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    Prise en charge ambulatoire de la diarrhée du nourrisson en Loire Atlantique (étude auprÚs des médecins généralistes)

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    La gastro-entĂ©rite aiguĂ« concerne chaque annĂ©e en France 200 Ă  300 000 nourrissons. C'est un vĂ©ritable enjeu de santĂ© publique car elle responsable de plusieurs milliers d'hospitalisations et d'une cinquantaine de dĂ©cĂšs par an, par dĂ©shydratation aiguĂ«. Elle peut ĂȘtre prĂ©venue et traitĂ©e par une mesure simple dĂšs la phase initiale : l administration Ă  l enfant d un solutĂ© de rĂ©hydratation orale (SRO). La place des traitements mĂ©dicamenteux doit ĂȘtre limitĂ©e et la rĂ©alimentation doit ĂȘtre envisagĂ©e au maximum aprĂšs 4 Ă  6 heures de rĂ©hydratation exclusive. Objectifs de l Ă©tude : Ă©valuer la prise en charge ambulatoire d un nourrisson prĂ©sentant une diarrhĂ©e aiguĂ«, sans signes de gravitĂ©, en Loire Atlantique. MĂ©thode : - enquĂȘte tĂ©lĂ©phonique rĂ©alisĂ©e sur 4 mois (oct-nov 06 et mars-avril 07), auprĂšs de 65 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de la circonscription nazairienne, Ă  partir d un questionnaire Ă©tabli autour du cas clinique d un enfant de 9 mois, prĂ©sentant une gastro-entĂ©rite aiguĂ«. - enquĂȘte des prescriptions rĂ©elles des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes devant une symptomatologie supposĂ©e de diarrhĂ©e, sur une pĂ©riode d un an (01/06/05-01/06/06), Ă  partir de la base de donnĂ©es du RĂ©gime GĂ©nĂ©ral de l Assurance Maladie des Pays de la Loire. RĂ©sultats : - 79,6% des mĂ©decins interrogĂ©s prescrivent un SRO seul (16,3%) ou associĂ© Ă  un (d) autre(s) traitement(s). Ils sont seulement 53% Ă  le prescrire systĂ©matiquement d une maniĂšre gĂ©nĂ©rale devant une diarrhĂ©e chez un nourrisson. 83,7% prescrivent un traitement mĂ©dicamenteux autre qu un SRO avec les antisĂ©crĂ©toires en premiĂšre ligne (42,9%), suivis des antiĂ©mĂ©tiques (34,7%). L arrĂȘt du lait et des laitages est importante (59%) de mĂȘme que la prescription de laits de rĂ©gime (45%). Seulement 4,1% des mĂ©decins interrogĂ©s appliquent les recommandations officielles prĂ©conisĂ©es dans ce cas. - concernant l enquĂȘte des prescriptions recueillies par l Assurance Maladie, 39756 ordonnances ont Ă©tĂ© prises en compte, 34,6% d entre elles comportaient un SRO parmi lesquelles, 27,5% un SRO seul, soit 72,5% de prescriptions mĂ©dicamenteuses autres, avec 37% d antiĂ©mĂ©tiques suivis des antisĂ©crĂ©toires (17,9%). Conclusion : La formation des mĂ©decins doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©e ainsi que l information aux parents. Trop de mĂ©dicaments sont prescrits et les SRO ne le sont pas assez de maniĂšre systĂ©matique. Les recommandations nutritionnelles ne sont pas toujours appliquĂ©es. En matiĂšre de prĂ©vention, le vaccin anti-rotavirus a montrĂ© une efficacitĂ© contre les GEA sĂ©vĂšres et les hospitalisations, encore faut-il qu il soit remboursĂ© et que soit dĂ©finie une politique de vaccination.NANTES-BU MĂ©decine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Vaccination coverage of children with inflammatory bowel disease after an awareness campaign on the risk of infection

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    International audienceBACKGROUND: Children with inflammatory bowel disease are at risk of vaccine-preventable diseases mostly due to immunosuppressive drugs. AIM: To evaluate coverage after an awareness campaign informing patients, their parents and general practitioner about the vaccination schedule. METHODS: Vaccination coverage was firstly evaluated and followed by an awareness campaign on the risk of infection via postal mail. The trial is a case-control study on the same patients before and after the awareness campaign. Overall, 92 children were included. A questionnaire was then completed during a routine appointment to collect data including age at diagnosis, age at data collection, treatment history, and vaccination status. RESULTS: Vaccination rates significantly increased for vaccines against diphtheria-tetanus-poliomyelitis (92% vs. 100%), Haemophilus influenzae (88% vs. 98%), hepatitis B (52% vs. 71%), pneumococcus (36% vs. 57%), and meningococcus C (17% vs. 41%) (p\textless0.05). Children who were older at diagnosis were 1.26 times more likely to be up-to-date with a minimum vaccination schedule (diphtheria-tetanus-poliomyelitis, pertussis, H. influenzae, measles-mumps-rubella, tuberculosis) (p=0.002). CONCLUSION: Informing inflammatory bowel disease patients, their parents and general practitioner about the vaccination schedule via postal mail is easy, inexpensive, reproducible, and increases vaccination coverage. This method reinforces information on the risk of infection during routine visit
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