15 research outputs found

    La notion de nature dans les théories de l’«écriture féminine»

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    L´article propose une réflexion critique autour de différentes théories sur l'« écriture féminine », leur évolution depuis 1975, et la place qu´occupe la notion de nature dans ces discours.The article proposes a critical overview of some different theories about women´s writing, discussing their evolution since 1975 and the place occupied by the notion of nature in these discourses

    « Nein, das tust du nicht »

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    Vers la fin de son autobiographie Enfance, Nathalie Sarraute fait dire à miss Phillips, rencontrée une vingtaine d’années après qu’elle fut la gouvernante de la famille : « I still see your step-mother in my nightmares » (En, 1137, 264). Si la phrase n’est pas « traduite » en français, c’est bien sûr que l’auteur, au-delà de l’énoncé, vise un effet d’énonciation. L’autre langue marque non seulement une rupture dans le canevas du texte, en y introduisant une sorte d’étrangeté, mais elle permet..

    Fantasmes de la voix ou accès à la parole dans les Contes d’une grand-mère. Tradition et réinvention du conte de fées littéraire chez George Sand

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    Tout dans la nature a une voix, mais nous ne pouvons attribuer la parole qu’aux êtres.Le Marteau rouge Si l’histoire littéraire attribue la paternité du conte de fées littéraire à Perrault, on sait aujourd’hui qu’il revient à Marie d’Aulnoy d’avoir ouvert ce genre en insérant un conte – L’Île de la Félicité – dans son roman Histoire d’Hypolite Comte de Douglas, publié anonymement en 1690. En 1697, l’année où Perrault publie ses célèbres contes en volume, paraît également le premier recueil de..

    Écrire dans la langue de tous : le point de vue particulier de Monique Wittig et d’Annie Ernaux

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    Wittig salue « toutes les transfuges, toutes les runaways, toutes les marronnes » (VN, p. 86) et Ernaux se dit « transfuge de classe ». C’est à partir de ce point de vue que les deux auteures jettent le soupçon sur la « langue de tous », considérée certes comme un matériau à la disposition de tous et toutes, mais aussi comme une métaphore de la langue dominante. Malgré des différences évidentes, les deux œuvres sont traversées par des questions d’énonciation littéraire semblables, liées au po..

    La notion de nature dans les théories de l’« écriture féminine »

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    Dans les années 1970, l’idée d’une « écriture féminine » est largement débattue. Or, dans un retour sur cette période on pourrait se demander si valoriser le féminin dans l’écriture ne revient pas à refuser d’inscrire dans l’Histoire la production littéraire des femmes en l’enfermant dans une nature particulière. L’article propose une réflexion critique autour de différentes théories sur l’« écriture féminine », exposant leur évolution depuis 1975, la portée et les enjeux liés à cette écriture, et notamment la place qu’occupe l’idée de nature dans ces discours.In the nineteen-seventies the idea of an « écriture féminine » was widely discussed. However, on looking back to this period, it might be asked if this notion did not imply a refusal to inscribe women’s writing in History, locking it up in a particular female nature. The article proposes a critical overview of some different theories about women’s writing, showing their evolution since 1975, their impact, the ideas at stake and in particular the place occupied by the notion of nature in these discourses

    Préface

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    La nature est une de ces notions larges susceptibles d’être investies par les idéologies et les imaginaires. Pour le sens commun, tous les goûts ne sont-ils pas dans la nature ?... Nous sommes habitués à identifier le « naturel » à ce qui va de soi, à l’authentique, au spontané, et pourtant, nous savons que ce qu’on entend par « naturel » varie considérablement d’une époque à l’autre, d’une culture à l’autre, d’un sexe à l’autre. Ainsi, pour La Bruyère, « les femmes sont extrêmes ; elles sont..

    Le fantastique musical : George Sand et E. T. A. Hoffmann

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    La critique souligne ça et là que Sand était férue d’Hoffmann, qu’elle en était une admiratrice fervente, et que l’influence qu’il a exercée sur elle est durable quoiqu’elle demeure au secret de son œuvre. De façon épisodique, Sand parle elle-même de Hoffmann – ou de Kreisler, ce personnage romanesque apparaissant comme le double de l’auteur dans Lebens-Ansichten des Katers Murr (Les Contemplations du Chat Murr) et dans Kreisleriana (Les Souffrances musicales du maître de chapelle Jean Kreisl..

    Initiales de l'innommable

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    Initials of the Unnamable : A Reading of Andersen (O.T.) — and a Few Remarks Concerning Balzac (Z), Hawthorne (A), Kafka (K), Perec (W) The modern « unnamable » is often associated with or explored through a problematics of identity itself reflected with proper names and their paradoxes. In 19th century texts, play with proper names has its own purposes — but prefigures modern concerns.Stistrup Jensen Merete. Initiales de l'innommable. In: Littérature, n°111, 1998. pp. 51-69

    Nature, langue, discours

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    Nous sommes habitués à identifier le « naturel » à ce qui va de soi, à l'authentique, et pourtant nous savons que ce qu'on entend par là varie d'une époque à l'autre, d'une culture à l'autre. Ainsi le féminin, pris pour une donnée de nature, s'avère relever de contructions discursives et d'investissements imaginaires qui évoluent avec l'histoire et les rapports sociaux. Ce premier volume de la collection des Cahiers Masculin/Féminin est issu de deux journées d'étude interdisciplinaires organisées en 1998 à Lyon 2 en collaboration avec l'université de Genève, sur « La référence à la Nature dans les discours sur le sexe » et « Langue, langage, différence des sexes ». Un premier ensemble d'articles développe une réflexion critique sur l'idée de nature féminine à travers des études relevant de l'histoire littéraire et de l'histoire des mentalités, du xvie siècle aux théories de l'écriture féminine. Une deuxième partie aborde des enjeux linguistiques contemporains dans une perspective comparatiste, étudiant le poids de la différence des sexes dans la communication quotidienne, et les réformes de féminisation des noms de métiers et de fonctions en France et en Suisse

    Nature, langue, discours

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    Nous sommes habitués à identifier le « naturel » à ce qui va de soi, à l'authentique, et pourtant nous savons que ce qu'on entend par là varie d'une époque à l'autre, d'une culture à l'autre. Ainsi le féminin, pris pour une donnée de nature, s'avère relever de contructions discursives et d'investissements imaginaires qui évoluent avec l'histoire et les rapports sociaux. Ce premier volume de la collection des Cahiers Masculin/Féminin est issu de deux journées d'étude interdisciplinaires organisées en 1998 à Lyon 2 en collaboration avec l'université de Genève, sur « La référence à la Nature dans les discours sur le sexe » et « Langue, langage, différence des sexes ». Un premier ensemble d'articles développe une réflexion critique sur l'idée de nature féminine à travers des études relevant de l'histoire littéraire et de l'histoire des mentalités, du xvie siècle aux théories de l'écriture féminine. Une deuxième partie aborde des enjeux linguistiques contemporains dans une perspective comparatiste, étudiant le poids de la différence des sexes dans la communication quotidienne, et les réformes de féminisation des noms de métiers et de fonctions en France et en Suisse
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