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    Local perspectives on Ebola during its tenth outbreak in DR Congo: A nationwide qualitative study

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    Background The Democratic Republic of Congo (DR Congo) struggled to end the tenth outbreak of Ebola virus disease (Ebola), which appeared in North Kivu in 2018. It was reported that rumors were hampering the response effort. We sought to identify any rumors that could have influenced outbreak containment and affected prevention in unaffected areas of DR Congo. Methods We conducted a qualitative study in DR Congo over a period of 2 months (from August 1 to September 30, 2019) using in-depth interviews (IDIs) and focus group discussions (FGDs). The participants were recruited from five regional blocks using purposeful sampling. Both areas currently undergoing outbreaks and presently unaffected areas were included. We collected participants’ opinions, views, and beliefs about the Ebola virus. The IDIs (n = 60) were performed with key influencers (schoolteachers, religious and political leaders/analysts, and Ebola-frontline workers), following a semi-structured interview guide. FGDs (n = 10) were conducted with community members. Interviews were recorded with a digital voice recorder and simultaneous note-taking. Participant responses were categorized in terms of their themes and subthemes. Results We identified 3 high-level themes and 15 subthemes (given here in parentheses): (1) inadequate knowledge of the origin or cause of Ebola (belief in a metaphysical origin, insufficient awareness of Ebola transmission via an infected corpse, interpretation of disease as God’s punishment, belief in nosocomial Ebola, poor hygiene, and bathing in the Congo River). Ebola was interpreted as (2) a plot by multinational corporations (fears of genocide, Ebola understood as a biological weapon, concerns over organ trafficking, and Ebola was taken to be the result of business actions). Finally Ebola was rumored to be subject to (3) politicization (political authorities seen as ambivalent, exclusion of some community leaders from response efforts, distrust of political authorities, and distrust in the healthcare system). Conclusions Due to the skepticism against Ebola countermeasures, it is critical to understand widespread beliefs about the disease to implement actions that will be effective, including integrating response with the unmet needs of the population

    Problématique du risque résiduel transfusionnel du VIH et des hépatites B et C en République Démocratique du Congo: un problème de santé publique

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    IntroductionLa transfusion sanguine est un acte médical, qui a pour but d’apporter au malade du sang ou ses dérivés. Elle est le résultat d’une chaîne d’activités complexes au cours de laquelle interviennent différentes catégories de personnel médical et paramédical, par conséquent elle ne peut pas être considérée comme un acte anodin. Elle reste entachée de beaucoup de risques, qui peuvent être, de type infectieux, immunologiques, hémodynamiques et métaboliques.Afin de lutter contre ces risques, la sécurité transfusionnelle (l’ensemble des mesures visant à éliminer les risques immunologiques et infectieux liés à la transfusion des produits sanguins a été définie par l’OMS qui de surcroit en a précisé les 3 composantes principales qui sont: a) la disponibilité du sang. b) l’innocuité du sang. c) l’utilisation judicieuse de produits sanguins labiles.Notre travail s’est focalisé sur l’un de ces aspects à savoir l’innocuité du sang. En effet, tandis que les pays du Nord sont à la recherche des virus émergents et commencent à déclarer que les risques viraux sont de plus en plus maîtrisés, l’Afrique se trouve encore dans la phase d’implantation de politiques et stratégies de sécurité transfusionnelle sous l’impulsion de l’OMS .L’incidence des risques viraux globalement supérieures à celle des pays du Nord est différente d’un pays à un autre. Le risque résiduel (qui est un risque qui subsiste après la réponse au risque ou après l'application de mesures d'atténuation du risque) viral transfusionnel peut être attribué à quatre facteurs :a) l’erreur technique la plupart du temps humaine ;b) un variant viral non reconnu par certains réactifs ;c) un don infectieux séronégatif chez un porteur chronique ;d) ou un don réalisé chez un sujet très récemment infecté (« fenêtre silencieuse »).Hypothèses :Les hypothèses émises pour ce travail étaient :- La connaissance, les attitudes et les pratiques de la population générale, des donneurs de sang et des prestataires de soins ne sont pas adéquates vis-à-vis de la sécurité transfusionnelle.- La sécurité transfusionnelle en RDC n’est pas suffisante associée à un taux élevé des dons familiaux, une prévalence élevée des marqueurs viraux, le risque résiduel de virus de VIH, VHB et VHC devrait être considérable.Objectif :Contribuer à l’amélioration de la transfusion sanguine en RD Congo en apportant des informations évidentes et actualisées, susceptibles de contribuer à la réduction de la morbidité liée aux maladies transmissibles par le sang.MéthodologieCe travail regroupe huit études. Une première étude retrace l’historique de l’implantation des services de transfusion sanguine et les différents résultats obtenus. Les 3 études suivantes évaluent la connaissance, l’attitude et la pratique des différents intervenants (la population générale, les donneurs de sang et les prestataires de soins) de la chaine de la transfusion sanguine. Deux études se focalisent sur la séroprévalence des hépatites et l’estimation du risque résiduel des hépatites B, C et du VIH. Les deux dernières études ont porté sur les séroprévalences des hépatites B, C et du VIH chez les receveurs (femmes enceintes et enfants de 6-59 mois).La première étude fut une synthèse des données des rapports annuels du Centre National de Transfusion Sanguine avec comme objectif de jeter un regard sur l’organisation du système transfusionnel et ses réalisations. La deuxième étude était une étude transversale menée d’une manière aléatoire auprès de 416 personnes âgées de 18 à 65 ans, résidant dans les trois zones de santé de la ville de Bukavu à l’Est de la RDC. Elle avait comme objectif l’évaluation des connaissances, attitudes et pratiques en matière de don de sang dans la population générale.La troisième étude transversale descriptive et analytique a concerné 595 donneurs de sang de la ville de Bukavu. Son objectif était d’évaluer les connaissances, attitudes, pratiques et comportements chez les donneurs de sang du Sud-Kivu et identifier les facteurs de risque des marqueurs viraux. La quatrième étude qui était transversale, a porté sur tout le personnel des soins :médecins, infirmiers, sage femmes, agents de formation rapide en activité dans les services hospitaliers du Sud-Kivu. Elle a eu comme objectif l’évaluation des connaissances, attitudes et pratiques des prestataires en matière de transfusion sanguine, d’infections VIH et d’hépatites B et C dans la province du Sud-Kivu.La cinquième étude fut celle de suivi de cohorte des donneurs de sang bénévoles et non rémunérés. Son objectif était d’évaluer la séroprévalence des hépatites B et C chez les donneurs de sang bénévoles et non rémunérés. La sixième étude a consisté aussi à l’étude de cohorte de donneurs de sang bénévoles à Bukavu. Son l’objectif était de déterminer les taux d’incidences du VIH, AgHBs et VHC chez les donneurs bénévoles du sang et estimer le risque résiduel du VIH, AgHBs et VHC chez les donneurs de sang de Bukavu.La septième étude était une étude transversale sur les femmes enceintes de la communauté de Maniema (RD Congo). Elle avait comme objectif de déterminer la prévalence de VHB, VHC et VIH chez la femme enceinte et identifier les facteurs de risque.Enfin la huitième étude était aussi une étude transversale sur les enfants de 6 à 59 mois de la communauté de Maniema (RD Congo). Elle avait comme objectif de déterminer la prévalence de VHB, du VHC et du VIH chez les enfants de 6 à 59 mois et en déterminer les facteurs de risque.RésultatsLe système transfusionnel en République Démocratique du Congo est en phase d’implantation. En douze ans, c'est-à-dire de 2 001 à 2 012, il y a eu 112 882 donneurs bénévoles de sang mobilisés, plus de 80 % de produits sanguins sécurisés et plus de 80% des besoins couverts. Par ailleurs 89 688 infections du VIH ont pu être évitées par la qualification systématique des produits sanguins. Pendant la même période, 8 461 personnes ont pu être formées en transfusion sanguine. Mais il y a eu surtout une régression des marqueurs viraux. C’est ainsi que pour le VIH la prévalence est passée de 4,7% à 2,1 % entre 2 001 et 2 012 tandis que l’hépatite B a connu une régression de 7,1% à 3,5% pendant la même période. Pour l’hépatite C, ce taux est passé de 11,8% à 2,3% entre 2 004 et 2 012. Dans la population générale la pratique de don de sang est très peu connue, nos travaux ont montré que :61% de la population ne connaissaient pas la pratique de don de sang. Certains aspects (risque infectieux viral) de la sécurité transfusionnelle ne sont pas très connus par le premier maillon de la chaine transfusionnelle (donneur de sang) et les prestataires de soins. En effet les résultats de nos études ont montré que 23,5% de donneurs de sang avaient un bon score de connaissance sur les aspects de la sécurité transfusionnelle et 11,7% prestataires avaient un bon score de la connaissance et de la pratique sur la sécurité transfusionnelle. Notre travail a montré que la prévalence des trois virus chez les donneurs de sang est importante :dans une série la séroprévalence était pour le VHB de 4,8%, pour le VHC de 3,9% et pour le VIH de 1,6%. Dans une autre série la prévalence était de 4,2% et 3,8% respectivement pour les hépatites B et C tandis que la coïnfection VHB et VHC a été évaluée à 2,2%. L’estimation du risque résiduel a montré que le risque résiduel est très élevé dans notre pays. Ce risque résiduel est de 1/1 515 dons pour le VIH soit 6 dons de sang sur 10 000 seraient séropositifs alors qu’ils étaient testés négatifs. Pour les hépatites B et C, le risque résiduel était de 1/329 pour le VHC et de 1/126 dons pour l’hépatite B. Pour 1 000 dons de sang testés au virus de l’hépatite B, 8 seraient séropositifs alors qu’ils avaient été déclarés négatifs au test. Pour le virus de l’hépatite C, ce sont 3 personnes pour 1 000 dons de sang. Au niveau des principaux receveurs :la séroprévalence du VIH chez les femmes enceintes était de 4,1 %, mais elle était plus importante, 15,6%,chez les femmes enceintes qui avaient un antécédent de transfusion sanguine (OR =4,9 et p=0,02).La prévalence du VHB était de 5,9 % mais plus élevée chez la femme enceinte avec antécédent de transfusion (12,5%) et de tatouage (24,2%) et la prévalence du VHC était de 4,1% et plus élevée chez la femme avec antécédent de transfusion sanguine (12,5%).Chez les enfants les résultats étaient les suivants :la prévalence du VHB observée dans notre étude était de 3,6%, mais cette prévalence était de 6,6% chez les enfants avec un antécédent de transfusion sanguine. Elle était de 5,7% chez les enfants dont la mère avait eu une transfusion sanguine lors de la grossesse. La prévalence du VHC était de 2,8%. Elle était plus élevée chez les enfants qui avaient un antécédent de transfusion (7,6%) et dont la mère avait un antécédent de transfusion sanguine (11,1%). La séroprévalence du VIH était de 3,7%. Une prévalence plus élevée du VIH était observée chez les enfants avec une histoire personnelle de transfusion sanguine (11,4%) et une histoire maternelle de transfusion (9,8%).ConclusionLes résultats de ce travail montrent que la sécurité transfusionnelle est précaire. Cette précarité se situe à plusieurs niveaux :au niveau des services ayant la transfusion en charge par suite d’insuffisance dans l’organisation et dans le financement. Ensuite au niveau des acteurs c.-à-d. la population générale et les institutions sanitaires, par l’insuffisance des notions de base de la sécurité transfusionnelle et de prévention des maladies virales transmissibles par le sang.Les résultats de ce travail montrent que la séroprévalence des marqueurs du VIH, des hépatites B et C est importante et leur risque résiduel est considérable. Il est utile de procéder au renforcement des capacités de tous les acteurs de la chaine transfusionnelle en appliquant certaines stratégies innovantes proposées dans ce travail (utilisation des sociologues, anthropologues dans les séances de sensibilisation de la population…), l’éducation de la population, des techniques éfficaces de dépistage afin d’espérer réduire le risque infectieux lié à la transfusion sanguine.Doctorat en Sciences de la santé publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Hepatitis B virus infection in the Democratic Republic of Congo: a systematic review of prevalence studies (2000–2016)

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    AIMS The Democratic Republic of Congo (DRC) is a country with a high endemicity of hepatitis B virus (HBV) even if no national survey of prevalence has been performed. Data are based on extrapolations or limited studies. This review aimed to summarize all information about HBV infection in DRC during the period 2000–2016 to provide refined estimates and contribute to a better knowledge of its epidemiology. SUBJECT AND METHODS We conducted a systematic search in electronic databases of all prevalence studies published between January 1st, 2000 and September 30th, 2016. Additional data from manual search or gray literature were also considered. We included only moderate or high quality studies using the JBI’ tools for qualitative evaluation of researches. HBsAg prevalence was estimated at 95% confidence interval (CI) as result of simple pooling analysis. RESULTS Twenty-eight studies were included with data providing from 154,926 subjects: in the majority of these studies (18 out of 28), results were obtained from blood donors. The estimated HBsAg prevalence was 4.9% (95% CI 4.2–5.0). The prevalence was estimated at 5.0% (95% CI 4.9–5.1) in blood donors and at 5.0% (95% CI 3.0–5.9) in pregnant women. CONCLUSION This review suggests that DRC is a country characterized by an intermediate level of HBV infection endemicity rate. It remains however an important public health problem and efforts should continue in prevention and in policy to control this viral disease

    Relationship between waist circumference, visceral fat and metabolic syndrome in a Congolese community: Further research is still to be undertaken

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    Introduction: The criteria of positivity of waist circumference to define the metabolic syndrome as currently recommended for the population of sub-Saharan Africa do not take into account specific ethnic or regional variation. Methods: The predictive value of different values of waist circumference compared with visceral fat as determined by OMRON BF510 body composition in 360 indigenous patients from Bukavu city between June 1, 2010 and May 30, 2011 was studied. Results: The prevalence was higher in women for enlarged waist circumference according to the pathological IDF or NCEP/ATP III threshold (p < 0.0001) contrasting with lower rates for pathological accumulation of visceral fat in men (p = 0.0001). The highest values for sensitivity and specificity were obtained for a threshold value of 95 cm for men (sensitivity = 72.4%, specificity = 91.1%, area under the curve (99% CI) = 0.899 (0.833 to 0.965)) and 99 cm in women (sensitivity = 75.0%, specificity = 78.3%, AUC (99% CI) = 0.844 (0.777 to 0.911)). This test also showed an independent effect on the probability of accumulation of visceral fat (Odd adjusted OR = 5.0 (99% CI: 2.1 to 11.7), p <0.0001) after adjustment for other confounding factors. Conclusion: The threshold value for pathological waist circumference currently used for black African populations may overpredict abdominal fat excess in women. Further studies are needed to provide adequate cutoffs in sub-Saharan populations. © Philippe Bianga Katchunga et al

    Prevalence of hepatitis B and C viral co-infection and associated factors with HIV infection in children in South Kivu, Democratic Republic of the Congo

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    Abstract Background The World Health Organization’s (WHO) 2030 goal of eradicating Hepatitis B and C viruses must also include HIV co-infected children. However, data on the prevalence of this condition are lacking in the Democratic Republic of Congo (DRC), which is considered as one of the countries with high-prevalence of these viruses. The need to assess the extent of this co-infection in the children of this country is therefore important in order to capitalize on efforts to improve prevention and management of both infections. Methodology This is a comparative cross-sectional study conducted from February 04, 2015 to September 03, 2019 at 14 General Reference Hospitals with a pediatric HIV management programme in South Kivu province. The study compared the frequency of hepatitis B (HBV) and C (HCV) markers and factors associated with these two viruses in two equal groups: HIV-positive and HIV-negative children. The data were analyzed using the SPSS version 20.0 software and the significance level was set at p-value less than 0.05. Results The study involved a total of 594 children, 297 of whom were HIV-positive and 297 negative. HBsAg was found in 8.7% of HIV-positive patients and 0.7% for HCV antibodies. On the other hand, among the HIV-negative patients, the proportion of HBsAg was 0.7% but no cases with anti-HCV antibodies were detected. HIV status increases by 14 times the risk of co-occurring with HBV [OR 14.1 (95% CI: 3.33–60.2); p < 0.001] and this risk is not apparent for HCV (p = 0.297). Multivariate logistic regression showed that history of jaundice in the family (aOR:4.19;95% CI: 2.12–11.59), recent hospitalization (aOR:10.7;95% CI: 6.69–17.2), surgery (aOR: 3.24;95% CI: 1.18–8.92), piercing (aOR: 4.26;95% CI: 1.70–10.7) and transfusion in the last 6 months (aOR: 2.69;95% CI: 1.55–4.67) were significantly associated with higher risk of being HBV- HIV co-infected. Conclusion This study investigated the importance of hepatitis viral co-infections in HIV-positive children in South Kivu. Particular attention should be paid to prevention and early detection of these co-infections in this population

    Factors for viral infection in blood donors of south kivu in the Democratic Republic of Congo

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    Introduction: assessing the knowledge, attitudes, practices and behaviors among blood donors in South Kivu and identify risk factors for viral markers. Methods: a descriptive and analytical cross-sectional study involved 595 blood donors in the city of Bukavu (Head city of the province of South Kivu) in the eastern Democratic Republic of Congo. Results: our sample consisted of 70.3% men with a median age of 23 and 77% of young people fewer than 30 years. The score of knowledge and attitude of blood donor's volunteer on blood safety were assessed at 23.5% and 79.1%. A statistically significant difference was observed between the loyal and new blood donors volunteer (25.1% vs 64.6% p < 0.001); between blood donors volunteer of low and high education level (p = 0.04). Motivation to donate blood in 95.9% of cases respect ethical rules of donation. The prevalence of viral markers in blood donors is as follows: 4.8% hepatitis B, 3.9% hepatitis C, 1.6% HIV. For HIV, the low level of education and replacement blood donors are most at risk, the antigen of hepatitis B is observed in blood donors over 30 years, blood donors living couple. Conclusion: general knowledge on blood safety is very low in the first link in the chain transfusion (blood donors). A good education of this population conducted by the transfusion service reinforced building (training and support) is needed.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Hypertension artérielle chez l'adulte Congolais du Sud Kivu: Résultats de l'étude Vitaraa

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    Objective: To assess the prevalence of cardiovascular risk factors in adult urban and rural Congolese subjects. Methods: We obtained anthropometric data and information on life habits and medical history in 699 people ≥ 20. years, 444 in an urban, 255 in a rural setting. We determined the body mass index and recorded two blood pressure measurements that were averaged for analysis. Hypertension was BP ≥ 140/90. mmHg, awareness and/or use of antihypertensive treatment. Diabetes mellitus was self-reported diagnosis or a casual glycemia ≥ 200. mg/dL. We assessed the probability of hypertension in stepwise multiple logistic analysis, and awareness, and control of hypertension. Results: We found higher (P 55. years: 2.35; P< 0.001), overweight/obesity (2.22; P< 0.001) and diabetes mellitus (2.67; P< 0.05). Conclusions: Our results indicate a heavy burden of uncontrolled risk factors in the Congolese population the potential complications of which run at a high mortality rate. They highlight the need for reasonable prevention measures at the population level. © 2011.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe
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