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Identification Et Criblage Phytochimique De Quatre Plantes Utérostimulantes Et Deux Myorelaxantes Du Col Utilisées Chez Les Gestantes à Terme Au Centre De Santé Uchungu Wa Mwana Dans La Ville De Lubumbashi, Rd Congo
Contexte : Presque tous les pays du monde sont intéressés par l’étude des plantes médicinales du fait que le règne végétal constitue une source importante et indispensable des médicaments. La valorisation des plantes médicinales est une préoccupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle. Cette étude visait à authentifier et opérer un criblage phytochimique de quatre plantes utérotoniques et deux myorelaxantes utilisées chez les gestantes et parturientes au Centre de santé (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC.
Méthodes : Le Centre de santé Uchungu Wa Mwana est situé au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquête ethnobotanique a été effectuée dans ce centre sur une période de 12 mois et les plantes y utilisées ont été récoltées et identifiées à l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi. Une série d’informations ethnomédicales sur ces plantes a été enregistrée. Chaque espèce récoltée a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les échantillons récoltés ont été séchés à l’ombre et à température ordinaire puis soumis à un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composés chimiques bioactifs qui pourraient être responsables de l’activité utérotonique ou myorelaxante des plantes.
Résultats : L’herbarium de référence a authentifié les plantes à savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae)  et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae).  . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont été identifiés dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variées : alcaloïdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoïdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stéroïdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpénoïdes (50 %). Les quinones ont été absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en était de même pour les hétérosides cyanogénétiques.  Sur l’ensemble des six plantes analysées, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’éléments phytochimiques identifiés dans les groupes bioactifs qui sont : les stéroïdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composés phytochimiques les plus fréquents des métabolites recherchés. En outre, tous les éléments phytochimiques identifiés ont été isolés dans les racines tandis que les feuilles étaient dépourvues d’alcaloïdes (0 %) et de terpénoïdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont été plus retrouvés dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs éléments bioactifs recherchés
Conclusion : Les  six plantes utilisées au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont été dûment identifiées et  renferment des stéroïdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles présentant un intérêt thérapeutique susceptible d’être exploité et intégré à un système des soins dans un environnement tel que la République Démocratique du Congo. Les utilisateurs sont dès lors certifiés de l’authenticité et de la validité phytochimiques de l’usage de ces plantes en médecine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes à stéroïdes, à tanins et à saponinesContexte : Presque tous les pays du monde sont intéressés par l’étude des plantes médicinales du fait que le règne végétal constitue une source importante et indispensable des médicaments. La valorisation des plantes médicinales est une préoccupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle. Cette étude visait à authentifier et opérer un criblage phytochimique de quatre plantes utérotoniques et deux myorelaxantes utilisées chez les gestantes et parturientes au Centre de santé (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC.
Méthodes : Le Centre de santé Uchungu Wa Mwana est situé au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquête ethnobotanique a été effectuée dans ce centre sur une période de 12 mois et les plantes y utilisées ont été récoltées et identifiées à l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi. Une série d’informations ethnomédicales sur ces plantes a été enregistrée. Chaque espèce récoltée a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les échantillons récoltés ont été séchés à l’ombre et à température ordinaire puis soumis à un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composés chimiques bioactifs qui pourraient être responsables de l’activité utérotonique ou myorelaxante des plantes.
Résultats : L’herbarium de référence a authentifié les plantes à savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae) et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae). . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont été identifiés dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variées : alcaloïdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoïdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stéroïdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpénoïdes (50 %). Les quinones ont été absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en était de même pour les hétérosides cyanogénétiques. Sur l’ensemble des six plantes analysées, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’éléments phytochimiques identifiés dans les groupes bioactifs qui sont : les stéroïdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composés phytochimiques les plus fréquents des métabolites recherchés. En outre, tous les éléments phytochimiques identifiés ont été isolés dans les racines tandis que les feuilles étaient dépourvues d’alcaloïdes (0 %) et de terpénoïdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont été plus retrouvés dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs éléments bioactifs recherchés
Conclusion : Les six plantes utilisées au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont été dûment identifiées et renferment des stéroïdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles présentant un intérêt thérapeutique susceptible d’être exploité et intégré à un système des soins dans un environnement tel que la République Démocratique du Congo. Les utilisateurs sont dès lors certifiés de l’authenticité et de la validité phytochimiques de l’usage de ces plantes en médecine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes à stéroïdes, à tanins et à saponine
Use and coverage of PMTCT services: Profile of health facilities and antiretroviral treatment options in Haut-Katanga and Nord-Kivu in the Democratic Republic of Congo
<p><strong>Introduction</strong>: The objective of this study was to identify treatment options and determine the coverage and use of services for the prevention of transmission of HIV infection from mother to child in Lubumbashi.</p><p><strong>Methods</strong>: We conducted a cross-sectional descriptive study. Including 137 health facilities (FOSA) from ten Health Zones, we systematically included all (FOSA) during the period from June 2016 to December 2017. The interview with the focal points of PMTCT activities allowed us to determine the PMTCT components (cascade of activities) available in the FOSA; the analysis of PMTCT registers made it possible to evaluate the use of each component. The data was analyzed using Epinfo 7 and SPSS v 20 software.</p><p><strong>Results</strong>: Coverage in PMTCT activities in Lubumbashi was 2 FOSAs offering PMTCT services per 100,000 inhabitants (57/3000, 000 inhabitants). This number represents 41.6% (57/137) of FOSAs surveyed. According to the support options, 48.3% offered option A while 51.7% offered option B+. The cascade of components offered was dominated by sensitization, screening and post-testing. Prophylaxis of opportunistic infections (42.7%), early diagnosis in infants (39.0%) as well as retention on treatment: at inclusion (40.2%) at 3 months (10%) were the components less carried out in the FOSAs. In terms of coverage, these components represented an availability of 0.8 health facilities per 100,000 inhabitants.</p><p><strong>Conclusion</strong>: At least 3 options were used, coverage of PMTCT services compared to previous years, services are not available where women seek prenatal and postnatal care. The specific components, notably: prophylaxis of opportunistic infections, early diagnosis in infants as well as retention under treatment, are still not very available. Strengthening home-based follow-up activities can improve retention on treatment and compensate for low coverage of specific components.</p>
Effect of early vitamin D supplementation on the incidence of preeclampsia in primigravid women: a randomised clinical trial in Eastern Democratic Republic of the Congo
Abstract Background Previous studies have reported the association between maternal vitamin D deficiency and preeclampsia. However, the efficacy of vitamin D supplementation in reducing the occurrence of preeclampsia remains unclear. The objective of this study was to evaluate the effect of cholecalciferol supplementation on the incidence of preeclampsia in primigravid women and its related maternal and foetal outcomes. Methods A single-blinded clinical trial was conducted in fourteen antenatal care health facilities in the North (Goma, Mwesso, Nyiragongo) and South Kivu (Bukavu-Panzi) provinces of the Democratic Republic of Congo from March 1, 2020, to June 30, 2021. A total of 1300 primigravid women not exceeding 16 weeks of gestation were randomised with a 1:1 ratio to either the supplemented (A) or control (B) group. Each pregnant woman (A) presenting for antenatal care received a single monthly dose of cholecalciferol (60,000 IU) orally for 6 months. The control group received no vitamin D supplementation or placebo. Serum 25(OH)D was measured at recruitment and at 34 weeks of gestation. Outcomes were assessed monthly until delivery. Results The median maternal age was 21 years (14–40), while the median gestational age was 15 weeks (5.4–29.0). A significant reduction in the risk of preeclampsia [RR = 0.36 (0.19–0.69); p = 0.001] and preterm delivery [RR = 0.5 (0.32–0.78); p = 0.002] was observed in the intervention group. An RR of 0.43 [(0.27–0.67); p < 0.001] was found for low birth weight. The RR for caesarean section was 0.63 [(0.52–0.75); p < 0.001]. The APGAR score at the 5th minute (p = 0.021) and the size of the newborn were significantly higher in the supplemented group (p = 0.005). Conclusion A single monthly dose (60,000 IU) of vitamin D supplementation, started in earlypregnancy, significantly reduced the incidence of preeclampsia and its maternal and foetal complications. Trial registration ISRCTN Register with ISRCTN46539495 on 17 November 2020