32 research outputs found

    Hôpital de jour, alliance thérapeutique et évolution clinique : évaluation longitudinale de 33 familles pendant deux ans

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    This dissertation first part is an especially North-American comprehensive review about therapeutic alliance empirical studies that relate alliance to patient psychotherapy outcome. The second literature review emphasizes the ways and tools using for Pervasive Developmental and conduct disorders intermediate and long outcomes. The two-year prospective own study in a French Child Psychatry Day-Hospital assesses relationship between therapeutic alliance and clinical progress. Thirty-three 3-10 year-old children (18 with pervasive developmental disorders and 15 with mixed behaviour disorders) were assessed regarding their symptom status and development progress, while receiving multi modal intervention package. Independantly, the treatment staff assessed the therapeutic alliance with the parents by standardized ratings on the French modified Helping Alliance questionnaire from Luborsky. The statistical study shows that a parent's good therapeutic alliance correlate significantly with the social functionning improvement but not regarding the symptom status. As North-American therapeutic alliance adult's studies, this first child psychatry unit study seems to show that the parent therapeutic alliance is a predictor factor of child outcome independently of gender, age and pathological child status.La première partie de ce travail est consacrée à une revue exhaustive de la littérature sur les études empiriques, surtout nord-américaines, consacrées à l'évaluation de l'alliance thérapeutique en psychothérapie et les conséquences sur le devenir des patients. Une deuxième revue de la littérature s'est centrée sur les techniques et les instruments utilisés pour le devenir à moyen et long terme de deux troubles psychiatriques majeurs de l'enfant : les troubles envahissants du développement (autisme et autres psychoses infantiles) et les troubles graves du comportement. La recherche personnelle a été réalisée pendant deux ans dans un hôpital de jour pédopsychiatrique. L'alliance thérapeutique avec les parents, au début et deux ans plus tard, a été mesurée par la Version Soignant du questionnaire des Alliances Aidantes de Luborsky. Pendant cette même période, l'évolution de 33 enfants âgés de 3 à 10 ans, (18 troubles envahissants du développement et 15 troubles graves du comportement) a été évaluée par un questionnaire d'adaptation sociale (l'inventaire des progrès du développement social de Gunzburg) et une échelle de symptômes (créé pour l'étude), en parallèle de la mesure du niveau d'engagement des enfants dans le soin institutionnel. L'étude statistique retrouve un lien significatif entre une bonne alliance avec les parents et un devenir favorable des enfants pour l'adaptation sociale mais pas pour l'évolution symptomatique. Comme dans les travaux nord-américains consacrés à l'alliance avec les patients adultes, cette première recherche dans un contexte pédopsychiatrique, semble indiquer que l'alliance thérapeutique avec les parents est prédictive du devenir des enfants quel que soit leur âge, leur sexe et le type de pathologie qu'ils présentent

    Groupe d'affirmation de soi pour adolescents hospitalises en psychiatrie infanto-juvenile (un outil clinique et thérapeutique)

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    Les thérapies d'affirmation de soi regroupent un ensemble de techniques cognitives et comportementales visant à l'acquisition et l'utilisation d'un mode relationnel de communication, le comportement affirmé. Ce travail se propose de retracer la mise en place d'un groupe d'affirmation de soi destiné à des adolescents au sein d'une structure d'hospitalisation en psychiatrie infanto-juvénile. En plus des bénéfices thérapeutiques rapides obtenus sur le plan individuel, cet abord psychothérapique s'est révélé très riche sur les plans cliniques et institutionnels, et complémentaire de la prise en charge globale.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocSudocFranceF

    Evaluation de la qualité de vie des enfants hyperactifs (étude prospective concernant 49 enfants traités par ritaline)

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    De nombreuses études ont prouvé l efficacité de la prise en charge multimodale du trouble d hyperactivité avec déficit d attention. Peu d études cependant ont évalué la qualité de vie de ces enfants très affectés par les répercussions psychosociales de ce trouble.Cette étude a pour objectif de décrire le niveau de qualité de vie de 49 enfants hyperactifs âgés de 5.5 à 17.5 ans et traités par Ritaline®, d en connaître l évolution à 6 mois et de mettre en évidence des facteurs prédictifs de cette évolution. Les parents ont rempli le questionnaire de qualité de vie CHIP-CE-PRF 2 fois, à 6 mois d intervalle. Les résultats mettent en évidence des scores faibles dans les domaines psychosociaux de la qualité de vie des enfants, liés surtout à des facteurs cliniques. Néanmoins, après six mois d évolution, on note une amélioration significative de la qualité de vie dans les domaines du risque, de la réussite scolaire, du confort émotionnel, plus déterminées par des facteurs sociodémographiques.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    De l'hystérie à la conversion somatique chez l'enfant et l'adolescent

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    Pivot central de l'hystérie freudienne, la conversion lui est originellement liée. Pourtant la clinique et notamment la clinique de l'enfant a progressivement amené la plupart des auteurs à individualiser chez l'enfant la notion de conversion de celle d'hystérie. Evoquer distinctement hystérie et conversion suppose aussi d"ébaucher une véritable redéfinition de cette dernière. Parmi les définitions de la conversion que nous avons rencontrées dans ce travail, nous distinguons celles issues du modèle freudien de l'hystérie, celles qui se veulent purement cliniques ou critériologiques et celles qui envisagent la conversion en tant que symptôme sous- tendu par un type de processus ou de mécanisme psycho pathologique, différenciés en fonction de l'age, sans forcément préjuger d'une structure hystérique sous jacente. En reprenant les aspects cliniques, épidémiologiques, psychopathologiques et, en les envisageant dans un deuxième temps en regard de trois illustrations clinique, nous discutons ce diagnostic de conversion et tentons d'en dégager certains risques et enjeux. Parmi ceux, soulignons l'importance d"un diagnostic ne se limitant pas à un diagnostic d'exclusion mais fondé sur une démarche conjointe pédiatrique et pédopsychiatrique.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Quality of life social disparities and roles of family and unhealthy behaviours among adolescents.

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    Adolescents’ quality of life determinants include socioeconomic characteristics and unhealthy behaviours. This study explored WHOQOL social disparities and the roles of family structure, income and unhealthy behaviours. Methods: 1556 middle-school adolescents from north-eastern France completed a self-administered questionnaire measuring WHOQOL domains and other factors. Data were analysed using multiple regression models. Findings: Significantly lower WHOQOL was found for clerk (gender-age-adjusted regression coefficient r 5.8 (SE 1.1)), manual-worker ( 5.7 (1.5)), unemployed/inactive ( 10.3 (1.5)) and other categories ( 1.3 to 3.2), compared with manager families. Controlling for family structure and income highly reduced the r to 2.45 (1.1), 2.3 (1.5), 5.3 (1.6) and 1.5 to 0.89 (NS), respectively. The disparities remained after further controlling for last-month tobacco/alcohol/cannabis uses and lack of sports-physical activity. Similar findings were found for all physical, psychological, social relationships and environment WHOQOL domains. Discussion: WHOQOL disparities are highly explained by family structure, income and unhealthy behaviours that may be prevention targets

    Devenir psychosocial à 10 ans de 64 adolescents suicidants hospitalisés à l'Hôpital d'enfants de Nancy

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    Les comportements suicidaires à l'adolescence sont devenus en France un réel problème de Santé Publique depuis plusieurs décennies, en raison de leur importance en nombre mais aussi en raison de leurs conséquences à court et à long terme. Prévenir les récidives suicidaires chez ces jeunes patients, ainsi qu'une évolution psychosociale péjorative est capital. Afin d'adapter au mieux la prise en charge proposée aux adolescents suicidants, il est important de connaître les caractéristiques personnelles, familiales et sociales de ces jeunes patients au moment de leur geste, et surtout l'influence que ces facteurs ont sur les récidives, ainsi que sur le devenir à plus long terme. Ces différentes données sont recherchées et analysées dans cette étude, pour 64 adolescents hospitalisés à l'Hôpital d'Enfants du C.H.U. de Nancy, après une tentative de suicide, en 1996. Des facteurs de risques de tentative de suicide comme les difficultés et le retard scolaires, des facteurs de risque de récidive comme les antécédents psychiatriques personnels, et des facteurs prédictifs d'une évolution psychosociale péjorative à 10 ans comme une situation familiale complexe, ont été objectivés. Tous ces éléments ont ensuite été comparés aux données de la littérature et à celles d'une étude similaire menée en 2004. Cette étude révèle une évolution psychosociale plutôt positive pour les trois quarts des anciens patients suicidants de la population étudiée. Elle vient confirmer l'importance de recevoir le geste suicidaire des adolescents comme le signe d'une souffrance personnelle et la nécessité de prendre en compte les jeunes patients suicidants dans leur globalité, en travaillant de manière individuelle et familiale. Ils ont besoin de soutien et d'aide, afin de pouvoir mettre en mots plutôt que dans l'agir leurs difficultés, et afin de pouvoir rétablir une communication de qualité avec leurs parents. Autant d'éléments qui leur permettront d'appréhender l'avenir dans de meilleures conditions.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Modes d entrée en thérapie familiale systémique (expérience du CIRFA de Nancy sur une année)

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    À partir de quel moment considère-t-on que quelqu un est entré dans un travail de thérapie familiale systémique ? Dans une première partie, l auteur expose les principaux concepts de la théorie familiale systémique et constate que pour les systémiciens le travail thérapeutique commence dès le premier contact téléphonique. Ainsi, le recueil de données, par une fiche d appel téléphonique, prend en compte la famille ou le couple comme unité et va conditionner les entretiens subséquents. Dans cette perspective, l auteur effectue une étude descriptive et rétrospective des premiers contacts téléphoniques reçus au CIRFA (Centre d Initiatives et de Recherches sur la Famille) de Nancy sur une année, assortie d un follow-up de deux mois. L objectif principal consiste à décrire les caractéristiques de ce recueil de données. L objectif secondaire est de voir s il existe des caractéristiques particulières, retrouvées dans les circonstances du premier contact téléphonique, qui pourraient expliquer les situations où il observe une défection des clients pour la première consultation clinique. D une part, les résultats de cette étude montrent que pour l année 2009, 4 thérapeutes du CIRFA réceptionnent 23 demandes de thérapie familiale systémique. Ces 23 fiches téléphoniques constituent la base de l étude. D autre part, la première consultation est toujours effective lorsqu un professionnel de santé adresse les usagers au Centre. De plus, il semble que le fait de bénéficier en première intention d une thérapie individuelle au sens large contribue à l élaboration d une perspective de thérapie familiale systémique. En dernier ressort, l objectif secondaire de l étude ne cerne aucune caractéristique significative. Et les deux mois de follow-up mettent en évidence la réduction à 16 puis à 14, contre les 23 thérapies initiales. Ainsi, les abandons en cours de travail thérapeutique s expliquent pour partie par les spécificités de la demande de thérapie familiale330NANCY1-Bib. numérique (543959902) / SudocSudocFranceF

    Hôpital de jour, alliance thérapeutique et évolution clinique (évaluation longitudinale de 33 familles pendant deux ans)

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    La première partie de ce travail est consacrée à une revue exhaustive de la littérature sur les études empiriques, surtout nord-américaines, consacrées à l'évaluation de l'alliance thérapeutique en psychothérapie et les conséquences sur le devenir des patients. Une deuxième revue de la littérature s'est centrée sur les techniques et les instruments utilisés pour le devenir à moyen et long terme de deux troubles psychiatriques majeurs de l'enfant : les troubles envahissants du développement (autisme et autres psychoses infantiles) et les troubles graves du comportement. La recherche personnelle a été réalisée pendant deux ans dans un hôpital de jour pédopsychiatrique. L'alliance thérapeutique avec les parents, au début et deux ans plus tard, a été mesurée par la Version Soignant du questionnaire des Alliances Aidantes de Luborsky. Pendant cette même période, l'évolution de 33 enfants âgés de 3 à 10 ans, (18 troubles envahissants du développement et 15 troubles graves du comportement) a été évaluée par un questionnaire d'adaptation sociale (l'inventaire des progrès du développement social de Gunzburg) et une échelle de symptômes (créé pour l'étude), en parallèle de la mesure du niveau d'engagement des enfants dans le soin institutionnel. L'étude statistique retrouve un lien significatif entre une bonne alliance avec les parents et un devenir favorable des enfants pour l'adaptation sociale mais pas pour l'évolution symptomatique. Comme dans les travaux nord-américains consacrés à l'alliance avec les patients adultes, cette première recherche dans un contexte pédopsychiatrique, semble indiquer que l'alliance thérapeutique avec les parents est prédictive du devenir des enfants quel que soit leur âge, leur sexe et le type de pathologie qu'ils présentent.This dissertation first part is an especially North-American comprehensive review about therapeutic alliance empirical studies that relate alliance to patient psychotherapy outcome. The second literature review emphasizes the ways and tools using for Pervasive Developmental and conduct disorders intermediate and long outcomes. The two-year prospective own study in a French Child Psychatry Day-Hospital assesses relationship between therapeutic alliance and clinical progress. Thirty-three 3-10 year-old children (18 with pervasive developmental disorders and 15 with mixed behaviour disorders) were assessed regarding their symptom status and development progress, while receiving multi modal intervention package. Independantly, the treatment staff assessed the therapeutic alliance with the parents by standardized ratings on the French modified Helping Alliance questionnaire from Luborsky. The statistical study shows that a parent's good therapeutic alliance correlate significantly with the social functionning improvement but not regarding the symptom status. As North-American therapeutic alliance adult's studies, this first child psychatry unit study seems to show that the parent therapeutic alliance is a predictor factor of child outcome independently of gender, age and pathological child status.NANCY2-BU Lettres (543952103) / SudocSudocFranceF

    Gender and Family Disparities in Suicide Attempt and Role of Socioeconomic, School, and Health-Related Difficulties in Early Adolescence

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    Suicide attempt (SA) is common in early adolescence and the risk may differ between boys and girls in nonintact families partly because of socioeconomic, school, and health-related difficulties. This study explored the gender and family disparities and the role of these covariates. Questionnaires were completed by 1,559 middle-school adolescents from north-eastern France including sex, age, socioeconomic factors (family structure, nationality, parents’ education, father’s occupation, family income, and social support), grade repetition, depressive symptoms, sustained violence, sexual abuse, unhealthy behaviors (tobacco/alcohol/cannabis/hard drug use), SA, and their first occurrence over adolescent’s life course. Data were analyzed using Cox regression models. SA affected 12.5% of girls and 7.2% of boys (P<0.001). The girls living with parents divorced/separated, in reconstructed families, and with single parents had a 3-fold higher SA risk than those living in intact families. Over 63% of the risk was explained by socioeconomic, school, and health-related difficulties. No family disparities were observed among boys. Girls had a 1.74-time higher SA risk than boys, and 45% of the risk was explained by socioeconomic, school, and mental difficulties and violence. SA prevention should be performed in early adolescence and consider gender and family differences and the role of socioeconomic, school, and health-related difficulties
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