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    Flore et végétation des anciennes ferrières en zone soudanienne du Burkina Faso : cas de Bondukuy en zone sud-soudanienne et Absouya en zone nord-soudanienne

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    Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne

    Les plantes sacrées chez les Bobo

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    La notion de plantes sacrées, de bois sacré est liée à la culture d'une société donnée. Le bois sacré est souvent un lieu de culte ou de fétichisme. Une espèce végétale peut faire partie de ce bois mais elle n'est pas considéré comme sacrée. Une plante ou espèce est sacrée parce qu'elle est liée à un rite coutumier bien précis, à une mythologie bien déterminée. Nous présentons dans ce qui suit quelques espèces végétales considérées comme sacrées par les Bobo. Nos informations proviennent de Kotedougou de son vrai nom Kokana. Le village est situé au nord de Bobo-Dioulasso à 25 km de la ville, localisé dans la zone phytogéographique Sud Soudanienne du Burkina Faso. Nous avons restreint nos données ethnobotaniques sur huit espèces les plus connues et qui de par leur usage abusif dans la pharmacopée tendent à disparaître dans la zone présentée ici. Par ailleurs les variations climatiques, particulièrement la baisse de la pluviométrie ont entraîné une grande modification de la flore et de la végétation autour du village de Kokana et à travers tout le Burkina

    L’homme, la famine et la végétation

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    La variation dans l'utilisation des ressources végétales est liée aux changements de mode de vie. Le Burkina Faso fait parti des pays habituellement indiqués comme en voie de développement. Ce qualificatif est vrai si on ne regarde que la croissance technologique. Le pays accuse certes un retard sur ce plan, mais la population sait bel et bien développer son intelligence humaine pour faire face à telle ou telle situation. Ainsi, devant une mauvaise récolte, personne n'acceptera de mourir de faim tant que dans l'environnement naturel existeront tous les éléments nécessaires pour survivre: l'eau, les plantes et les animaux. A ce moment-là, le mode de vie change; il ne s'agit plus de récolter, mais il s'agit de prélever, de cueillir. La cueillette, c'était un mode de vie dans l'époque préhistorique. L'homme se rabat sur tout ce qui peut fournir un aliment substantiel: les gros tubercules, les feuilles les plus tendres, les fruits et les graines. Si les trois dernières catégories d'aliments ne posent pas trop de problèmes, la première et les autres organes souterrains sont en général toxiques. Et là encore, l'homme va développer son intelligence pour éliminer cette toxicité mais après une grande perte en vie humaine. Dans le but de savoir un peu plus sur ces différentes périodes de disette et de famine, nous avons mené une enquête à Ouahigouya (Yatenga) et à Toma (Sourou), deux zones qui appartenaient à un même cercle pendant l'époque coloniale, période de la suppression de la Haute-Volta. Par ailleurs nous voulons vérifier la marge d'erreur qu'on peut avoir lors d'une enquête ethnobotanique en se situant dans le temps et l'espace. Cette communication entre en plus dans le cadre de nos travaux de recherche sur l'histoire de la végétation et de l'utilisation des ressources végétales

    Les plantes ligneuses spontanées à usages culinaires au Burkina Faso

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    L'homme vivant de la cueillette existe toujours au Burkina Faso. Les espèces que nous allons exposer par la suite ne font pas l'objet d'une culture. La plupart certes sont des espèces protégées lors des défrichements. Elles caractérisent souvent les différents faciès de savane rencontrés à travers le pays. Certaines ont des usages généralisés en temps normal, d'autres le sont en temps de disette ou de soudure. Ces espèces ligneuses sont à usages culinaires par leurs feuilles, leurs graines et leurs exsudats. Leur composition chimique montre un certain équilibre énergétique à la consommation et permet de comprendre la santé de nos paysans malgré ce qu'on laisse entendre sur la pauvreté et la sous-alimentation. Dans le cadre de nos travaux pour une meilleure connaissance des espèces tant sur le plan taxonomique, biologique qu'ethnobotanique, nous avons mené depuis cinq ans une enquête sur les différentes utilisations des espèces ligneuses. Le présent travail concerne particulièrement les espèces ligneuses dont certains organes sont utilisés dans alimentation humaine. Nous nous sommes limités à ne parler que d'une vingtaine d'espèces

    L'apport de l’inventaire des aires classées et protégées dans la connaissance de la diversité végétale du Burkina Faso

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    L’inventaire floristique du Burkina Faso est loin d’être clos. Les récentes investigations floristiques ont permis de recenser un grand nombre d’espèces qui n’avaient jamais été mentionnées sur la liste floristique nationale. Une partie de ces espèces sont d’ailleurs guinéocongolaises. Cet inventaire a concerné les aires classées et protégées situées dans le secteur Sudsoudanien. Les richesses floristiques se retrouvent concentrées dans ces aires classées et protégées car ce sont des formations qui jouissent d’une relative bonne gestion par rapport aux autres aires non protégées qui ont été fortement dégradées par l’homme. L’objectif de cette communication est de donner les informations issues de ces différentes investigations sur l’état de connaissance de la diversité végétale du Burkina Faso avec un accent particulier sur le mode de gestion et les utilisations de quelques espèces de la zone sud soudanienne

    A Vegetation Threatened or Shaped by People?

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    When we think of the vegetation of West Africa, various images come to mind, in particular those of the savannas with a more or less continuous carpet of high grasses dotted with trees and bushes, the various covers of which define many different aspects, sometimes quite closed, in contrast to the more open environments of other regions of Africa (photo. 1). With these savannas we associate the regular passage of bushfires, which maintain a flora of “pyrophytes” and give to trees their distin..

    Une végétation menacée ou modelée par les hommes ?

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    Quand on pense à la végétation d’Afrique de l’Ouest, diverses images viennent à l’esprit. Ce sont, en particulier, celles de savanes au tapis plus ou moins continu de hautes herbes parsemé d’arbres et arbustes dont le couvert très variable définit de nombreux faciès, parfois assez fermés, à l’opposé des milieux plus ouverts d’autres régions d’Afrique (photo 1). A ces savanes on associe le passage régulier des feux de brousse, qui maintient une flore de « pyrophytes » et donne aux ligneux un p..

    Production de biogaz et de compost à partir de eichhornia crassipes, (mart) solms-laub (pontederiaceae) pour un développement durable en Afrique sahélienne

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    Dans le parc urbain Bangré-Weoogo de la commune de Ouagadougou (Burkina Faso) la prolifération de la jacinthe d’eau menace la conservation de la biodiversité. L’application de la lutte intégrée n’a pas permis de l’éradiquer. L’objectif de l’étude est de contribuer à la mise en place d’un protocole de gestion de Eichornia crassipes qui associe à la lutte mécanique la valorisation par la production de biogaz et de compost. Les résultats montrent une importante production de biomasse avec une proportion de matière sèche de 6,12 %. Les expérimentations, menées avec des digesteurs de type discontinu de 200 litres de capacité avec pour substrat 60 kg de la jacinthe d’eau ensemencée avec 20 litres de purin de bactéries méthanogènes indique une production moyenne de biogaz de 1440 litres de bio gaz pour 3,67 kg de matière sèche de jacinthe, soit 392,37 litres /kg/ MS. L’analyse chimique a montré que le compost issu de ces expérimentations contient, entre autre 9,930 kg de phosphore total, et 0,690 kg d’ortho-phosphate, 6,27 kg d’azote Kjeldahl par tonne de compost. L’application de cette technologique dans les zones humides infestées par E. crassipes présente plusieurs avantages : production d’énergie, de compost et contrôle de la prolifération de la jacinthe d’eau.In the urban park BANGR-WEOOGO of the commune of Ouagadougou (Burkina Faso) the proliferation of the water hyacinth threatens the conservation of the biodiversity. The application of the integrated fight, did not permit the éradication. The aim of the study, is to contribute to the installation of a protocol of management of Eichornia crassipes which associates the mechanical fight with valorization by the production of biogas and compost. The results  show a significant production of biomass with a proportion of dry weight (DW) of 6,12 %. The experiment, carry out with some discontinuous digesters of 200 liters using 60 kg of water hyacinth as substrate mixed with 20 liters of liquid manure bacterium méthanogènes, indicate a average of bio gas production of 1440 liters for 3,67 kg of dry matter of water hyacinth witch means 392,37 liters /kg/ DW. The composts resulting from these experiments contain average 9,930 kg de total phosphore, 0,690 kg of ortho-phosphate, 6,27 kg nitrogene d’azote (N-Kjeldahl) 1,1 kg of organic carbon per ton of compost. The application of this technology in the wetlands infested by E crassipes has several advantages: energy production, compost and control of the proliferation of the water hyacinth.

    Production de biogaz et de compost a partir de la jacinthe d’eau pour un développement durable en Afrique sahélienne

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    Dans le parc urbain Bangr-Wéoogo de la commune de Ouagadougou (Burkina Faso) la prolifération de la jacinthe d’eau menace la conservation de la biodiversité. L’application de la lutte intégrée, n’a pas permis l’éradiquer. L’objectif de l’étude, est de contribuer à la mise en place d’un protocole de gestion de Eichornia crassipes qui associe à la lutte mécanique la valorisation par la production de biogaz et de compost. Les résultats montrent une importante production de biomasse avec une proportion de matière sèche (MS) de 6,12%. Les expérimentations, menées avec des digesteurs de type discontinu de 200 litres de capacité avec pour substrat 60 kg de la jacinthe d’eau ensemencée avec 20 litres de purin de bactéries méthanogènes indique une production moyenne de bio gaz de 1440 litres de bio gaz pour 3,67 kg de matières sèche de jacinthe soit 392,37 litres /kg/MS. Les composts issus de ces expérimentations contiennent en moyenne 0,75 kg de composés azotés, 10,6 kg de composés phosphatés et 1,1 kg de carbone organique. L’application de cette technologique dans les zones humides infestées par E. crassipes présente plusieurs avantages : production d’énergie, de compost et contrôle de la prolifération de la jacinthe d’eau.In the urban park Bangr-Wéoogo of the commune of Ouagadougou (Burkina Faso) the proliferation of the water hyacinth threatens the conservation of the biodiversity. The application of the integrated fight did not permit the eradication. The aim of the study is to contribute to the installation of a protocol of management of Eichornia crassipes which associates the mechanical fight with valorization by the production of biogas and compost. The results show a significant production of biomass with a proportion of dry weight (MS) of 6.12%. The experiment, carry out with some discontinuous digesters of 200 liters using 60 kg of water hyacinth as substrate mixed with 20 liters of liquid manure bacterium méthanogènes, indicate a average of bio gas production of 1440 liters for 3,67 kg of dry matter of water hyacinth witch means 392,37 liters /kg/ MS. The composts resulting from these experiments contain average 0,75 kg of nitrogene compounds, 10,6 kg of phosphoric compounds and 1,1 kg of organic carbon. The application of this technology in the wetlands infested by E crassipes has several advantages: energy production, compost and control of the proliferation of the water hyacinth

    Utilisation des espèces spontanées dans trois villages contigus du Sud du Burkina Faso

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    Use of Wild Plants Species in Three Adjoining Village Southern Burkina Faso. Wild species are very important for people in developing countries. To enrich the knowledge of useful wild species, series of ethnobotanical surveys was conducted in three adjoining villages of southern Burkina Faso. This survey has permitted to identify 147 species distributed in 117 genera and 52 families. Woody species represent 60% and grass 40%. Fifty percent of the species used belong to seven families: Poaceae, Caesalpiniaceae, Combretaceae, Mimosaceae, Rubiaceae, Fabaceae and Anacardiaceae. Ninety-seven species are used in medicines, 47 for crafts, 46 for cattle feeding, 40 for human nutrition and 21 to provide fire. In all plants use categories, the calculation of index values showed that there are species that are used more than others. Thus, Sarcocephalus latifolius is the species most commonly used in medicines, Parkia biglobosa in human nutrition, Afzelia africana in cattle feeding, Vitellaria paradoxa in crafts and Detarium microcarpum in wood fuel. The evaluation of the diversity of use revealed that wood species have high diversity of uses than herbaceous. V. paradoxa is the species most diversely used. The top five most used species are V. paradoxa, P. biglobosa, Khaya senegalensis, Tamarindus indica and A. africana. The results of this study provide a database to assess the availability and the evolutionary trend of species widely used in the locality
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