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    Principes des techniques de correction sagittale

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    L’alignement normal et pathologique de la colonne vertébrale a été décrit dans le chapitre Notions d’équilibre sagittal (voir http://hdl.handle.net/20.500.12279/854) tout comme les mesures sagittales (angles et flèches). Ils seront supposés connus dans ce chapitre. Il n’existe pas de méthode de planification universellement reconnue à l’heure actuelle. Nous présenterons ici un type de solution sans prétendre à une quelconque supériorité vis à vis d’autres approches

    Orthopédie pratique - le bon diagnostic pour le bon traitement - Pathologies Rachidiennes

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    Cet ouvrage est un document de travail destiné à l’équipe pédagogique de l’école d’orthopédie, aux membres du personnel de l’UCLouvain et aux collaborateurs externes qui travaillent au développement pédagogique des masters complémentaires de la faculté de médecine et médecine dentaire. Plus généralement, il est destiné aux médecins en formation et à tous ceux qui s’intéressent aux pathologies de l’appareil locomoteur. Sa version finale comprend exclusivement des illustrations originales, photographies et images médicales issues de la pratique des chirurgiens de l’école d’orthopédie. Il est libre de droit et peut être diffusé dans sa version originale sans contrepartie, tant pour le texte que pour les illustrations. Néanmoins, les modifications de l’ouvrage ne sont pas autorisées sans accord préalable ([email protected])

    Lésions du rachis cervical supérieur (C0-C1-C2)

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    L’anatomie du rachis cervical supérieur est particulière au regard de l’ensemble de la colonne vertébrale. En effet, la charnière occipito-cervicale doit à la fois supporter la masse de la tête mais aussi permettre une grande mobilité. L’amplitude de mouvement est très grande en flexion et rotation (environ 50 % de la mobilité cervicale s’y concentre). Le rachis cervical supérieur est composé des trois éléments osseux que sont l’occiput (C0), l’atlas (C1) et l’axis (C2) liés entre eux par les structures capsuloligamentaires (fig. 2). Ces lésions ne sont pas rares et peuvent facilement se manquer pour plusieurs raisons. Cliniquement d’abord elles ne provoquent souvent pas d’atteinte neurologique car elles obéissent à la loi du tout ou rien (1/3 de décès sur le lieu de l’accident par apnée sur lésion neurologique haute). En imagerie, elles sont peu visibles sur les radiographies. Les lésions ligamentaires peuvent encore se manquer sur base du CT-scan d’où l’importance de connaître certaines mesures diagnostiques. Les lésions associées s’observent avec une fréquence de 25 % et le clinicien recherchera toujours une seconde lésion avant de clôturer son diagnostic. Enfin, leur méconnaissance peut entraîner un déplacement, l’atteinte neurologique pouvant alors se manifester par une hypoventilation et un décès. La difficulté du traitement est multiple. Le traitement orthopédique simple est relativement peu efficace en termes de restriction de mobilité à moins d’utiliser une minerve avec bandeau frontal ou bien un halo vest. Nous réservons le traitement par minerve simple aux fractures stables ou à une population âgée et fragile qui ne supporterait pas d’autre traitement. Le traitement chirurgical est lui aussi difficile : les voies antérieures sont à la limite des possibilités de l’abord (mandibule) tandis que les voies postérieures se réalisent dans une zone difficile à exposer, présentant de faibles possibilités d’ancrage et des dangers propres comme la présence des artères vertébrales

    Lésions du rachis de C3 à L5 (Partie 1)

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    Le bilan d’un traumatisé rachidien permet de prendre les mesures adéquates pour la survie du patient, de connaitre son statut clinique et neurologique de manière précise et lorsque cela est adéquat, de réaliser un bilan complémentaire essentiellement par CT-scan. L’analyse de ces images doit aboutir à la classification des lésions. La classification des lésions rachidiennes permet aux praticiens de parler un même langage. Il est donc essentiel de l’utiliser pour finaliser le bilan d’un traumatisé rachidien. Cette étape de classification, associée au bilan initial, permet à l’ensemble de l’équipe de mesurer la gravité de la lésion rachidienne

    Spondylolisthésis dégénératif lombaire

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    Le spondylolisthésis dégénératif est une forme d’arthrose lombaire où s’associent un décalage des vertèbres de profil et une sténose du canal médullaire. Le traitement chirurgical par laminotomie (décompression simple) ou arthrodèse est efficace. Le choix entre les deux techniques se fait en fonction d’une série de particularités à l’imagerie médicale

    Anatomie radiologique et neuroanatomie du rachis

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    Le but du présent chapitre n’est pas de réaliser une description exhaustive de l’anatomie du rachis mais bien d’en présenter les caractéristiques essentielles du point de vue du clinicien afin de pouvoir juger de la normalité ou non du bilan d’imagerie. Cette lecture doit pouvoir s’effectuer sur la base des trois examens complémentaires aujourd’hui indispensables qui sont la radiographie, le CT-scan et l’IRM

    Considérations générales sur le rachis dégénératif

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    La colonne vertébrale peut être affectée par un trouble de croissance (comme une scoliose idiopathique), par une pathologie tumorale (comme une métastase de cancer du sein) ou une pathologie septique (comme une spondylodiscite). La colonne peut aussi être le siège d’une lésion traumatique (comme une burst fracture de L1). Néanmoins la toute grande majorité des pathologies de la colonne vertébrale est dégénérative. Cela signifie qu’il s’agit d’anomalies liées au vieillissement naturel ou prématuré des articulations de la colonne. La pathologie dégénérative de la colonne concerne essentiellement les disques (hernie discale, discarthrose), les facettes vertébrales (arthrose zygapophysaire) ou les articulations uncovertébrales (uncodiscarthrose cervicale). Les hernies discales ne sont qu’un événement, un incident, dans le cycle de vieillissement du disque intervertébral. C’est donc une pathologie articulaire, comme la coxarthrose, mais la proximité de la moelle et des racines fait que sa présentation clinique va au-delà d’une douleur locale et d’un enraidissement. Il y a souvent des signes neurologiques. Nous verrons dans ce chapitre et dans les suivants quelles pathologies rentrent dans ce groupe et surtout comment elles peuvent se manifester

    Canal lombaire étroit

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    Ce chapitre couvre les situations où les racines lombaires (dites de la queue de cheval) sont mises à l’étroit dans le canal médullaire. Il s’agit de toutes les situations, en grande majorité dégénératives et chroniques, où il existe une compression extrinsèque du sac dural et des racines qu’il contient. Cette compression est dynamique ou statique, caractérisée par un effacement des espaces sous-arachnoïdiens et une disparition du liquide céphalo-rachidien (LCR) qui entoure et protège naturellement les racines. On parle alors de canal lombaire étroit (synonyme de sténose du canal médullaire lombaire, angl. : Lumbar Spinal Stenosis, LSS). Le canal lombaire étroit est parfois associé à un spondylolisthésis dégénératif qui fait l’objet d’un chapitre à part car la prise en charge est particulière. Les compressions liées à une pathologie tumorale extradurale (métastase, myélome, etc.), à un abcès péridural ou à des fractures sont couvertes dans d’autres chapitres. Les lésions liées à un processus tumoral intrathécal (dans le sac dural) ne sont pas couvertes. Le processus de dégénérescence de la colonne peut s’exprimer de façon relativement aiguë quand il est provoqué par une hernie discale ou un kyste arthrosynovial intracanalaire. Les sténoses congénitales ou constitutionnelles, et les rétrécissements causés par la lipomatose péridurale sont des variantes relativement rares, simplement évoquées dans ce chapitre
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