13 research outputs found

    Etude de facteurs de risque de la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans la stratégie « option A » à Lubumbashi, République Démocratique du Congo

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    Introduction: L'infection à VIH chez la femme enceinte a pour principal risque la contamination du nouveau-né. L'objectif est de déterminer letaux de transmission du VIH de la mère à l'enfant (TME) dans la ville de Lubumbashi et en évaluer les facteurs de risque. Méthodes: Il s'agissait d'une étude prospective transversale à visée analytique de 157 accouchées  séropositives au VIH et de leurs enfants dans 12 structures sanitaires de Lubumbashi (RDCongo) du 1er octobre 2012 au 31 décembre 2013. Les paramètres sociodémographiques, cliniques et les données  relatives aux activités de PTME du VIH ont été étudiés. Les statistiques usuelles ont été utilisées pour  analyser les résultats. Le seuil de significativité a été fixé à une valeur de p<0,05.Résultats: Le taux de transmission verticale du VIH était de 12,7% (20/157). Il n'y avait pas  d'association significative entre les caractéristiques sociodémographiques maternelles telles que l'âge, la  parité, le niveau d'étude, la profession et l'état-civil et la TME (p>0,05). La transmission verticale du VIH était significativement associée aux facteurs suivants : le stade clinique 3 de l'OMS (OR=5,18 (1,5- 18,1)), la présence d'infection opportuniste (OR=8,7 (2,7-27,8)), le dépistage lors de l'accouchement  (OR=6,3 (1,0-39,0)) ou au cours de l'allaitement (OR=7,1 (1,1-76,7)), au taux de CD4 maternel  <350/mm3 (OR=2,9 (1,1-7,7)), l'absence de thérapie antirétrovirale chez la mère (OR=19,9  (4,8-81,9)), la naissance avant terme (OR=4,7 (1,4-16,0)), la rupture prématurée de membranes  (OR=45,0 (7,4-454,6)), le faible poids de naissance (OR=5,6 (1,9-16,7)), la notion de réanimation  néonatale (OR=12,4 (3,8-40,1)), la non administration de la névirapine à la naissance (OR=26,4  (7,6-92,3)) et l'alimentation mixte (OR=12,6 (1,3-115,9)). Le sexe du nourrisson et le mode  d'accouchement n'étaient pas non plus associés à la transmission verticale du VIH (p>0,05).Conclusion: Le taux de TME du VIH demeure fort élevé à Lubumbashi comme dans la plupart de pays en  développement où les nouveau-nés continuent d'être infectés par le VIH de manière verticale alors que certains facteurs de transmission sont tout à fait souvent évitables. La réduction de cette transmission passe par une amélioration du système de suivi des grossesses dans notre milieu

    Respiratory problems of sands carriers in the city of Lubumbashi/Rd Congo

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    Objective: To determine the prevalence of respiratory symptoms and illustrate the dangerousness of the sands dust in the Artisanal carriers in the city of Lubumbashi, Katanga province, in the Democratic Republic of the Congo (DRC). Method: In total, 120 carriers of sand have been recruited in an exhaustive approach with 120 communal administrative officers of Lubumbashi city as control group. Respiratory symptoms were collected using a respiratory questionnaire. A multi-analysis varied with the test of logistic regression has been privileged to determine the association between the characteristics of the carriers and the respiratory symptoms. Results: The prevalence of respiratory symptoms reported in carriers of sands was greater than that of the control group for the symptoms such as: cough in the morning (52.5% against 6.7%), sputum in the morning (35% against 7.5%), shortness of breath after effort (18.3% against 5%), asthma (26.7% against 5%), chronic bronchitis (12.5% against 4.2%), rhinitis (62.5% against 21.7%), conjunctivitis (58.3% against 17.5%). After adjustment, on factors such as age and education, the profession carrier of sands was strongly associated with the risk of developing respiratory symptoms below: spit in the morning, shortness of breath after effort, asthma, chronic bronchitis with a p < 0.001. The Peak Expiratory Flow Rate (PEFR) has been significantly reduced in the Carriers of sands (438.87 ± 109.02) compared to controls (480.14 ± 70.73) (p ˂ 0.05). Conclusion: The profession carriers of sand as practiced in Lubumbashi, without means of adequate protection

    Respiratory health of artisanal miner of Lwisha in Katanga/DR Congo

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    Objective: To determine the prevalence of respiratory symptoms and make an awareness about the harmful effects of ores dust in the Artisanal miner in the city of Lubumbashi, Katanga province, in the Democratic Republic of the Congo (DRC). Method: In total, 104 artisanal miners have been recruited in an exhaustive manner with 122 administrative officers in the town hall of Lubumbashi, responsible for collecting the taxes in the Stations of the bus as the control group. Respiratory symptoms were collected using a standardized questionnaire. To determine the association between the characteristics of the miners and respiratory symptoms reported, a multi-analysis combined with the test of logistic regression has been privileged. Results: The prevalence of the respiratory symptoms was markedly higher in the artisanal diggers, as compared with the group that controls: wheezing (37.5% vs. 7.4%), shortness breathing after effort (26.9% vs. 3.3%), cough (29.8% vs. 12.3%), asthma (24% vs. 1.6%), rhinitis (20.2% vs. 14.8%), conjunctivitis (16.3% vs. 9.8%), and eczema (34.6% vs. 2.5%). After adjusting for age and education level, digger as occupation was strongly associated with a higher risk of developing respiratory and skin problems (p < 0.05). Conclusion: The study revealed that artisanal miner’s professions, as practiced in Lubumbashi, without any protection against dust, have a negative impact on the respiratory health. It proves to be very important to organize a teaching specialized in Occupational Medicine that can train some physicians with an established expertise having to answer if it is needed to be enormous in qualified staff in this area considered at respiratory risk

    Identification Et Criblage Phytochimique De Quatre Plantes Utérostimulantes Et Deux Myorelaxantes Du Col Utilisées Chez Les Gestantes à Terme Au Centre De Santé Uchungu Wa Mwana Dans La Ville De Lubumbashi, Rd Congo

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    Contexte : Presque tous les pays du monde sont intéressés par l’étude des plantes médicinales du fait que le règne végétal constitue une source importante et indispensable des médicaments. La valorisation des plantes médicinales est une préoccupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle. Cette étude visait à authentifier et opérer un criblage phytochimique de quatre plantes utérotoniques et deux myorelaxantes utilisées chez les gestantes et parturientes au Centre de santé (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC. Méthodes : Le Centre de santé Uchungu Wa Mwana est situé au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquête ethnobotanique a été effectuée dans ce centre sur une période de 12 mois et les plantes y utilisées ont été récoltées et identifiées à l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi. Une série d’informations ethnomédicales sur ces plantes a été enregistrée. Chaque espèce récoltée a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les échantillons récoltés ont été séchés à l’ombre et à température ordinaire puis soumis à un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composés chimiques bioactifs qui pourraient être responsables de l’activité utérotonique ou myorelaxante des plantes. Résultats : L’herbarium de référence a authentifié les plantes à savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae)  et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae).  . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont été identifiés dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variées : alcaloïdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoïdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stéroïdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpénoïdes (50 %). Les quinones ont été absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en était de même pour les hétérosides cyanogénétiques.  Sur l’ensemble des six plantes analysées, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’éléments phytochimiques identifiés dans les groupes bioactifs qui sont : les stéroïdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composés phytochimiques les plus fréquents des métabolites recherchés. En outre, tous les éléments phytochimiques identifiés ont été isolés dans les racines tandis que les feuilles étaient dépourvues d’alcaloïdes (0 %) et de terpénoïdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont été plus retrouvés dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs éléments bioactifs recherchés Conclusion : Les  six plantes utilisées au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont été dûment identifiées et  renferment des stéroïdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles présentant un intérêt thérapeutique susceptible d’être exploité et intégré à un système des soins dans un environnement tel que la République Démocratique du Congo. Les utilisateurs sont dès lors certifiés de l’authenticité et de la validité phytochimiques de l’usage de ces plantes en médecine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes à stéroïdes, à tanins et à saponinesContexte : Presque tous les pays du monde sont intéressés par l’étude des plantes médicinales du fait que le règne végétal constitue une source importante et indispensable des médicaments. La valorisation des plantes médicinales est une préoccupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle. Cette étude visait à authentifier et opérer un criblage phytochimique de quatre plantes utérotoniques et deux myorelaxantes utilisées chez les gestantes et parturientes au Centre de santé (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC. Méthodes : Le Centre de santé Uchungu Wa Mwana est situé au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquête ethnobotanique a été effectuée dans ce centre sur une période de 12 mois et les plantes y utilisées ont été récoltées et identifiées à l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi. Une série d’informations ethnomédicales sur ces plantes a été enregistrée. Chaque espèce récoltée a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les échantillons récoltés ont été séchés à l’ombre et à température ordinaire puis soumis à un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composés chimiques bioactifs qui pourraient être responsables de l’activité utérotonique ou myorelaxante des plantes. Résultats : L’herbarium de référence a authentifié les plantes à savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae)  et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae).  . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont été identifiés dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variées : alcaloïdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoïdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stéroïdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpénoïdes (50 %). Les quinones ont été absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en était de même pour les hétérosides cyanogénétiques.  Sur l’ensemble des six plantes analysées, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’éléments phytochimiques identifiés dans les groupes bioactifs qui sont : les stéroïdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composés phytochimiques les plus fréquents des métabolites recherchés. En outre, tous les éléments phytochimiques identifiés ont été isolés dans les racines tandis que les feuilles étaient dépourvues d’alcaloïdes (0 %) et de terpénoïdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont été plus retrouvés dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs éléments bioactifs recherchés Conclusion : Les  six plantes utilisées au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont été dûment identifiées et  renferment des stéroïdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles présentant un intérêt thérapeutique susceptible d’être exploité et intégré à un système des soins dans un environnement tel que la République Démocratique du Congo. Les utilisateurs sont dès lors certifiés de l’authenticité et de la validité phytochimiques de l’usage de ces plantes en médecine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes à stéroïdes, à tanins et à saponine

    Séroprévalence et facteurs associés à l’acceptation du Conseil et Dépistage Volontaire du VIH chez l’enfant à Lubumbashi, République Démocratique du Congo

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    Introduction: Malgré le dépistage du VIH proposé lors de la naissance ou au cours des consultations préscolaires, la proportion des enfants qui croissent ou décèdent sous statut sérologique au VIH inconnu est importante en République Démocratique du Congo (RDC). L’objectif de cette étude était de déterminer la séroprévalence au cours d’un dépistage volontaire et d’identifier les facteurs associés à l’acceptation du conseil et dépistage du VIH (CDV) en dehors de la maladie ou de toute exposition au VIH dans une population pédiatrique à Lubumbashi, RDC. Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective transversale à visée analytique menée du 1er août 2006 au 31 septembre 2007. Elle avait été réalisée dans 4 centres communautaires de CDV répartis dans 4 zones de santé de la ville de Lubumbashi en RDC (Lubumbashi, Ruashi, Kampemba et de Kenya). L’étude avait consisté à faire le dépistage volontaire du VIH chez les enfants de moins de 15 ans. Les caractéristiques sociodémographiques et les paramètres relatifs au conseil et dépistage volontaire ont été étudiés. Les analyses statistiques descriptives usuelles et une régression logistique ont été réalisées. Résultats: Sur 463 enfants dépistés du VIH, 41 (8,9%; IC 95%: 6,5%-11,9%) ont été testés positifs. L’acceptation du conseil et dépistage volontaire du VIH en dehors de la maladie ou de l’exposition au VIH était significativement plus élevée lorsque l’enfant était âgé de plus de 2 ans (Odds ratio ajusté (ORa) = 3,6 [IC 95%: 1,1-12,2]), lorsque le statut sérologique du VIH des parents était négatif ou inconnu (ORa = 27,4 [IC 95%: 9,4-80,0]), lorsque l’un ou l’autre ou les deux parents biologiques étaient en vie (ORa = 24,9 [IC 95%: 2,4-250,8]) et lorsque la connaissance du lieu de dépistage était fait par des moyens autres que le professionnel de santé (ORa = 2,9 [IC 95%: 1,0-7,9]). Conclusion: Notre étude montre une forte prévalence du VIH chez les enfants justifiant la nécessité de réaliser le CDV qui est significativement accepté par leurs parents et tuteurs dans la ville de Lubumbashi

    Santé respiratoire des travailleurs congolais du secteur de la construction à Lubumbashi

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    Les problèmes respiratoires sont fréquents chez les travailleurs exposés aux poussières. Cette étude a pour objectif de déterminer la prévalence des manifestations respiratoires chez les travailleurs du secteur de la construction dans la ville de Lubumbashi, en République démocratique du Congo (RDC), en comparaison aux agents administratifs des bureaux des services publiques. Une étude transversale à visée analytique a été réalisée. Au total, 224 travailleurs du secteur de la construction (groupe des exposés) et 242 agents administratifs (groupe contrôle) ont participé à cette étude. Les symptômes respiratoires ont été récoltés à l’aide d’un questionnaire standardisé, tandis que la fonction respiratoire (débit expiratoire de pointe [DEP]) a été évaluée à l’aide d’un débitmètre. La prévalence des manifestations respiratoires rapportée chez les travailleurs du secteur de la construction a été supérieure à celle du groupe contrôle : sifflement (21,4 % vs 7,9 %), toux (39,3 % vs 2,5 %), essoufflement après effort (40,2 % vs 2,5 %), crachats le matin (41,5 % vs 3,3 %), rhinite (79,0 % vs 17,8 %). Après ajustement sur l’âge, le tabac et l’éducation, le secteur de la construction a été associé au risque de développer des manifestations respiratoires, notamment la toux, les expectorations le matin, le sifflement et la rhinite (p < 0,05). En outre, le DEP était significativement réduit chez les travailleurs du secteur de la construction (439,95 ± 89,58) par rapport aux contrôles (493,23 ± 67,39) (p < 0,05). Il s’avère important d’améliorer les conditions et l’environnement de travail pour les travailleurs congolais du secteur de la construction

    Santé respiratoire des femmes vendeuses de farines de manioc, maïs et soja à Lubumbashi, République démocratique du Congo [Respiratory health of women selling cassava, corn and soybean flour in Lumbumbashi, Democratic Republic of the Congo]

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    The aim of this study was to determine the prevalence of respiratory complaints in Congolese women selling grain flours in Lubumbashi. The study enrolled 370 women, including 183 cassava, corn and soybean flour selling women (exposed group) and 187 tax collectors in municipal markets (control group) in Lubumbashi, DRC. A standardized respiratory health questionnaire was used, and a lung function test performed with the use of peak flow-meters. The prevalence of respiratory complaints was markedly higher in dust-exposed women than controls. In addition, peak expiratory flow rate (PEFR) was significantly lower in the exposed group than in controls (342.46 ± 65.62 vs. 410.89 ± 70.91, respectively ; P<0.05). After adjustment for age and education level, women involved in cassava, corn and soybean flour selling business were more likely to develop respiratory complaints ad disorders as compared to controls

    Quality of work environment and frequency of work-related dermatitis among dust-exposed African informal coltan miners

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    Work-related dermatitis (WRD) represents a broad range of skin conditions such as irritant (ICD) and allergic contact dermatitis (ACD), as well as atopic eczema, that are either caused by or exacerbated by activities at work. In 2010, WRD affected 15.2 million American workers, representing 9.8% of the US working population. In 2016, we conducted the first “Congo Coltan Miners’ Health Study.” The present report comprises findings related to WRD. Here, data from 398 workers (199 coltan miners matched to 199 unexposed office workers) are reported. Workstation air quality (PM2.5 and volatile organic compounds or VOC levels) was monitored using BRAMC Air Quality Monitor BR-AIR-329. Each participant answered two questionnaires related to skin and respiratory health. Higher PM2.5 levels were detected at coltan miners’ workstations as compared with control sites (range, 180–210 μg/m3 vs. 19–44 μg/m3, respectively; p < 0.001); similarly, higher VOC levels were also found in coltan miners’ workstations (range, 1.4–2.3 vs. 0.5–0.8, respectively; p < 0.05). Additionally, markedly higher proportion of miners reported dermatitis for the last 12-month period (37% vs. 7%) and in the previous years as compared with controls (36.2% vs. 7%, respectively; p < 0.001). Furthermore, coltan mining work was strongly associated with WRD in the last 12-month period (aOR = 4.88 ± 1.15; 95% CI, 2.06–11.33) and in the previous years (aOR = 9.48 ± 12.3; 95% CI, 3.74–120.49). This first study on African informal coltan miners’ health showed striking results, with high dust exposure levels (PM2.5, VOC) and high frequency of WRD, suggesting the necessity to implement dust control measures to improve occupational safety in coltan mining settings

    Silicose chez les mineurs souterrains congolais : à propos de 27 cas observés à Lubumbashi, République démocratique du Congo [Silicosis in underground miners in Lubumbashi, Democratic Republic of the Congo: 27 cases]

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    Silicosis is one of the most prevalent occupational lung diseases and a public health problem throughout the world. Underground miners of copper and cobalt are exposed to the dust of these minerals and thus to the risk of developing silicosis. The objective of this report was to describe a series of silicosis cases in miners exposed to mineral dusts at a mining company operating since the colonial era in Lubumbashi, Katanga province, in the Democratic Republic of the Congo (DRC). This descriptive retrospective study reviewed records at the occupational safety and health department of the mining company mentioned above and included 2500 underground miners who worked there between 1970 and 1995; it collected and analyzed their medical records. Chest radiographs of silicosis patients were classified according to the ILO International Classification of Radiographs of Pneumoconiosis. All miners were males (mean age: 48.5 ±12.5), had low literacy levels, and used no protective device (i.e., mask) against dust. Their mean number of working years in the underground mines was 25.07±7.39 years. Of the 2500 miners, 1.08 % (27/2,500) had developed silicosis. The most common clinical manifestations were dyspnea and cough, and the most prevalent radiologic features large opacities (92.59 %), small opacities (96.27 %), and pleural thickening (25.92 %). The fatality rate was 100 %. This study revealed the absence of safety measures among Congolese underground miners from Lubumbashi, which might have contributed to the development of silicosis in some of them. It is thus necessary to implement occupational safety measures to reduce their risk of silicosis
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