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Acidocétose diabétique chez l’adulte à l’Hôpital Sendwe de Lubumbashi: à propos de 51 cas
L'acidocétose diabétique (ACD) est une décompensation métabolique sévère du diabète sucré. L'objectif de notre étude est de Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de l'acidocétose diabétique chez l'adulte à Lubumbashi (République Démocratique du Congo). Il s'agit d'une étude prospective descriptive réalisée du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2012 incluant tous les patients âgés de 18 ans ou plus admis pour acidocétose diabétique dans le service de Médecine Interne de l'hôpital Jason Sendwe de Lubumbashi (République Démocratique du Congo). L'échantillon était exhaustif fait de 51 patients chez qui nous les paramètres épidémiologiques, cliniques et évolutifs étaient étudiés. La prévalence de l'acidocétose diabétique au cours de l'étude a été de 5% et elle a constitué la plus fréquente des complications métaboliques aigues du diabète avec 37,2% des cas. L'âge moyen des patients était de 44,8 ans allant de 20 à 79 ans et les hommes ont été plus touchés (58,8%) avec un sexe ratio de 1,42. L'examen clinique a révélé la respiration de Kussmaul dans 80,4%, des signes de déshydratation dans 76,5% et une odeur cétonique de l'haleine dans 56,9% et 58,8% de nos patients étaient admis dans un tableau de coma. L'infection était en tête des causes de la décompensation acidocétosique (54,9%) suivi de la mauvaise observance thérapeutique (29,4%). La durée moyenne du séjour hospitalier dans notre série a été de 9,3 jours et l'affection a été grevée d'un taux de mortalité de 27,5%. Cette complication métabolique aigue du diabète reste donc relativement fréquente et redoutable dans notre milieu avec une prévalence de 5% et un taux de mortalité de 27,5%. Une conscientisation des patients diabétiques et une amélioration de la prise en charge s'avèrent donc urgente.Key words: Acidocétose diabétique, hyperglycémie, cétonurie, Lubumbash
First-line antiretroviral therapy with nevirapine versus lopinavir-ritonavir based regimens in a resource-limited setting
OBJECTIVE: To compare WHO first-line antiretroviral therapy (ART) with nonnucleoside reverse transcriptase inhibitors (NNRTI)-based regimen with a boosted protease inhibitor (bPI) regimen in a resource-limited setting regarding treatment outcome and emergence of drug resistance mutations (DRMs). METHODS: Treatment-naive adults were randomized to nevirapine (NVP) or ritonavir-boosted lopinavir (LPV/r) regimens each in combination with tenofovir (TDF)/emtricitabine (FTC) or zidovudine (ZDV)/lamivudine (3TC). Primary endpoint was the incidence of therapeutical (clinical and/or virologic) failure at week 48 with follow-up till week 96. RESULTS: Four hundred and twenty-five patients (120 men; 305 women) received at least one dose of the study drug. mITT analysis showed no difference in proportion of therapeutical failure between treatment arms [67/209 (32%) in NVP vs. 63/216 (29%) LPV/r at week 48 (P = 0.53); 88/209 (42%) in NVP vs. 83/216 (38%) in LPV/r at week 96 (P = 0.49)]. Per-protocol analysis demonstrated significantly more virologic failure with NVP than with LPV/r regimens [at week 48: 19/167 (11%) vs. 7/166 (4%), P = 0.014; at week 96: 27/158 (17%) vs. 13/159 (8%), P = 0.019)]. Drug resistance mutations to NNRTI were detected in 19 out of 22 (86.3%) and dual-class resistance to nucleoside reverse transcriptase inhibitor (NRTI) and NNRTI in 15 out of 27 (68.2%) of NVP failing patients. K65R mutation was present in seven out of 14 patients failing NVP-TDF/FTC regimen. No major protease inhibitor-DRM was detected among LPV/r failing patients. Discontinuation for adverse events was similar between treatment groups. CONCLUSION: In resource-limited settings, first-line NNRTI-NRTI regimen as compared with bPI-based regimen provides similar outcome but is associated with a significantly higher number of virologic failure and resistance mutations in both classes that jeopardize future options for second-line therapy