstacles structuraux. A
partir d'une étude qualitative au Kenya de l'Ouest rural, nous
avons essayé de décrire les attitudes des secteurs
différents de la société envers l'utilisation des
préservatifs et d'identifier là où peut-être se
produisent les transitions. Nous avons découvert qu'à peu
près une moitié des membres de la communauté
s'opposaient fermement à l'utilisation des préservatifs,
beaucoup d'entre eux préconisant la punition telles la correction
et l'expulsion. Notre étude a révélé de
différences significatives dans les attitudes basées sur les
sexes, les femmes étant en général les plus
opposées à l'utilisation des préservatifs par la
jeunesse. Les dispensateurs de soins, les enseignants et les
étudiants mâles semblaient être en mesure de passer vers
des attitudes plus permissives. Ils a avaient une connaissance plus
précises des préservatifs. En nous basant sur les opinions
traditionnelles, nous recommandons que les écoles éliminent
les sanctions pour les étudiants qui ont des préservatifs en
leur possession et que les cliniques découragent les dispensateurs
d'interroger les jeunes gens pour savoir pourquoi ils ont besoin des
préservatifs. De plus, nous sommes convaincus que les campagnes
sanitaires doivent présenter les préservatifs comme des
dispositions à « combattre le désastre » pour les
jeunes gens responsables et il faut faire encore d'effort pour dissiper
les mythes autour de l'efficacité des préservatifs (Afr J
Reprod Health 2012 (Special Edition); 16[2]: 241-252)