19 research outputs found
Prostate cancer revealed by skin metastasis: A case report in black African man
AbstractIntroductionProstate cancer is the most common male malignancy in Togo. Most patients present with advanced and metastatic disease. Skin metastasis from prostate cancer is very rare and it occurs late and often with a poor prognosis. We report a case in a 52-year-old Togolese man where the skin lesions reveal the disease and with a good prognosis three years after treatment.ObservationIn 2012, a 52-year-old man presented in dermatology with multiple painless skin nodules on his chest. He did not have lower urinary tract symptoms The biopsy of the skin lesion (three nodules) showed a metastasis of adenocarcinoma type tumor and tumor markers performed pointed toward prostate as primary site. In urology a diagnostic biopsy (12 cores) of prostate revealed a high-grade (Gleason grade 4+4) adenocarcinoma. We performed a bilateral orchiectomy as androgen deprivation therapy and one month after this treatment the skin lesions have disappeared.ConclusionSkin metastasis of prostate cancer is rare and their recognition remains poor among practitioners requiring biopsy of the lesions. The prognosis could be better in newly diagnosed prostate cancer
Experience with Open Prostatectomy in Lomé, Togo
The average blood loss at surgery was 425.92 ± 38.2 ml with an average operating time of 66.05 ± 15.75 mins and the main complications were hemorrhaging and clot retention in 7 (13%), epididymo-orchitis in 9 (16.7%), and urinary incontinence in 6 (11.1%) patients. IPSS scores were under 7 in 92% of patients three months after surgery and the mortality rate was 3.7%. Conclusion: This study has shown that open prostatectomy in our environment is still the commonest surgical option for benign prostatic hyperplasia with good outcomes though with manageable complications
Prise en charge de l’hematurie au chu Sylvanus Olympio de Lome.
Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des hématuries au CHU Sylvanus Olympio de Lomé.Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective de Janvier à Décembre 2013 soit une période de 1 an ayant porté sur des cas d’hématurie traités dans le service d’urologie du CHU Sylvanus Olympio.Résultat : L’âge moyen de nos patients était de 59,55 ans avec des extrêmes de 24 à 96 ans et l’on notait une prédominance masculine avec une sex ratio de 5,75. L’hématurie était totale dans 92,6% et deux patients soit 3,7% présentaient une hématurie sans caillot. La rétention urinaire par caillotage vésical était le principal signe d’accompagnement ceci dans 44,4%. Une anémie avait été retrouvée chez 45 patients soient 83,3%. Les tumeurs prostatiques représentaient la principale cause de l’hématurie et dans 1,9 % des cas l’on retrouvait une bilharziose urinaire. Une transfusion sanguine avait été réalisée dans 64,8% des cas et nous avions enregistré 4 cas de décès.Conclusion : Les hématuries sont relativement fréquentes au Togo et souvent de causes tumorales. Elles nécessitent une prise en charge précoce pour un meilleur pronostic.Mots clés : hématurie, épidémiologie, étiologie, traitement
Chirurgie endoscopique de l’appareil urinaire au CHU Sylvanus Olympio : Bilan, analyse des potentialities biomedicales et ressources humaines au Togo
Après un bilan assez limite, des cinq (05) dernières années des activités de chirurgie endoscopique sur l’appareil urinaire, au CHU SO, cette étude analyse les résultats, fait l’état des lieux du matériel endoscopique disponible, des ressources biomédicales au Togo puis situe la place de la maintenance biomédicale dans la chaîne des soins. Le but de cette étude étant de souligner les insuffisances et les points forts de cette technique au plan national puis d’accroître cette spécificité chirurgicale très bénéfique, au plan économie et de durée de séjour réduit pour la prise en charge des patients, malgré le système d’entretien énorme sans cesse croissant au plan de l’entretien biomédical. Le Togo compte 9 services publics de maintenance biomédicale dont un au CHU SO et un atelier biomédical privé à Lomé plus ou moins fonctionnel. En matière de ressources humaines, on dénombre au Togo quatre (4) ingénieurs biomédicaux, douze (12) techniciens biomédicaux et une dizaine d’agents de maintenance. Il existe dans la plupart de ces structures une inadéquation entre les besoins et les ressources biomédicales, marquée par une organisation inadaptée et/ou insuffisante de la maintenance biomédicale. Ainsi, la formation initiale, et/ou continue et l’implication des techniciens biomédicaux dans le processus d’acquisition de matériels (achats et dons) s’avèrent nécessaires.Mots clés : Endoscopie, urologie, biomédical, maintenance, plateau, technique, personnel, Afrique
Complications urologiques des fractures du bassin de l’adulte au chu so : aspects epidemiologiques et therapeutiques a propos de 10 cas.
Objectifs : le but de cette étude a été d’analyser les aspects épidémiologiques et de préciser les différents traitements de ces lésions urinaires traumatiques.Matériels et méthodes : il s’est agi d’une étude rétrospective de Janvier 1992 à  décembre 2012 dans tous les services de chirurgie et de rééducation fonctionnelle du CHU SO, à savoir, chirurgie générale, traumatologie et orthopédie, urologie - Andrologie et le centre national d’appareillage orthopédique (CNAO). Les dossiers de patients non hospitalisés et traités au CHU SO ont été exclus de cette étude. Il en a été de même pour les dossiers de patients ne comportant pas le diagnostic de fractures du bassin ou portant ce diagnostic mais relevant de la chirurgie pédiatrique ou encore de patients reçus en dehors de notre période d’étude.Résultats : Au total 4640 cas de fracture de bassin ont été notés dont 10 cas de complications urologiques, soit 2,15%. La moyenne d’âge a été de 39 ans avec des extrêmes de 27 et 78 ans. Neuf hommes et une femme ont été concernés ; 3805 cas de fractures par accident de la voie publique ont été responsables de complications urologiques, soit 82% ; les 18% restants, soit 2 cas, ont été le fait de lésions urinaires après accident de travail (un cas), et par accident de sport (1 cas). Ces complications urologiques ont concerné l’urètre, (06 cas), la vessie (02 cas), le rein et l’uretère, 1 cas respectivement. Plus de 80% des lésions observées ont été traitées par méthodes chirurgicales, anastomose termino-terminale, pour l’urètre, suture de vessie ou par voie instrumentale à type de dilatation à l’aide de bougies plastiques ou de béniquets. Du fait de notre plateau technique, il n’a pas été fait usage de réparation par voie endoscopique. Cinq patients ont présenté dans l’évolution une insuffisance érectile. Il n’a pas été noté de décès dans notre série.Conclusion : les complications urologiques sont relativement rares après les fractures du bassin ; cependant elles sont les premières à rechercher en cas de fractures instables du bassin et en présence d’urétrorragie chez un polytraumatisé de la voie publique.Mots clés : Traumatisme, bassin, bas appareil urinaire.ABSTRACTObjectives: the goal of this survey was to identify the epidemiological aspects and to specify the different treatments brought to these urinary lesions.Material and Methods: it was about a retrospective survey from January 1992 to December 2012 in all services of surgery and functional rehabilitation of CHU SO, to know, general surgery, traumatology and orthopedics, urology - Andrology and the national center of orthopedic equipment (CNAO). All files of patients non hospitalized and treaties atCHU SO have been excluded of this survey.it was same way for the files of patients not including the diagnosis of fracture of the basin or structural this diagnosis but being a matter for the pediatric surgery or patients received outside of our period of survey.Results: 4640 cases of basin fractures have been noted and 10 cases of urologic complications, either 2.15%. The average of age was of 39 years with extremes of 27 and 78 years. 9 men and 1 woman have been concerned. 3805 cases of fractures accidentally of the public way were responsible for urologic complications, either 82%.the 18% remaining, either 2 cases, have been constituted then accidentally of urinary lesions after accident of work, 1 case, of sport, 1 case. This urologic complications concerned the urethra, 06 cases, the bladder, 02 cases, the kidney and the ureter, respectively 1 case. More than 80% of the lesions observed have been treated by surgical methods, termino-terminal anastomose, for the urethra, suture of bladder or by instrumental way to type of dilation with the help of plastic candles or beniquets. It has not been made use of repair by endoscopic way in first intention. Five patients presented in the evolution an erectile insufficiency. It has not been noted of death in our set.Conclusion: the urologic complications are relatively rare after the fractures of the basin; however they are the first to search for in case of unsteady fractures of the basin and in presence of uretrorragy at a polytraumatised of the public wayKey words: Traumatism, basin, low urinary device
Prise en charge de l’uretère rétrocave au Togo: A propos de 3 observations
L’uretère retrocave est une malformation rare. Par ces 3 cas, les auteurs rappellent que cette affection est retrouvée plus souvent chez l’adulte jeune. La manifestation clinique habituelle étant la douleur lombaire due à l’obstruction du haut appareil urinaire, les formes asymptomatiques aussi peuvent être rencontrées. Le diagnostic reposant sur l’uroscanner son traitement au Togo et dans la plupart des pays africains demeure la chirurgie ouverte qui donne autant de bons résultats que la laparoscopie
Profil épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif du cancer de la prostate au Togo
Objectifs: Étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du cancer de la prostate dans le service d’urologie du CHU-Sylvanus Olympio du Togo.
Patients et méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective de mars 2011 à mars 2014 sur les patients suivis pour cancer de la prostate au Togo.
Résultats: En 3 ans, 232 cas de cancer de la prostate ont été pris en charge dans le service d’urologie du CHU Sylvanus Olympio soit en moyenne 77,3 cas/an. L’âge moyen des patients était de 68,5 ± 9,6 ans avec des extrêmes de 47 ans et 97 ans. La manifestation clinique prédominante était la douleur osseuse associée à des troubles urinaires. Le taux de PSA total médian était de 123,5 ng/ml. L’histologie montrait qu’il s’agissait d’un adénocarcinome dans tous les cas avec 32,7 % de formes peu différenciées. Le bilan d’extension révélait 75,9 % des tumeurs métastasées. Le site de prédilection des métastases était le tissu osseux mais un cas de métastase cutanée était noté. La prostatectomie radicale était réalisée chez 15 patients soit 6,4 % et le traitement hormonal dans 93,1 % des cas. Le taux de décès observé dans notre série était de 15,1 %. Les facteurs prédictifs de décès étaient la différenciation tumorale (p = 0,02), le stade tumoral (p = 0,00001) et la résistance à la castration (p = 0,0001).
Conclusion: Le cancer de la prostate est souvent découvert au Togo à des stades avancés avec un pourcentage de décès élevé d’où l’intérêt d’insister sur les moyens de dépistage
Cancer de la Vessie au Togo : Aspects Diagnostiques Et Therapeutiques au Chu Sylvanus Olympio
But : Décrire le profil diagnostique et thérapeutique des patients suivis au CHU Sylvanus Olympio de Lomé pour un cancer de la vessie.Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive concernant les patients suivis pour cancer de la vessie au cours de la période allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2013.Résultats : Nous avons colligé 27 cas de cancer de la vessie, soit en moyenne 4,5 cas par an. Le sexe masculin était atteint dans 19 cas et le sexe féminin dans 08 cas, soit un sexe ratio à 2,38. L’âge moyen de nos patients était de 61ans avec des extrêmes de 38 et 85 ans. Un facteur de risque était associé dans 40,74 % des cas. Les circonstances de découverte étaient l’hématurie (23cas). Il existait une masse pelvienne dans 69,52% des cas, une infection urinaire dans 46,33% des cas, une insuffisance rénale dans 36,7% des cas. L’échographie sus-pubienne avait montré une lésion associée au cancer chez 11 patients. La cystoscopie avec biopsie avaient été réalisée chez 16 patients avec comme type histologique le carcinome urothélial (11 cas). Les différents sites métastatiques étaient vertébral (5 cas), pelvien (3 cas) et pulmonaire (2 cas). La résection endoscopique avait été réalisée chez 09 patients, la cystectomie partielle chez 07 patients, la cystectomie totale avec une entérocystoplastie chez un patient et un traitement palliatif chez 10 patients.Conclusion : Les cancers de la vessie sont relativement peu fréquents au Togo et diagnostiqués le plus souvent tardivement. L’échographie couplée à la cystoscopie avait permis le diagnostic chez nos patients, avec à l’histologie une prédominance du carcinome urothélial.Mots clés : cancer de la vessie, diagnostic, traitement ;ABSTRACTCancer of the Bladder in Togo. Clinical and Management Aspects at the Teaching Hospital of Sylvanus Olympio Objective: to describe the clinical and management features in patients followed for bladder cancer at the teaching hospital of Sylvanus Olympio.Materials and Methods: we underwent a retrospective and descriptive study including 27 patients followed at the teaching hospital of Sylvanus Olympio between January 2008 and December 2013.Results: there were 27 patients (19 men and 08 women) in the study. On average 4.5 cases were found yearly. The ages ranged from 38 to 85 years with a mean age of 61 years. The risk factors were associated in 40.74% of cases. The circumstances of diagnosis were dominated by hematuria in 23 cases. There were a pelvic mass in 69.52%, urinary infection in 46.33% and renal failure in 36.7% of cases. Above the pubic ultrasonography showed a lesion associated with cancer in 11 patients. Cystoscopy with biopsy were performed in 16 patients with histological type as the urothelial carcinoma (11 cases). The different areas of metastases were vertebral (05 cases), pelvis (03 cases) and pulmonary (02 cases). Endoscopic resection was performed in 09 patients, partial cystectomy in 07 patients, total cystectomy with enterocystoplasty in 01 patient and palliative treatment in 10 patients.Conclusion: Bladder cancers are relatively uncommon in Togo and most often diagnosed late. Ultrasound combined with cystoscopy had allowed the diagnosis in our patients with histologically a predominance of urothelial carcinoma.Keywords: bladder cancer, diagnosis, treatment
Cancer avance de la prostate au Togo. Aspects diagnostiques et therapeutiques au CHU Sylvanus Olympio
Objectifs: Le cancer de la prostate est une affection fréquente dont la découverte continue à se faire à des stades avancés en Afrique. Le but de notre étude est de décrire le profil diagnostique et thérapeutique des patients suivis au CHU Sylvanus Olympio de Lomé pour un cancer avancé de la prostate.Matériel et méthode: Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive concernant les patients suivis pour cancer avancé de la prostate au cours de la période allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2013.Résultats: Il s’agissait de 132 patients âgés de 45 à 99 ans avec une moyenne de 71±12,6 ans. Un facteur de commorbidité était associé dans 55,29 % des cas. Les circonstances de découverte étaient des douleurs (85 cas). Le toucher rectal avait objectivé une anomalie chez tous les patients. Le taux sérique de l’antigène spécifique de la prostate variait de 5ng/ml à 9998ng/ml avec une moyenne de 1373,28±1078ng/ml. Une biopsie prostatique avait été réalisée chez 63 patients avec des scores de Gleason supérieurs à 7 (29 cas). Les différents sites métastatiques étaient vertébral (56 cas), pelvien (44 cas) et pulmonaire (12 cas). La castration chirurgicale (pulpectomie bilatérale) a été réalisée chez 51 patients dont 25 déjà sous acétate de cyprotérone à raison de 150 – 200 mg par jour, 09 sous flutamide (Eulexine) à raison de 1 - 1,5 g par jour et 05 sous triptoréline (Décapeptyl) en injection sous cutanée de 3,6mg tous les 28 jours. Quatre-vingt-quinze patients soit 72 % était mise sous l’acétate de cyprotérone (Androcur). Au total 18 patients étaient sous flutamide et 11 patients sous triptoréline. Seulement un patient avait bénéficié d’une chimiothérapie à base de docétaxel (taxotère) à raison de 75 mg/m2 toutes les trois semaines en trois séances.Conclusion: Le cancer de la prostate est encore une affection tardivement diagnostiquée dans les pays en voie de développement avec une morbidité très élevée. Une meilleure prise en charge passe par l’amélioration des conditions pour une détection précoce et volontaire des personnes à risque, mais aussi par l’amélioration des soins de support.Mots clés: cancer avancé de la prostate, métastase, PSAEnglish AbstractObjectives: The prostate cancer is a frequent disease which is often discovered in Africa at advanced stage. The goal of our study was to describe the clinical and management features in patients followed for advanced prostate cancer at the teaching hospital of Sylvanus OlympioMaterials and Methods: we underwent a retrospective and descriptive study including 132 patients managed at the teaching hospital of Sylvanus Olympio between January 2008 and December 2013 Results: there were 132 patients in the study, the ages ranged from 45 to 99 with a mean age of 71±12.6 years. The comorbidity factor was associated in 55.29% of case. The circumstances of diagnosis were dominated by pain in 85 cases. The digital rectal examination was abnormal in all the patients. The PSA serum level ranged from 5ng/ml to 9998ng/ml with a mean of 1373.28±1078ng/ml. Sixty-three patients realized a prostate biopsy of whom 29 patients had a Gleason score greater than 7. The differents areas of metastases were vertebral (56 cases), pelvis (44 cases) and pulmonary (12 cases). Surgical castration was effected on 51 patients twenty five of whom also had 150-200mg of oral cyprotérone acetate (Androcur) daily, nine patients had 1-1.5g of oral flutamide (Eulexine) daily, and five patients were treated with subcutaneous triptoréline (Decapeptyl) depot 3.6mg every 28 days. In all ninety five patients had 150-200mg of oral cyprotérone acetate (Androcur) daily, eighteen patients had 1-1.5g of oral flutamide (Eulexine) daily, eleven patients were treated with Decapeptyl every 28 days. A patient in this group had a chemotherapy depot 75mg/m2 every three weeks in three sessions. Conclusion: The prostate cancer is still the affection diagnose later in the developing countries with a high level of morbidity. The best management goes by improvement of the conditions by early detection and voluntary persons of risk, but also by improvement the health care carrier.Keywords: advanced prostate cancer, metastases, PSA