78 research outputs found

    The monocentric model and after

    Get PDF
    Von Thünen’s monocentric model is considered as one of the foundations of spatial economics. Most of its assumptions have been transfered from agricultural to urban space by New Urban Economics. This transposition gave new impetus both to the monocentric model and urban economics. Yet the urban monocentric model, because of its strong economic and spatial assumptions, fails to explain the formation of cities. The economics agglomeration, and more generally New Economic Geography, propose to solve this problem by considering endogenous formation of spatial concentrations, i. e. by changing radically the approach of space. We attempt to identify the lines of continuity and the main changes from von Thünen to the contemporary urban microeconomics, and to understand in what way continuity is an obstacle to innovation, and how change has made it possible to renew urban economics

    Rentes différentielles et rente absolue : un réexamen

    No full text
    Il existe en matière de rente foncière un schéma théorique assez largement répandu depuis le XIXème siècle : les conditions économiques inégales attachées naturellement et définitivement aux différentes parties du sol font naître des rentes différentielles égalisatrices. A ces rentes différentielles s'ajoute une rente absolue, la même sur tous les terrains. Mais des divergences irréductibles apparaissent dès qu'il s’agit d'expliquer la constitution de ces rentes, chaque conception révélant parfois un certain manque de cohérence. Le désaccord le plus fondamental concerne la rente absolue, que les économistes expliquent, qui par le moyen de la "composition organique du capital" (MARX, 1894), qui par le "monopole de la propriété foncière" (SMITH, 1776, MARX, 1894), qui par la rareté.Le schéma conventionnel : rentes différentielles naturelles plus rente absolue est imparfait à plusieurs titres : naturalité des rentes différentielles,sources des rentes foncières, additivité des rentes différentielles et absolue, absence de la dimension spatiale. Ce papier est le second d'une série consacrée à un réexamen de ces questions

    Rente foncière et modèles de production

    No full text
    L'analyse économique considère habituellement que les terres donnent naissance à des rentes différentielles parce qu'elles présentent des fertilités naturelles différentes ou parce que leurs localisations offrent des situations variables par rapport à des lieux d'attraction. Cette proposition bien connue m'amène à formuler plusieurs observations. (1). On attribue généralement l'étude de la rente de fertilité à RICARDO et celle de la rente de situation à VON THÜNEN. Cela est vrai mais incomplet, car les deux analyses sont présentes chez RICARDO (1815) comme chez VON THUNEN. Mais seul ce dernier a tiré les conséquences formelles de l'analyse de la rente de situation. Quoiqu'il en soit, cette "spécialisation" supposée a pour conséquence que les deux analyses sont restées trop séparées jusqu'à nos jours, l'une développée par les lecteurs de RICARDO, dans les écoles classique , marxiste et néomarxiste, enfin néoricardienne, l'autre chez les théoriciens de l'espace économique analysant la localisation agricole ou la structure interne de l'espace urbain dans les développements de la Nouvelle Economie Urbaine. Il semble souhaitable de prendre en compte simultanément ces deux déterminants pour expliquer la rente différentielle. (2). On considère le plus souvent que les fertilités différentes des terres sont des données naturelles et immuables. En conséquence, l'ordre des rentes est celui des fertilités, et s'explique exclusivement par un phénomène naturel. Cette vision des choses, évidemment fausse pour un agronome, commence à être remise en question dans l'analyse économique, notamment à partir de l'ouvrage de SRAFFA (1960). Il ne me semble pas opportun d'ajouter ici quelques pages de plus aux quelques centaines qui font l'exégèse et tirent les conséquences des cinq pages du chapitre XI que SRAFFA consacre au sol. Mais il est utile de retenir l'hypothèse théorique contenue dans ces pages, puis de quitter l'analyse "sraffaienne" stricto sensu pour poser le problème d'une analyse plus générale. (...

    La rente de Thünen retrouvée (quelques réflexions en histoire de la pensée spatiale)

    No full text
    Von Thünen’s thought about land rent has often been oversimplified by modern economists: the aim of this paper is to analyse the properties of the original rent function of The Isolated State. We give a mathematical reformulation of Thünen’s reasoning and we show its richness, its curiosities and olso its limits. None of the Thünen’s rent functions is linear, and the original model is anable to assure that they are decreasing with distance to the center.Le but de ce papier est de faire mieux comprendre la pensée de Von Thünen sur la rente, qui a été trop souvent abusivement simplifiée parles auteurs qui s’en réclament. A partir d’une lecture du texte original, on propose une reformulation mathématique qui montre à la fois la richesse, les curiosités et les limites de l’analyse de Thünen. Aucune des fonctions de rente qu’utilise Thünen n’est linéaire, et le modèle ne garantit pas leur décroissance avec la distance au centre

    La théorie économique et l'espace : une réconciliation

    No full text
    Malgré des apports importants au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe et en dépit des efforts de l'après guerre, l’économie spatiale est longtemps restée un domaine marginal par rapport au corpus principal de la théorie économique. L’attachement aux hypothèses de concurrence pure et de rendements non croissants explique en grande partie cette séparation. Depuis quelques années, on assiste, dans le cadre de l'Economie géographique, à un mouvement d’intégration dont le moteur principal est la reconnaissance et l’exploitation des rendements croissants comme explication de la formation de l’espace économique. Ce papier présente un panorama de 25 années d’économie spatiale en soulignant les principales avancées théoriques dans le sens de l’intégration de l’espace dans la théorie économique. Après quelques considérations sur les concepts de l’économie spatiale, on aborde la théorie de la localisation, la concurrence spatiale, le modèle urbain monocentrique et la théorie de l’agglomération. Ces apports sont finalement replacés dans le cadre plus vaste de la science régionale et de ses différents courants

    Land rent, production and land use

    No full text
    Let us consider land rent as a monetary surplus generated by a productive activity. Land is allocated to the activity which yields the highest rent, as a result of a bidding process. This principle which THÜNEN (1826) and later LÖSCH (1940) applied to agricultural location, leads to the famous theory of concentric circles which is still at the heart of present day urban structure theories. These theories concentrate on utility and demand rather than on the conditions of production. In a different approach, the aim of this paper is to generalize some aspects of the allocation of land to productive activities. For different activities, we shall define different vectors of technical coefficients, showing different degrees of intensity in the use of land, labor and capital. Then, we shall try to determine how price-, cost- and distributionparameters influence the relative locations of these activities

    Economic geography and growth: recent advances and new results

    No full text
    Two fields of economic theory have developed recently in parallel: on the one hand, economic geography aims to explain the formation of a heterogeneous space, i.e.how the agglomeration of households and firms determines differentiated regions, urban structures or urban systems; on the other hand, theories of endogenous growth propose new views on growth mechanisms which invalidate the traditional convergence rule. Thesetheories are based on common foundations such as increasing returns, spatial externalities and monopolistic competition. We examine here in some detail how the spatial dimension is implicit in endogenous growth theories. We emphasize the whys and wherefores of the combination of these two theories, showing what new results can be derived and what the limits of this new approach are.Deux domaines de la théorie économique se sont récemment développés en parallèle. D'un côté, l'économie géographique cherche à expliquer la formation d'un espace hétérogène, c'est-à-dire à montrer comment l'agglomération des ménages et des firmes détermine des régions différenciées, des structures urbaines et des systèmes de villes. De l'autre côté, les théories de la croissance endogène proposent des visions nouvelles desmécanismes de croissance qui invalident les résultats classiques sur la convergence. Ces théories reposent sur les mêmes fondements : rendements croissants, externalités spatiales et concurrence monopolistique. Dans ce papier, nous examinons précisément comment la dimension spatiale est implicitement présente dans les théories de la croissance endogène. Nous analysons les raisons et les modalités de la combinaison de ces deux théories en montrant d'abord quels nouveaux résultats on peut en tirer et ensuite quelles sont les limites de cette nouvelle approch

    Agglomération, industrie et ville

    No full text
    Une première partie regroupera quelques réflexions conceptuelles et méthodologiques sur les économies d'agglomération et le phénomène d'agglomération. On y trouvera des précisions sur les sources, la nature et le classement des économies d'agglomération et des forces qui peuvent les contrarier, ainsi que sur la dynamique propre du phénomène d'agglomération. Dans une deuxième partie, nous examinerons plus précisément l'intérêt et les limites de l'assimilation entre l'agglomération de la production et la ville, en analysant comment la dimension productive est liée aux autres dimensions de la ville, notamment la dimension sociale. Nous chercherons en particulier quelles représentations de la ville on peut obtenir dans un modèle gouverné par les économies d'agglomération en tentant de montrer comment une concentration spatiale de la production est une condition d'existence d'une ville

    La ville abstraite : une analyse des représentations théoriques de la ville

    No full text
    Par le terme générique de ville abstraite, nous désignons les représentations de la ville sur lesquelles s'appuie un discours théorique, économique, géographique ou social, positif ou normatif, ou qui sont l'objet d'un tel discours. Ces représentations sont des constructions mentales conscientes réalisées dans le but explicite de donner du sens à la ville, c'est-à-dire de n'en retenir que certains éléments jugés significatifs pour ce que l'on veut démontrer. Nous distinguons ce type de représentation de deux autres que nous ne traitons pas. La première est celle de la ville perçue. C'est une représentation mentale qui se construit dans l'esprit de l'individu qui se localise, vit dans la ville et s'y déplace : elle se forme spontanément et implicitement
    corecore