Characterization and importance of pig breeds in the pork industry of the zone of Bobo-Dioulasso (Burkina Faso, West Africa)

This study aimed at characterizing and evaluating the importance of pig breeds in the pork industry of the zone of Bobo-Dioulasso (Burkina Faso, West Africa). Some data of a diagnosis of the pig breeding systems(2003) and other data of a survey about the pig meat supply (2005), were analyzed. The stocktaking shows that the local or indigenous breed is 61%, the Korhogo breed 34%, the Mongrel breed is 4.52% and the LargeWhite breed 0.48%. In the intensive system, only Korhogo breed is raised. In the semi-intensive the Korhogo, followed by the local breed are more raised. In the extensive system, the Local breed, followed by theKorhogo, is more raised. The Korhogo breed was more used in the exchanges of boars in all the systems. Butchers and pork butchers prefer local breed (50%) as well as improved breeds (Korhogo breed, Large White breed and Mongrel breed). Cooks with oven prefer local breed (64.29%) more than improved breeds (35.71%). The uncontrolled exchanges and hazardous crossing between pig’s breeds constitute some risks of either the extinction of the local breed, or the problem of consanguinity or even the threat for genetic diversity. It is necessary to carry out a genetic characterization of these breeds in order to organize better a more productive and durable management of pig breeds and breeding in the zone of Bobo-Dioulasso.© 2012 International Formulae Group. All rights reserved

Effets des demi-lunes associées au scarifiage sur les productions fourragères en région sahélienne du Burkina Faso

L’effet des demi-lunes associées au scarifiage sur la production fourragère a été étudié dans quatre terroirs sahéliens. Des parcelles d’observation de un ha sur terrain aménagé en demi-lune et un ha sur un témoin respectif ont été mises en place. Les observations ont concerné l’analyse de la composition floristique, la valeur fourragère et le recouvrement. Les résultats obtenus montrent une amélioration de la composition floristique et le recouvrement de la végétation. Les espèces fourragères telles Panicum laetum (+9,8%), Cassia obtusifolia (+17,1%) et Alysicarpus ovalifolius (+2,7%) ont connu une amélioration tandis que Schoenefeldiagracilis (-30%) et Eragrostis tenella (-1,1%) ont subit une régression. La production de fourrage a augmenté significativement (P < 0,05) entre les parcelles aménagées (2115,9 kg de MS.ha-1) et les témoins (463 kg deMS.ha-1). Cependant, l’apparition de Cassia obtusifolia en très forte contribution spécifique suggère que des essais d’alimentation soient menés sur cette espèce pour mieux valoriser l’impact des aménagements en demilune surtout qu’elle est bien appétée à l’état sec. Les demi-lunes + scarification sont rentables mais des recherches doivent cependant être menées pour trouver les modalités de gestion des espaces aménagés, afin d’éviter leur surexploitation et leur dégradation.Mots clés : Pâturage, fourrage, dégradation, Sahel, Burkina Faso

Possibilités de bouturage chez Maerua crassifolia Forssk., Capparaceae, un ligneux fourrager Sahélien

Possibilities of propagation by cutting at maerua crassifolia forssk.,capparaceae, a sahelian fodder tree Characteristics of the cutting of Maerua crassifolia, a sahelian fodder tree, and their monthly variations were established with cuttings resulting from plantations obtained byartificial regeneration. On a branch of stem, we distinguished closed, median and distant parts. Work took place during hot dry period, in May, April, June and July. The time of resumption is the same one for the various types of cuttings in April. For this month, the most elevated resumption rate (86.70 %) has been gotten with closed cuttings with a length of 19 days of resumption. The weakest resumption rate has been raised to themonth of May, in spite of a length of 9 days of resumption. The month of July, with 91.30 % of resumption and a length of 19 days appears most auspicious. In the same way the delay of resumption was of 2 days

Etude d'un systeme d'exploitation adapte aux pâturages naturels en zone Nord-Soudanienne du Burkina Faso Study of grazing system adapted to natural pastures in the Sudanian zone of Burkina Faso

L'étude a consisté à déterminer le rythme de fauche et le mode d'exploitation les plus adaptés aux pâturages naturels. L'expérimentation sur les rythmes de fauche a montré que la production et la valeur alimentaire des repousses d'herbe du rythme de fauche de 30 jours sont plus élevées que celles obtenues selon les rythmes de fauche de 20 jours et 40 jours. Elle a aussi mis en évidence une variation quantitative et qualitative du fourrage au sein des différents types de pâturage, en rapport avec les catégories fourragères. La comparaison entre la coupe rase, simulant une pâture intensive, et l'écrémage ou pâture légère, a montré que le premier mode d'exploitation est le plus performant. En effet, la production de repousses et la valeur alimentaire permises par la coupe rase sont respectivement supérieures et au moins égales à celles obtenues avec l'écrémage. L'étude permet de conclure que le pâturage discontinu, avec une charge animale instantanée forte et un temps de repos de l'herbe de 30 jours, constitue le système d'exploitation le plus adapté aux pâturages naturels en zone nord-soudanienne du Burkina Faso.Mots clés: Burkina Faso, système d'exploitation, pâturages naturels Bulletin of Animal Health and Production in Africa Vol. 54(1) 2006: 35-4

Structure des troupeaux et performances des élevages porcins de la zone de N’Djaména au Tchad

L’objet du travail a été de déterminer la structure des troupeaux et d’évaluer les performances des élevages porcins de la zone de N’Djaména. Elle a été réalisée par enquête transversale et rétrospective et parenquête longitudinale sur un échantillon de 176 éleveurs. En ville, 4 des 5 arrondissements producteurs de porcs, 8 quartiers, et à la périphérie, 12 villages tirés au hasard ont été concernés. Le nombre d’éleveursenquêtés représentait 12% des éleveurs en ville et 20% à la périphérie. Pour l’enquête longitudinale, 15 élevages dont 8 en ville et 7 à la périphérie ont été suivis pendant un an. Dans cette zone, les troupeaux ont été composés de 60% de femelles et 40% de mâles. L’âge moyen à la 1ère mise-bas (MB) a été de 10,90 ± 1,90 mois. Le nombre moyen de MB par an a été de 1,98 ± 0,35, la portée moyenne a été de 15,94 ± 4,97 porcelets/truie/an et la productivité numérique de 13. Le revenu moyen brut par an a été de 247 780 F CFA en ville et 123 570 F à la périphérie. Les performances de reproduction ont été relativement meilleures comparées à celles des élevages ruraux. Les performances zootechniques et socio-économiques obtenues constituent unebase pour l’évaluation des interventions futures

Faune piscicole du bassin de la Comoé et paramètres de croissance de quelques espèces d’intérêt économique.

L’inventaire de la faune piscicole du fleuve Comoé et de trois retenues d’eau (Bounouna, Dangouindougou, Tounoura) au Burkina Faso, a permis de recenser 40 espèces. Dans ces retenues, Oreochromis niloticus, Tilapia zillii, Sarotherodon galilaeus (Cichlidae) et Heterotis niloticus (Osteoglossidae)sont les espèces les plus abondantes. Dans le fleuve Comoé, ce sont Synodontis bastiani, Synodontis eupterus et Synodontis schall (Mochokidae) qui sont les plus abondantes. La valeur de 0,925 de l’indice de diversité deSimpson témoigne de l’existence d’une grande diversité ichtyologique dans ce fleuve. Les différents paramètres biologiques par espèce (a, b, K, L∞) révèlent globalement d’une bonne croissance et d’une bonne adaptation des principales espèces d’intérêt commercial dans ces différents cours et retenues d’eau.Mots clés: Diversité ichtyologique, dynamique des populations, bassin de la Comoé, Burkina Fas