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    A propos de hyponatrémies sévères (épidémiologie de l'hyponatrémie sévère au CHU de Montpellier en 2012 et intérêt diagnostique de la copeptine)

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    L'hyponatrémie est le désordre hydro-électrolytique le plus fréquent, et son lien exact avec la morbi-mortalité des patients hospitalisés est encore débattu.Cette étude épidémiologique rétrospective descriptive a été réalisée au CHU de Montpellier en 2012. Elle fait l'état des lieux de l'épidémiologie de l'hyponatrémie sévère hospitalière (<=125mmoI/L) et étudie l'intérêt éventuel d'un nouveau marqueur biologique dans la démarche diagnostique : la copeptine. La complexité de cette problématique est illustrée par un cas d'hyponatrémie exceptionnellement sévère compliquée de myélinolyse centropontine. Au total, 441 patients ont été inclus. L'incidence de l'hyponatrémie sévère était de 0,6%. La mortalité hospitalière était de 11%. L'insuffisance cardiaque (13%), l'insuffisance rénale (10%) et le SIADH (9%) ont été les causes les plus souvent retrouvées. Le rôle de la iatrogénie est apparu comme central car en cause chez 10% des patients. En analyse multivariée, seules l'existence d'une pneumopathie associée (OR = 4,13 [1,66-10,28] avec p=0,002) et la prise de diurétiques non thiazidiques (OR = 2,79 [1,23-6,34] avec p=0,01) sont des facteurs de risque indépendants de mortalité dans cette cohorte. La copeptine, combinée au rapport urée/créatinine plasmatique permet une évaluation intéressante du volume intravasculaire chez les hyponatrémiques, avec une AUC ROC à 0,787 (95% IC 0,709-0,866) et une spécificité à 94,6%. La mise en lumière de cette épidémiologie doit permettre l'amélioration de notre pratique médicale courante en termes de diagnostic et de stratégie thérapeutique. La complexité de la démarche diagnostique nécessite l'exploration continuelle de nouveaux outils efficacesMONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocSudocFranceF

    La toxoplasmose, une complication exceptionnelle mais grave chez le transplanté rénal : à propos de deux observations

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    International audienceToxoplasma infection is uncommon after renal transplantation. As a result, Toxoplasma gondii is often missed from the list of microbial agents which may be responsible of an infectious complication after renal transplantation. However, establishing this diagnosis is very important because toxoplasmosis can be life-threatening in an immunocompromised host, particularly when the diagnosis is too delayed. Here we report two cases of severe toxoplasmosis after renal transplantation. In the first case, primary infection transmitted by a cat developed in a seronegative recipient five years after renal transplantation. In the second case, reactivation of latent infection developed in a seropositive recipient 9 months after transplantation. In both cases, systematic screening for Toxoplasma gondii using polymerase chain reaction (PCR) in biological fluids was essential to suggest the diagnosis. Both recipients rapidly recovered after institution of antiparasitic therapy

    CT-pro-AVP as a tool for assessment of intravascular volume depletion in severe hyponatremia

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    International audienceBackground: Assessment of volume status is essential to best manage hyponatremic patients but is not always accurate in clinical practice. The aim of this study was to evaluate the reliability of C-terminal portion of pro-arginine-vasopressin (CT-pro-AVP), a surrogate biomarker of vasopressin release, in assessing intravascular volume (IVV) depletion in hypoosmolar hyponatremic patients.Methods: Plasma CT-pro-AVP and urea-to-creatinine ratio (Ur/Cr) were performed in 131 hospitalized patients presenting chronic severe hypoosmolar hyponatremia. At hospital discharge, their IVV was evaluated regardless of CT-pro-AVP concentrations. All patients were then classified as decreased or as normal/expanded IVV group.Results: Plasma CT-pro-AVP levels were higher in patients with decreased IVV (34.6 vs. 11.3 pmol/L, p < 0.001) and exhibited a reliable performance for assessment of decreased IVV (ROC AUC at 0.717 [95% CI 0.629–0.805]). The combination of CT-pro-AVP and Ur/Cr resulted in an improved ROC AUC up to 0.787 (95% CI 0.709–0.866).Conclusions: Our findings support the hypothesis that CT-pro-AVP plasma level may reflect IVV and would be a tool for its assessment. This performance has been magnified by its combination with Ur/Cr. A dual-marker strategy may help clinicians to optimize the management of severe hyponatremia especially in case of confusing clinical presentations
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