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    Surinfection des contusions cerebrales par voie hematogene

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    Introduction: La surinfection des lĂ©sions traumatiques par septicĂ©mie est rare. La contusion cĂ©rĂ©brale pourrait ĂȘtre un facteur de vulnĂ©rabilitĂ© au risque infectieux. Pourquoi cette surinfection est-elle relativement rare eu Ă©gard Ă  la frĂ©quence Ă©levĂ©e des infections nosocomiales ? Nous avons tentĂ© de rĂ©pondre Ă  cette question en rapportant un cas de surinfection de lĂ©sions traumatiques initialement indemne de tout facteur de risque infectieux encĂ©phalique.Observation: Il s’agissait d’un Ă©tudiant de 25 ans, admis pour traumatisme crĂąnien et de l’avant-bras gauche par accident de la voie publique. Le Glasgow initial Ă©tait Ă  12/15, sans signe de focalisation. Pas de plaie du cuir chevelu. On notait une plaie dĂ©labrante de l’avant-bras gauche avec perte de substance cutanĂ©e. La tomodensitomĂ©trie cĂ©rĂ©brale initiale avait objectivĂ© une lame d’hĂ©matome sous-dural aigu gauche et une contusion pariĂ©tale droite. Onze jours aprĂšs son admission, sont apparus une hĂ©miparĂ©sie droite, une aphasie dans un contexte fĂ©brile (Ø 39,4°). Un scanner de contrĂŽle Ă©tait en faveur d’un empyĂšme gauche associĂ© Ă  un abcĂšs pariĂ©tal droit. L’hĂ©moculture et le prĂ©lĂšvement de la plaie avaient isolĂ© un staphylocoque dorĂ©. Une triple antibiothĂ©rapie instituĂ©e avait permis une Ă©volution favorable.Conclusion: La surinfection des contusions cĂ©rĂ©brales par septicĂ©mie est rare. La rupture post-traumatique de la barriĂšre hĂ©mato-encĂ©phalique pouvait augmenter la vulnĂ©rabilitĂ© du cerveau en cas de septicĂ©mie. Mais cette rupture est contrebalancĂ©e par l’activation locale de la microglie qui limite l’action des agents pathogĂšnes.Mots clĂ©s: surinfection contusion cĂ©rĂ©brale, septicĂ©mieEnglish Title: Secondary infections of the brain contusions by septicemiaEnglish AbstractIntroduction: Secondary infections of brain contusions are rare. Brain contusion may be a factor of vulnerability to infectious risk, but it is uncommon despite the high incidence of nosocomial infections. We attempted to answer this question by reporting a case of secondary infections of brain contusions that was initially free from any local risk factor.Observation: This was a 25-year-old student admitted for head injury and left forearm accident by public road accident. The initial examination noted a glasgow score at 12/15 with no neurological deficit. No scalp wound. There was a debilitating wound in the left forearm with loss of skin substance. The initial cerebral CT scan showed an acute left subdural hematoma and right parietal contusion. Eleven days after admission, right hemiparesis, aphasia appeared, in a febrile context (Ø 39.4). A control scan showed a left empyema associated with a right parietal abscess. Blood culture and bacteriological sampling of wound isolated a staphylococcus aureus. A triple antibiotic had allowed a favorable evolution.Conclusion: The secondary infections of brain contusion by septicemia are rare. The traumatic rupture of the blood-brain barrier could suggest a vulnerability of the brain in case of sepsis. But this rupture is thwarted by the local activation of microglia, which limits the action of pathogens.Keywords: Secondary infections, brain contusion

    Hematome extradural spinal post traumatique: a propos d’un cas

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    L’hĂ©matome Ă©pidural spinal (HEDS) d’origine traumatique est une pathologie rare. Le scanner peut aider au diagnostic en l’absence d’IRM.Nous rapportons un cas d’HEDS de rĂ©solution spontanĂ©e. Et nous discutons les conditions difficiles de gestion des urgences au CHU Sylvanus OLYMPIO. Devant une telle urgence nĂ©cessitant un traitement chirurgical sans dĂ©lai, l’absence de ce traitement est liĂ©e Ă  l’insuffisance du systĂšme de couverture sociale. En attendant plus de 2 semaines sans que le patient puisse acheter les dispositifs mĂ©dicaux pour la chirurgie, nous avons alors observĂ© de façon alĂ©atoire une rĂ©cupĂ©ration neurologique progressive s’installer. Une rĂ©Ă©ducation fonctionnelle a Ă©tĂ© prescrite. A J22 la rĂ©cupĂ©ration neurologique Ă©tait complĂšte.Mots clĂ©s: HĂ©matome extradural, rachis cervical, traumatiqueEnglish Title: Posttraumatic epidural haematoma: a case reportEnglish AbstractPosttraumatic spinal epidural haematoma is a rare pathology. The diagnosis is easy on spinal CTScann if the MRI is not available. We report a case of spinal epidural hematoma with spontaneous resolution. We discuss the difficulties of managing emergency at CHU Sylvanus OLYMPIO. In front of this emergency case needing surgery immediately, the lack of surgery decompression was the consequence of our inadequate system of insurance.Waiting more than 2 weeks the patients and his family to buy the medical disposal for surgery, he start moving his legs. Physiotherapy was done. After 22 days he completely improved neurological status.Keywords: Traumatic, cervical spine, epidural haematom

    Osteosynthese en milieu septique : notre experience dans le mal de Pott.

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    Introduction : Le mal de Pott est frĂ©quent au Togo. Il est caractĂ©risĂ© par une grande destruction osseuse. En cas de dĂ©ficit neurologique, une dĂ©compression chirurgicale est indiquĂ©e nĂ©cessitant parfois la mise en place d’une ostĂ©osynthĂšse. Cette idĂ©e va Ă  l’encontre des principes de l’instrumentation chirurgicale Ă  cause du risque d’entretien de l’infection et du dĂ©bricolage du montage. Nous vous rapportons notre expĂ©rience de l’ostĂ©osynthĂšse dans le Mal de Pott.MatĂ©riel et mĂ©thode : Il s’agissait d’une Ă©tude prospective menĂ©e dans le service de neurochirurgie du CHU Sylvanus Olympio de LomĂ©. Etaient inclus dans l’étude, les patients opĂ©rĂ©s pour Mal de Pott (confirmĂ© ou forte prĂ©somption sur les arguments clinique, radiologique, biologique et anatomopathologique) avec mise en place d’une ostĂ©osynthĂšse. Les paramĂštres Ă©volutifs de ces ostĂ©osynthĂšses ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s. Le recul post-opĂ©ratoire variait entre 9 mois et 36 mois avec un recul moyen de 15 mois.RĂ©sultats : On notait une prĂ©dominance masculine (6 hommes, une femme). L’ñge moyen des patients Ă©tait de 42,6 ans. Cinq patients prĂ©sentaient au moins une tare. Le diagnostic prĂ©somptif de Mal de Pott Ă©tait prĂ©dominant (6 sur 7 cas). Deux patients Ă©taient en mauvais Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Deux patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un abord antĂ©rieur (mal de Pott cervical) et 5 patients d’un abord postĂ©rieur. On ne notait dans aucun cas une infection sur matĂ©riel. Dans 5 cas, il avait une amĂ©lioration neurologique par rapport Ă  l’état prĂ©opĂ©ratoire.Conclusion : L’ostĂ©osynthĂšse dans le Mal de Pott semble ne pas augmenter le risque d’infection sur matĂ©riel Ă  condition d’y associer un traitement mĂ©dical efficace. Cette possibilitĂ© de mise en place d’un matĂ©riel Ă©tranger en milieu septique n’est pas encore Ă©largie aux autres spondylodiscites dans notre pratique.Mots clĂ©s : Mal de Pott-OstĂ©osynthĂšse- Togo

    Epilepsie posttraumatique, notre experience a propos de 31 cas

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    Le traumatisme crĂąnio-encĂ©phalique(TCE) constituait une cause non nĂ©gligeable d’épilepsie secondaire. Aucune Ă©tude n’avait Ă©tait menĂ©e sur l’épilepsie posttraumatique (EPT) au Mali.Les objectifs de ce travail sont: dĂ©terminer la frĂ©quence cette affection, dĂ©gager les principales lĂ©sions cĂ©rĂ©brales responsables.Patients et mĂ©thodes: il s’agissait d’une Ă©tude rĂ©trospective de janvier 2009 Ă  dĂ©cembre 2010.RĂ©sultat: l’étude a portĂ© sur 31 cas d’EPT sur un total de 757 traumatismes crĂąnio-encĂ©phaliques soit 4 ,10 % des cas. Le sexe masculin prĂ©dominait avec 23 hommes (74,19%) contre 8 femmes (25,81%). Le maximum de cas Ă©tait enregistrĂ© dans la tranche de 21-25 ans, un Ăąge moyen de 26 ans avec les extrĂȘmes 4 et 60 ans. Les Ă©tiologies Ă©taient dominĂ©es par les accidents de la voie publique avec 18 cas (58,06%) suivis par les coups et blessures volontaires avec 9 cas (29,03%) dont 6 par arme blanches et 3 par Ă  feu. Les chutes et les coups de sabot reprĂ©sentaient respectivement 3 cas (9,48%) et 1cas (3,23%) Le Glasgow Ă©tait inferieur ou Ă©gal Ă  8(traumatisme crĂąnien grave) chez 54,84%. Les principales lĂ©sions responsables des cas d 'EPT Ă©taient: les plaies crĂąnio-cĂ©rĂ©brales avec 9 cas (29,03%) suivi des embarrures (25,80%). Les autres lĂ©sions Ă©taient les hĂ©matomes extraduraux avec 3 cas (9,68%), sous-duraux 4 cas (12,90%) les contusions et les hĂ©matomes intracĂ©rĂ©braux chacun 1cas (3,23%) et les lĂ©sions mixtes 3 cas (9,68%).Conclusion: le TCE est une cause frĂ©quente d’épilepsie pouvant affecter la vie socioprofessionnelle des patients. La gravitĂ© du traumatisme, les lĂ©sions cĂ©rĂ©brales Ă  l’imagerie constituaient des facteurs de risque.Mots clĂ©s: Ă©pilepsie post-traumatique, lĂ©sionsEnglish Title: Posttraumitic epilepsia, our experience about 31 casesEnglish AbstractThe crĂąnio-encephalic trauma constitutes a not insignificant cause of secondary epilepsy. The risk factors and the prevention are the object of controversy. No study had was led on the EPT to Mali. The objectives of our work are: the objectives of this work are: determine the frequency this affection, clear (release) the main responsible brain damages. Patients and methods: it was about a retrospective study from January 2009 till December 2010.Result: the study concerned 31 of the EPT on a total of 757 of the crĂąnio-encephalic trauma that is 4, 10% of the cases. The male prevailed with 23 cases (74.19%) against 8 women (25, 81%). The maximum of case was registered in the edge of 21-25 years, an average age of 26 years with extremes 4 and 60 years. Etiology was dominated by the road traffic accident with 18 cases (58, 06%) followed by assault 9 cases (29.03%) among which 6 by Cold steels and 3 by guns. The falls and the knocks of clog represented respectively 3 cases (9.48%) and 1cas (3.23%). Glasgow was lower or equal to 8 (cranial trauma engraves (burns)) to 54.84%. The main responsible hurts were the close head injury with 9 cases (29.03%) depressed skull fracture (25.80%). Other hurts were extradural hematoma with 3 cases (9.68%), subdural hematoma 4 cases (12.90%) the bruises and intra parenchymal hematoma each 1cas (3.23%) and the mixed hurts 3 cases (9.68%).Conclusion: the TCE is a frequent cause of epilepsy which can affect the social and occupational life of the patients. The gravity of the trauma, the brain damages in the imaging constituted factors.Keywords: post-traumatic epilepsy, hurt

    Abces cerebral associe a une cardiopathie congenitale cyanogene. A propos de 3 cas

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    Introduction: La tĂ©tralogie de Fallot est la plus frĂ©quente des cardiopathies congĂ©nitales cyanogĂšnes. Elle reprĂ©sente prĂšs de 8% de l'ensemble des cardiopathies congĂ©nitales et peut ĂȘtre compliquĂ©e d’une suppuration intracrĂąnienne. Le but de notre travail est de rapporter 3 cas d’abcĂšs cĂ©rĂ©bral associĂ©s Ă  cette pathologie.ObservationsCas 1: Il s’agissait d’une fille de 3 ans, porteuse d’une tĂ©tralogie de Fallot connue qui avait Ă©tĂ© admise pour syndrome d’hypertension intracrĂąnienne non fĂ©brile, Ă©voluant depuis 2 mois, associĂ© Ă  une impotence fonctionnelle de l’hĂ©micorps droit. La tomodensitomĂ©trie cĂ©rĂ©brale avait objectivĂ© un abcĂšs hĂ©misphĂ©rique gauche. Elle avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une trĂ©pano-ponction associĂ©e Ă  une triple antibiothĂ©rapie. Les examens de recherche de germes Ă©taient restĂ©s nĂ©gatifs. L’évolution avait Ă©tĂ© favorable.Cas 2: Adolescente de 13 ans, sans antĂ©cĂ©dent particulier connu, qui avait consultĂ© pour un dĂ©ficit moteur hĂ©mi-corporel gauche dans un contexte de cĂ©phalĂ©es. Les investigations avaient retrouvĂ© un souffle cardiaque associĂ© Ă  un abcĂšs cloisonnĂ© temporal droit. L’exploration du souffle avait retrouvĂ© une tĂ©tralogie de Fallot et l’abcĂšs cĂ©rĂ©bral. Elle avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une ponction de cet abcĂšs associĂ©e Ă  une triple antibiothĂ©rapie. L’examen du pus n’avait pas isolĂ© de germe. L’adolescente avait ensuite Ă©tĂ© adressĂ©e en cardiologie pour une prise en charge spĂ©cifique de sa cardiopathie.Cas 3: il s’agissait d’un enfant de 04 ans suivi en cardiologie pour une tĂ©tralogie de Falot, qui avait Ă©tĂ© admis pour des crises convulsives gĂ©nĂ©ralisĂ©es, une impotence fonctionnelle de l’hĂ©micorps gauche dans un contexte d’hypertension intracrĂąnienne et de syndrome infectieux. Le scanner encĂ©phalique avait mis en Ă©vidence un abcĂšs cĂ©rĂ©bral frontal droit. Elle avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une ponction de cet abcĂšs associĂ©e Ă  une triple antibiothĂ©rapie. L’examen direct du pus Ă©tait nĂ©gatif. L’évolution a Ă©tĂ© favorable.Conclusion: le bilan cardiologique doit ĂȘtre systĂ©matique chez tout enfant ayant une suppuration intracrĂąnienne Ă  la recherche d’une malformation cardiaque.Mots clĂ©s: AbcĂšs cĂ©rĂ©bral, tĂ©tralogieEnglish Title: Cerebral abces with cyanogeneous cardiopathy. About three casesEnglish AbstractIntroduction: Fallot tetralogy is the most common cyanogenic congenital heart disease. It accounts for nearly 8% of all congenital heart disease and may be complicated by intracranial suppuration. The aim of our work is to report 3 cases of cerebral abscess associated with this pathology.Observations:Case 1: This was a 3-year-old girl with a known Fallot tetralogy who was admitted for non-febrile intracranial hypertension syndrome, evolving for 2 months, associated with a functional impotence of the right hemicorp. The cerebral tomodensitometry had objectified a left hemispherical abscess. She had received a puncture with a triple antibiotic therapy. The search for germs remained negative. The trend has been favorable.Case 2: A 13-year-old female with no known previous history who consulted for a left hemi-corporeal motor deficit in a headache context. The investigations found a cardiac murmur associated with a right temporal cloisonnĂ© abscess. The exploration of the breath had found a tetralogy of Fallot and the abscess cerebral. She had had a puncture of this abscess associated with a triple antibiotic therapy. The ECB of the pus had not isolated germ. The adolescent was then referred to in cardiology.Case 3: This was a 4-year-old child followed in cardiology for a Falot tetralogy, which was admitted for generalized convulsive seizures, functional impotence of the left hemicorp in a context of intracranial hypertension and infectious syndrome. The brain scan showed a right frontal cerebral abscess. She had had a puncture of this abscess associated with a triple antibiotic therapy. Direct examination of the pus was negative. The trend has been favorable.Conclusion: The cardiac assessment must be systematic in all patients with intracranial suppuration in search of a cardiac malformation.Keywords: Cerebral abscess, Fallot's tetralog
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